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Yvelines. Les Mureaux : une unité de l'hôpital aide à mieux gérer les douleurs chroniques

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Céline Michel-Dhaine est la responsable d'équipe.

Céline Michel-Dhaine est la responsable de l’unité douleur sur le site de Bécheville aux Mureaux (Yvelines) . (©78 actu)

Ce jeudi 17 octobre a lieu la journée mondiale contre la douleur. L’occasion de découvrir le travail mené par l’unité douleur du Centre hospitalier intercommunal de Meulan – Les Mureaux (Chimm) sur site de Bécheville dans les Yvelines.

Composée de six membres, elle a été créée en 2005 et a reçu le label de l’Agence régionale de santé (ARS) en 2013.

« Nous avons une file active de 800 patients par an, informe Céline Michel-Dhaine, la responsable d’équipe. On s’occupe de la douleur chronique, c’est-à-dire des douleurs présentes depuis plus de trois mois. On fait en sorte qu’elles soient le moins handicapant possible pour les patients. 30 % de la population française est touchée par ce fléau. »

Orientés par leur médecin traitant, les patients vont suivre un parcours de soins au sein de l’unité douleur du Chimm.

Au cours de celui-ci, plusieurs solutions thérapeutiques sont envisagées. Elles peuvent être médicamenteuses (mésothérapie, mise en place de patch…) ou dites complémentaires (stimulation électrique, psychothérapie, hypnose médicale, médiation corporelle…). Mais souvent, les patients « en ont marre des médicaments », précise Céline Michel-Dhaine.

Des patchs peuvent être posés durant une heure. Ils "brûlent" les récepteurs de la peau et offrent 90 jours de répit aux patients.

Des patchs peuvent être posés durant une heure. Ils « brûlent » les récepteurs de la peau et offrent 90 jours de répit aux patients. (©Chimm)

« Nous n’allons pas guérir les personnes mais les rendre autonomes. On change leur perception de la douleur, on leur fait comprendre que la part des émotions est énorme. Elles auront toujours mal, il n’y a pas de malades imaginaires ici, mais elles sauront mieux gérer la situation. À la fin de leur parcours ici, la douleur prendra moins de place. »

Le lundi 14 octobre, une quinzaine de personnes étaient conviées à un atelier d’éducation thérapeutique.

« Nous avons mis en place ces ateliers en 2017, explique la responsable d’équipe. Dans un délai de trois semaines, entre trois et huit séances de deux heures seront proposées aux patients. L’éducation thérapeutique permet d’améliorer sa qualité de vie au quotidien et de devenir acteur de sa santé. Surtout, il y a un partage d’expérience. »

Sylviane, 57 ans, souffre d’une lombosciatique depuis 2014. Elle a mis deux ans à comprendre ce qui lui arrivait et est passée par tous les états, du découragement à la dépression, en passant par des relations difficiles avec les proches et l’arrêt de son travail.

« À l’hôpital, j’ai tenté l’hypnose et la médiation corporelle. Je suis aussi les ateliers d’éducation thérapeutique. Cela fait du bien de pouvoir échanger entre personnes qui vivent la même chose. J’ai toujours aussi mal mais je comprends mieux la douleur, je sais l’expliquer. »

Un atelier d'éducation thérapeutique avait lieu le lundi 14 octobre.

Un atelier d’éducation thérapeutique avait lieu le lundi 14 octobre. (©78 actu)

Dominique, une Meulanaise de 64 ans, souffre elle d’une maladie génétique, la neurofibromatose, qui s’est déclarée à la cinquantaine.

« Cela fait 15 ans que je souffre : brûlures, décharges électriques. Ça ne se guérit pas, il n’y a pas de traitement. Pendant longtemps, on a dit que je souffrais de fibromyalgie. »

Et puis, elle a commencé un parcours de soins sur le site de Bécheville il y a maintenant un an et demi.

« Les douleurs sont restées les mêmes mais sur le plan psychologique, ça me fait du bien. Face à nous, il y a des gens compétents, sympas, à l’écoute, qui savent pourquoi on a mal. Je me sens moins seule. »

En France, on compte environ 250 structures qui prennent en charge les douleurs chroniques. Celle du Chimm aux Mureaux suit les patients sur le long terme, la plupart du temps des personnes âgées de moins de 50 ans.

Seul bémol, les délais d’attente. Avant votre première consultation, vous risquez d’attendre entre cinq et six mois.

Pratique

Consultation d’évaluation et de traitement de la douleur chronique, site de Bécheville (1 rue Baptiste-Marcet aux Mureaux), bâtiment Les Sept Lieux, 1er étage.


Foire Saint-Romain, à Rouen : des transports en commun renforcés le soir et le week-end

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Pendant toute la durée de la Foire Saint-Romain, à Rouen (Seine-Maritime), l'offre de transports en commun du réseau Astuce est renforcée.

Pendant toute la durée de la Foire Saint-Romain, à Rouen (Seine-Maritime), l’offre de transports en commun du réseau Astuce est renforcée. (Archives ©FM/76actu)

Comme chaque année, il est conseillé de se rendre à la Foire Saint-Romain, sur la presqu’île de Waddington, à Rouen (Seine-Maritime), en transports en commun. Dans cette optique, le réseau Astuce renforce son offre, du 18 octobre au 17 novembre 2019, notamment le soir et le week-end.

Lire aussi : Un parking de 1000 places inauguré à l’occasion de la Foire Saint-Romain de Rouen

Offre renforcée le soir et le week-end

T1, T2 , T3,  T4 : les vendredis, samedis et veilles de jours fériés, départs supplémentaires jusqu’à 00h30 pour les T1-T2-T3 et jusqu’à 00h45 pour la T4.

• Du 21 au 24 octobre et du 28 au 30 octobre : de plus nombreux Teor entre Mont-Riboudet-Kindarena et Saint-Hilaire, de 14 heures à 21 heures ; départs supplémentaires jusqu’à minuit.

• Les dimanches : deux fois plus de Teor l’après-midi.

• Le vendredi 1er et dimanche 10 novembre : deux fois plus de Teor l’après-midi, départs supplémentaires jusqu’à 00h30 pour les T1-T2-T3 et jusqu’à 00h45 pour la T4.

Métro : les vendredis, samedis et veilles de jours fériés, des départs jusqu’à 1 heure ; les dimanches, deux fois plus de métros l’après-midi ; vendredi 1er novembre et dimanche 10 novembre, deux fois plus de métros l’après-midi et des départs jusqu’à 1 heure.

Lignes F4 et F5 : deux fois plus de bus les dimanches après-midis et le 1er novembre.

Ligne 30 : un départ supplémentaire de la mairie du Trait, à 13h20 du lundi au dimanche ; un départ supplémentaire de la gare routière de Rouen, à 18h du lundi au samedi et à 18h05 les dimanches et fêtes.

Lire aussi : Après Lubrizol, la Foire Saint-Romain de Rouen maintenue, mais le feu d’artifice annulé

Manche : plus de 400 meubles et d'objets d'art du 18e au 20e siècles mis aux enchères ce week-end

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Résisterez-vous devant cette commode provençale en noyer sculpté du 18e siècle ?

Résisterez-vous devant cette commode provençale en noyer sculpté du 18e siècle ? www.interencheres.com)

L’hôtel des ventes de Coutances (Manche) vous donne rendez-vous samedi 19 octobre 2019, à 14 h 30, pour une belle vente mobilière de rentrée.

Lire aussi : Manche : un camion de pompiers, ça vous tente ?

413 lots au total seront mis aux enchères. Ce sont des meubles et des objets d’art du 18e au 20e siècles qui viennent de propriétés de la Manche.

Quelques pièces exceptionnelles

C'est l'une des plus belles pièces de cette vente aux enchères : le "buste de jeune mauresque" réalisé par René Quillivic.

C’est l’une des plus belles pièces de cette vente aux enchères : le « buste de jeune mauresque » réalisé en 1910 par René Quillivic. www.interencheres.com)

Des tapis d’Orient, des bijoux, de l’argenterie, des meubles normands ; des commodes, tables, sièges, glaces et lustres, mais aussi des tableaux, gravures et sculptures seront proposés aux enchères. L’occasion de s’offrir de très belles pièces.

Autre belle pièce à ne pas manquer : ce grand secrétaire en marqueterie, dessus marbre, de l'époque Louis XV.

Autre belle pièce à ne pas manquer : ce grand secrétaire en marqueterie, dessus marbre, de l’époque Louis XV. www.interencheres.com)

Parmi les lots à ne pas manquer : 

  • Une montre d’habit chronomètre Alti en or de 1925 (estimée entre 800 et 900 €).
  • Une bague « marguerite », sertie d’un saphir de 2,90 carats entouré de diamants (estimée entre 3 500 et 3 800 €).
  • Une paire de tableaux (24 x 47 cm) d’Hippolyte Marius Galy sur « Le pays basque » (estimée entre 300 et 400 €).
  • Un grand tableau encadré d’August Voigt sur « Le berger et ses moutons » (estimé entre 600 et 700 €).
  • Un tableau de George Lilanga (estimé entre 900 et 1 000 €).
  • Un « Buste de jeune mauresque » de René Quillivic, en bronze patiné (estimé entre 2 000 et 2 500 €).
  • Une paire de fauteuils en hêtre sculpté à dossiers plats, dits « à la Reine », de l’époque Louis XVI (estimée entre 800 et 900 €).
  • Une commode provençale en noyer sculpté du 18e siècle (estimée entre 2 500 et 3 000 €).
  • Un secrétaire en marqueterie, estampillé Germain Landrin, reçu Maître en 1738, de l’époque Louis XV (estimé entre 2 000 et 2 500 €).
  • Une maquette d’armateur du cinq mâts barque à moteurs « France » construit en 1911 à Bordeaux, qui a fait naufrage en Nouvelle-Calédonie en 1922 (estimée entre 1 200 et 1 400 €).
  • Un fauteuil de bureau design Hovman Olsen, made in Danemark, réalisé vers 1960 (estimé entre 400 et 500 €).
Pour remporter la mise, il faudra mettre le prix pour cette bague « marguerite » en or, sertie au centre d’un saphir ovale de 2,90 carats entouré de 14 diamants. Estimation : entre 3 500 et 3 800 €.

Pour remporter la mise, il faudra mettre le prix pour cette bague « marguerite » en or, sertie au centre d’un saphir ovale de 2,90 carats entouré de 14 diamants. Estimation : entre 3 500 et 3 800 €. www.interencheres.com)

Les infos pratiques
La liste complète et détaillée et les photos des lots sont à retrouver ici

Ils seront exposés en amont

Afin de repérer les meubles et objets d’art, ne ratez pas l’exposition publique prévue le vendredi 18 octobre 2019, de 15 h à 19 h, à l’hôtel des ventes de Coutances. 

Lire aussi : Cherbourg : aux enchères, la même montre que celle d’Armstrong et Aldrin lorsqu’ils ont marché sur la Lune

Si vous ne pouvez pas venir sur ce créneau, une autre possibilité s’offre à vous : samedi 19 octobre 2019, de 10 h à 11 h 30.

Une autre vente
Une nouvelle vente aux enchères sera proposée lundi 28 octobre 2019, à 14 h 15. Au programme : des vins et alcools (spiritueux, etc.), provenant de la cave d’un particulier, suite à successions. Parmi les vins proposés : Bordeaux, Bourgogne, des vins de la Loire et du Midi… Rendez-vous au local annexe, situé route de Granville (juste à côté de l’entreprise Boeda), à Coutances. Exposition : 15 minutes avant la vente.

 

Pratique. Vente aux enchères de meubles et d’objets d’art du 18e au 20e siècles. Samedi 19 octobre 2019, à 14 h 30, à l’hôtel des ventes, au 62, rue Gambetta, à Coutances (Manche). 

Ariège. Depuis neuf jours, deux curistes portés disparus restent introuvables malgré d'intenses recherches

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Dominique et Rémy restent introuvables. Malgré d'intenses recherches.

Dominique et Rémy restent introuvables. Malgré d’intenses recherches. (©Gendarmerie Ariège)

Ils s’appellent Dominique et Rémy. Ils ont 59 et 66 ans. Partis faire une randonnée dans le secteur de Ornolac-Ussat-les-Bains (Ariège), les deux personnes sont portées disparues. Elles n’ont plus donné de nouvelles depuis mardi 8 octobre 2019. Elles restent introuvables malgré d’intenses recherches qui sont effectuées depuis samedi 12 octobre 2019.

Gros moyens déployés

Originaire de Tours, Rémy, qui mesure environ 1 mètre 85, était accompagné de Dominique, qui, elle, est bretonne. Leur disparition a été signalée par un agriculteur samedi, remarquant une voiture stationnée sur un parking proche du sentier au col d’Ussat depuis trois jours. 

Lire aussi : Occitanie. En 2018, les ménages ont reçu en moyenne 881€ de primes énergie

Dès ce 12 octobre, d’intenses recherches s’orchestrent : les gendarmes sont sur le pont, appuyés par un hélicoptère du peloton de gendarmerie de haute montagne. Une équipe cynophile se rend sur les lieux, avant de recevoir le renfort d’un chien Saint Hubert, apte à pister pendant plusieurs jours.

Pessimisme grandissant

Mais depuis mercredi 16 octobre et de façon plus prononcée ce jeudi, le dispositif s’allège. Il n’y a plus d’hélicoptère et, désormais, ce ne sont plus que dix personnes qui continuent de mener les recherches. Du côté des gendarmes, l’optimisme quant à une issue positive s’estompe à vitesse grand V.

Lire aussi : Aude. Un automobiliste flashé à 176 km/h sur une route limitée à 80, son permis immédiatement retiré

L’hélicoptère a vérifié tout le long des parois de cette zone montagneuse sans parvenir à retrouver Rémy et Dominique. De la famille est encore sur place et participe aux recherches avec les gendarmes. Qui jour après jour, et après une semaine de disparitions, sont de moins en moins confiants…

Cyclisme. Marc Fournier, coureur pro d'Alençon, stoppe sa carrière à 24 ans

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Marc Fournier a rejoint l'équipe Vital Concept-B&B Hotels en 2018 après avoir signé son premier contrat professionnel avec la FDJ.

Marc Fournier a rejoint l’équipe Vital Concept-B&B Hotels en 2018 après avoir signé son premier contrat professionnel avec la FDJ. (©SYNERGIE)

Marc Fournier et le cyclisme professionnel, c’est terminé. Le coureur de Vital Concept B&B Hotels a décidé de mettre un terme à sa carrière, à 24 ans.

Devenu coureur professionnel en 2016, le cycliste originaire d’Alençon (Orne) , vainqueur la même année du Circuit cycliste de la Sarthe, a connu de nombreux pépins physiques. Une douleur persistante l’a contraint à prendre la décision de tout arrêter.

Lire aussi : Cyclisme. Marc Fournier : « Que les blessures me laissent enfin tranquille »

« Une douleur omniprésente »

Depuis deux ans, je ressens une douleur dans le bas du dos et dans la jambe droite. Au début, cela me faisait mal uniquement lors de gros efforts sur le vélo, mais c’était de pire en pire. Aujourd’hui, la douleur est omniprésente, même dans ma vie quotidienne. Je ne pouvais pas continuer. »

L’Ornais a passé de nombreux examens pour déterminer l’origine de cette douleur. En vain. « J’ai passé des examens poussés à Lyon et Angers, mais personne n’a pu me dire ce que j’avais. Je ne pars donc même pas sur une blessure, puisque je n’en ai pas la preuve… »

Depuis le mois de juin, je savais que cela ne servait à rien de continuer. J’ai aussi lâché moralement parce que j’en avais trop marre. »

« Presque un soulagement »

Marc Fournier n’est plus remonté sur un vélo depuis cet été et ne sera officiellement plus un coureur professionnel à la fin de son contrat avec Vital Concept B&B Hotels, le 31 décembre 2019.

« J’ai rencontré Jérôme Pineau pour lui annoncer ma décision et il m’a parfaitement compris. Après lui en avoir parlé, cela a presque été un soulagement de savoir que je n’allais plus souffrir sur un vélo. »

Aujourd’hui, le vélo ne me manque même pas. J’ai besoin de souffler, de faire autre chose. »

C’est donc l’esprit plus apaisé que Marc Fournier, installé à Coulaines, près du Mans (Sarthe), pense désormais à sa reconversion. « J’ai commencé une formation en alternance pour devenir négociateur immobilier. C’est ce qui m’est venu en tête tout de suite car je pense que cela peut me plaire. Je n’y avais pas forcément pensé avant car le vélo occupait toute la place. »

Circuit de la Sarthe et équipe de France

Marc Fournier a « encore du mal à réaliser » ce qu'il a réalisé sur le Circuit de la Sarthe (photo : Bernard Larvol). -

Marc Fournier lors de sa victoire sur le Circuit de la Sarthe 2016, sous les couleurs de la FDJ. © Bernard Larvol – Sarthe

La carrière de Marc Fournier aura donc été courte, « mais assez riche », estime-t-il.

J’ai vécu toutes les belles sensations qu’un coureur peut vivre durant sa carrière, avec des moments de gloire, des participations à des grands événements. »

« Je retiens notamment ma victoire au Circuit de la Sarthe peu de temps après être devenu professionnel (avec la FDJ, n.dl.r). mais aussi mon parcours en tant que junior ou espoir, avec les championnats de France sur route et d’Europe sur piste, les championnats du monde juniors avec l’équipe de France… »

Lire aussi : Circuit de la Sarthe : une « victoire assez exceptionnelle » pour Marc Fournier

Un regret toutefois, celui de « ne pas avoir pris part au Tour de France, et plus généralement à un grand Tour. J’étais sur la Vuelta (Tour d’Espagne) en 2017 mais j’ai chuté après deux jours de course. »

VIDÉO Fans de Jean-Baptiste Guégan : ils sont venus d'Alsace en Bretagne pour la Voix de Johnny

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Jean-Baptiste Guégan, égal à lui-même, semble transcendé sur scène

Jean-Baptiste Guégan, égal à lui-même, semble transcendé sur scène (©Jean-Pierre Guérin)

Jean-Baptiste Guégan, dont le disque hommage à Johnny Hallyday a déjà été vendu à plus de 100 000 exemplaires, était en showcase mercredi 16 octobre 2019 à Plérin (Côtes-d’Armor), près de Saint-Brieuc, sur ses terres. Certains fans ont fait beaucoup de route pour le rencontrer !

Un road-trip depuis l’Alsace 

Lucien et Nicole, 71 et 64 ans, sont venus spécialement d’Alsace et ont apporté à JB du vin et des chocolats. Arrivés la veille en Bretagne, ils sont repartis dès le lendemain. Un road-trip de trois jours dans une région où ils n’avaient pas remis les pieds depuis des années et où ils ont été enchantés par l’accueil qui leur a été réservé.

Au départ, c’est mon mari qui m’a embarqué dans la musique de Johnny. Maintenant, c’est moi qui l’emmène voir Jean-Baptiste Guégan : je trouve son aventure géniale, quand il est passé à la télé on a tout de suite cru en lui. On a même acheté son album deux fois parce qu’à force de l’écouter dans la voiture, on va l’user !

Lucien et Nicole ont fait la route depuis l'Alsace juste pour pouvoir approcher Jean-Baptiste Guégan pendant quelques minutes

Lucien et Nicole ont fait la route depuis l’Alsace juste pour pouvoir approcher Jean-Baptiste Guégan pendant quelques minutes (©Le Penthièvre)

Pourquoi tant de route pour un showcase de seulement quelques minutes ? D’autant que le couple a déjà prévu d’aller le voir en concert à Strasbourg le 3 avril 2020.

Parce qu’avec la notoriété qu’il est en train d’acquérir on n’aura peut-être jamais d’autre occasion de le voir de si prêt ! 

Bain de foule

Dans le public, que l’artiste a effectivement approché de très prêt, jusqu’à déambuler au milieu des sièges en pleine interprétation de son titre phare « Retourner là-bas », il y’avait Yvette, 92 ans, sa grand-mère et fan inconditionnelle. Et le petit Ethan, 4 ans et demi, venu de Plouvara avec sa maman Cindy, et ses grands-parents de Guingamp. Qui connaît déjà par coeur des chansons de Jean-Baptiste :

De nombreux fans de la première heure étaient également présents. Jean-Pierre se souvient d’avoir joué au baby-foot avec JB. Son épouse, Armelle, montre fièrement l’album qui fait un carton en ce moment et un autre, beaucoup plus ancien, sorti en… 2001.

Armelle, venue de Guingamp, a acheté l'album "Puisque c'est écrit" qu'elle montre fièrement à côté du tout premier disque de JB sorti en... 2001 !

Armelle, venue de Guingamp, a acheté l’album « Puisque c’est écrit » qu’elle montre fièrement à côté du tout premier disque de JB sorti en… 2001 ! (©Le Penthièvre)

Michel et Nancy, du Haut-Corlay, le suivent eux aussi depuis très longtemps :

Ça fait 20 ans qu’on le suit. L’idée de tout le monde c’est Johnny au départ. On vient pour voir du Johnny et on revient pour Jean-Baptiste. Il est sympa, accessible et discute avec tout le monde. Pour nous c’est toujours émouvant de venir le voir parce qu’il est de chez nous. Mais il ne pourra jamais renier Johnny : pour savoir où on va, il faut savoir d’où on vient !

Michel et Nancy, du Haut-Corlay, suivent la carrière de Jean-Baptiste Guégan depuis près de 20 ans

Michel et Nancy, du Haut-Corlay, suivent la carrière de Jean-Baptiste Guégan depuis près de 20 ans (©Le Penthièvre)

Il y avait aussi Jean-Pierre, photographe amateur, venu exprès de Dinan :

Qui n’est pas fan d’une voix comme ça ? J’ai vu le boss quatre fois et heureusement la relève est assurée. Il prend tellement de notoriété. J’ai peur qu’après il ne soit plus possible de l’approcher.

Ce showcase était organisé par l’espace culturel du centre Leclerc de Plérin. Seulement 400 privilégiés ont eu droit à ce petit concert privé et à leur séance de dédicace. Pas tout à fait un hasard puisque sur les 100 000 albums vendus, 600 l’ont été dans cette enseigne, le plus gros point de vente ! Ce n’est pas un hasard non plus si la Bretagne est la région comptant le plus grand nombre de fans…

Le pôle de santé inauguré à Argentan

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Le pôle de santé a bénéficié du soutien croisé de l'Europe, l'État et des collectivités territoriales, toutes représentées le 12 octobre.

Le pôle de santé a bénéficié du soutien croisé de l’Europe, l’État et des collectivités territoriales, toutes représentées le 12 octobre. (©Le Journal de l’Orne)

Ouvert depuis 2 semaines à côté de l’hôtel de ville, le pôle de santé libérale et ambulatoire (PSLA) d’Argentan a été inauguré samedi 12 octobre 2019.

C’est le 9e pôle de ce type dans l’Orne. Il réunit 24 professionnels de santé.

L’idée du pôle de santé a mûri à Argentan en 2012.

Lire aussi : VIDEO. Les praticiens visitent la maison du pôle de santé d’Argentan

Des médecins généralistes comme le docteur Philippe Lemarchand ont voulu mutualiser les moyens.

Une association a été créée pour pallier deux problèmes majeurs, le vieillissement de la population et les problèmes d’addiction.

L’agence régionale de santé a par la suite accompagné leur réflexion. Bientôt rejointe par les collectivités territoriales, dont la mairie d’Argentan et Argentan Intercom.

3 nouveaux médecins d’ici 2021

Aujourd’hui, Philippe Lemarchand, cheville ouvrière du projet, se réjouit d’un résultat à la hauteur des objectifs initiaux.

Si 24 professionnels de santé sont actuellement installés, d’autres pourraient les rejoindre.

D’après le médecin, une « plate-forme territoriale de santé » pourrait voir le jour afin « d’apporter une aide aux professionnels de santé, en assurant par exemple l’accompagnement de patients complexes. »

La gestion du pôle de santé devrait être externalisée pour « alléger la charge des praticiens ».

Pour Laurent Beauvais, président d’Argentan Intercom, « les problèmes de démographie médicale sont urgentissimes ».

L’élu a insisté sur la nécessité d’accueillir d’ici 2 ans 3 nouveaux médecins généralistes dans 3 cabinets laissés volontairement vacants à ce jour.

Il s’agit de répondre « à une situation qui n’est pas plus catastrophique à Argentan qu’ailleurs. Mais nous nous devons d’écouter les citoyens qui attendent plus de médecins ».

Pour le maire d’Argentan, Frédéric Leveillé, l’attractivité de la ville Argentan comprend « une tendance à accueillir des populations plutôt âgées… Il fallait y répondre ».

Le docteur Philippe Lemarchand l’assure :

Nous avons voulu mettre le patient au cœur du PSLA. »

Du côté des collectivités, l’emplacement du pôle de santé a été rapidement décidé à côté de l’hôtel de ville, tout près de la médiathèque et du champ de foire.

Le chantier s’inscrit dans le cadre du projet Cœur de ville, qui, en refaçonnant les rues et les commerces du centre, vise à maintenir la population dans Argentan.

Lire aussi : VIDEO. L’entrée principale du champ de foire d’Argentan déplacée

Près de 4 M € investis

L’intervention de l’État, de la région Normandie et du département a permis de bénéficier de subventions conséquentes, à hauteur de 2 M €.

En particulier des fonds européens.

Au total, le projet a coûté près de 4 M €. Comme l’ont rappelé les élus le 12 octobre, « le millefeuille des collectivités a bien fonctionné ici. »

Pour Christophe de Ballore, président du conseil départemental, « il faut mettre en avant la pugnacité et la capacité à fédérer des élus argentanais ».

En complément, il a évoqué « le lancement du recrutement de 15 médecins salariés pour le centre départemental de santé. Ils viendront en appui des médecins libéraux de l’Orne ».

Le président de la région Normandie, Hervé Morin, n’a pas voulu être en reste.

D’après lui, le conseil régional investit 15 M € pour la santé :

Un accent est particulièrement porté sur l’accompagnement des jeunes professionnels de santé, les étudiants en médecine en particulier. »

Hervé Morin veut comme cela « offrir la totalité de la gamme des professionnels de santé ».

Il souhaite que « les questions de santé puissent être plus traitées à l’échelon territorial. »

 

« Subventionner l’installation, sans contrepartie, est inefficace »
Le docteur Laurent Moisant fait partie des 4 médecins généralistes installés désormais au pôle de santé. Il se réjouit de cette infrastructure qui permet « de mutualiser les moyens », et d’accueillir de nouveaux arrivants comme Miguel Alvarez, en poste depuis le 1er juillet.
Si Laurent Moisant est convaincu de l’intérêt d’un tel équipement, il n’en reste pas moins lucide sur la difficulté de faire venir de nouveaux praticiens. « J’interviens moi-même en tant qu’enseignant à la faculté de médecine de Caen auprès d’internes de 9e année. »
Trop de patients
Ayant sondé ses étudiants, il constate que les freins à l’installation de jeunes médecins dans l’Orne, comme dans beaucoup de départements ruraux, sont toujours les mêmes : l'(im)possibilité de trouver du travail pour le conjoint, l’attrait de la ville, les commodités (transport, activités culturelles…). S’ajoute à cela « une certaine peur d’être submergé de patients ». Une conséquence du nombre important de départs à la retraite.
Depuis longtemps, Laurent Moisant se débat pour faire entendre son point de vue : « On ne pourra avoir une répartition homogène des généralistes sur un territoire que si l’on instaure des règles de répartition et d’installation ! » Pour lui, « distribuer des primes de quelques dizaines de milliers d’euros pour l’installation, sans contrepartie, est inefficace ». Par contrepartie, il entend « une juste réponse qui passe par l’engagement d’exercer un certain nombre d’années sur le site initialement subventionné. »
Il verrait d’un bon œil que « les nouveaux médecins assurent 3 années de remplacement après leur thèse ».
Offre plus large
Une chose est claire. Les attentes des jeunes médecins généralistes ne rejoignent pas toujours les besoins de la population locale. Celle-ci est vieillissante dans les départements ruraux, et nécessite une offre de soins de plus en plus large.
Selon les statistiques, la France compte aujourd’hui 2 millions de personnes âgées. Elle en totaliserait 4,2 millions dans 30 ans… Il faudra bien un jour peut-être imposer plus de pragmatisme à la communauté médicale.

A Plumelin, Benoit Le Falher valorise les algues

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Dans la famille Le Falher, on a l’esprit d’entreprise. « On peut effectivement dire qu’on a ça dans les gènes !… », s’amuse Benoit.

Son grand-père, Félix, est à l’origine du cidre Royal Guillevic. Serge, son père, est à la tête de « la Fruitière de Colpo » : il produit des confitures et pâtes de fruits connues dans toute la région. Et lui-même a créé sa propre entreprise, Ty algues, il y a un an.

Le siège de l’entreprise est à son domicile, mais il utilise les locaux et les machines de l’entreprise familiale pour la production, avec, il ne le cache pas, l’idée de prendre la succession de son papa lorsque celui-ci prendra sa retraite (tout en continuant de développer Ty algues en parallèle).

Poussé par ses clients

Son entreprise, Benoit l’a lancée parce qu’il voulait être entrepreneur avant 30 ans, et qu’il a senti que les algues étaient quelque chose d’intéressant et de recherché. Sa curiosité a été piquée et il s’est formé, en autodidacte, pour maîtriser son sujet. Il a planché sur son projet pendant près de cinq ans !

Lire aussi : Fruitière de Colpo : une croissance à trois chiffres

« J’ai vraiment été encouragé par mon épouse, qui travaille désormais à mi-temps avec moi, et par mes clients », raconte Benoit qui est en CDI à la Fruitière depuis huit ans. C’est d’ailleurs à leur contact, pendant ses tournées, que ses clients l’ont poussé à se lancer.

Déshydratées ou en préparation

Un an après la création de Ty algues, il a lancé différents produits : des algues déshydratées en sachets et des algues transformées « en moutarde, avec du gros sel, et à travers des préparations pour l’apéritif. »

Pour cela il n’utilise que trois espèces d’algues : la laitue, la dulse et la nori, « pour leurs qualités. » Il privilégie des algues « bretonnes », mais se trouve parfois obligé d’aller chercher plus loin. 

Cette année, vu la chaleur, on risque d’en manquer… », ne cache pas le jeune chef d’entreprise.

C’est lui qui a élaboré ses recettes, seul, dans sa cuisine. « Puis je les teste auprès des copains ! » Il lui faut parfois plusieurs essais avant d’obtenir le produit final, « qui est toujours différent lorsqu’on travaille de petites quantité, ou en grosse, ici au labo. »

Déjà une centaine de clients

Il compte déjà 20 références, et travaille sur de nouvelles, notamment sur un court-bouillon. « Mais Benoit est très pointilleux ! Il fait toujours des choix bien réfléchis », sourit Justine, son épouse.

Lire aussi : Centre-Morbihan. 21 candidatures reçues pour Talents du territoire 2019

En cuisine, l’algue apporte une touche iodée. « A la cuisson, des pâtes ou du riz par exemple, on a l’impression d’avoir une odeur de marée, puis le goût diminue en bouche. Il y a un intérêt nutritionnel, et cela va de pair avec l’envie des gens de manger plus sainement. »

Ty algues est sur de bons rails. Elle compte déjà une bonne centaine de clients. « C’est une jeune entreprise, nous souhaitons la faire progresser, et grâce aux retours de nos clients nous avançons », se réjouit le jeune entrepreneur, serein.

A noter. Benoit Le Falher fait partie des nominés au concours Talent du territoire dont les résultats seront proclamés le jeudi 28 novembre à Baud.


Jura. Concours Fibois BFC, les écoles de Montmorot et de Champagnoles primées

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L'extension de l'école de Montmorot par une structure bois

L’extension de l’école de Montmorot par une structure bois (©Voix du Jura)

Deux réalisations jurassiennes ont reçu, mercredi 16 octobre 2019 à Montmorot, un prix au concours « Franchement Bois » décerné par Fibois Bourgogne-Franche-Comté.

Cinquante-sept réalisations ont été présentées à ce concours réunissant les architectes et les entreprises impliqués dans la construction bois, mais dix seulement ont été primées.

Pour le Jura, dans la catégorie « Apprendre », il s’agit de la construction du groupe scolaire de Champagnole, réalisée par le cabinet Tectoniques, qui pour son impressionnant préau en bois et en forme de cloître, a également reçu un prix national ; dans la catégorie «  extensions apprendre », c’est le cabinet d’architecture Zou, de Lons-le-Saunier, qui a été récompensé pour sa réalisation de l’extension de l’école de Montmorot, lieu où se tenait la remise des prix. Pour cette réalisation, le jury a particulièrement apprécié l’intégration de la structure bois dans un bâtiment ancien, construit en 1932.

Originalité

Deux autres réalisations jurassiennes ont été mentionnées pour leur originalité : la salle polyvalente de Chaux-des-Crotenay, réalisée par le cabinet Ladoye (une salle polyvalente en structure bois installée au coeur du village) et la rénovation du Tribunal d’instance de Lons-le-Saunier, dans l’ancienne école normale des Filles, par l’atelier Filippini.

Les autres lauréats sont :

  • Lauréat travailler / accueillir : ABW WARNANT & JC BOUNON pour le centre d’imagerie médicale IRM de l’Avallonnais (89)
  • Apprendre – se divertir, lauréat accueillir : Vincent ATHIAS pour l’espace Robert Poinsot à Bèze (21)
  • Habiter ensemble, lauréat habiter ensemble : L’Atelier Zéro Carbone Architectes pour le village Seniors de Neuilly-les-Dijon (21)
  • Habiter une maison (petits et grands espaces), lauréat habiter une maison : Vincent Pinssezu pour la maison K à La Ferté Loupière (89)
  • Réhabiliter, lauréat projet global : Tectoniques pour la rénovation et surélévation du siège de Régilait à Saint Martin Belle Roche (71)
  • Aménager, lauréat aménagement d’intérieur : La SCPA Perche-Bougeault pour la réalisation des locaux périscolaires de Corgoloin (21)
  • Lauréat monument historique : Pierre Guillaume pour l’aménagement du musée de Champlitte (70)
  • Lauréat aménagement extérieur : L’Atelier d’Architecture Correia et Associés pour la halle contemporaine en bois de Anost (71)

Le jury

Pour cette deuxième édition du concours, le jury aura été constitué de Jacky Boucon (président) accompagné de Claude Hennequin (Menuiserie Virot) au titre de la FFB, Philippe Covre (Covre Charpente) au titre de la CAPEB, Danny Vie (Institut européen de formation – Compagnons du tour de France), Florence Clément (CAUE 39) au titre de l’URCAUE, Gilles Garby (IKOS Consultant) au titre de l’UNSFA, et Nathalie Mionetto (FCBA).

Le représentant de l'atelier Zou (Lons-le-Saunier) avec le maire de Montmorot

Le représentant de l’atelier Zou (Lons-le-Saunier) avec le maire de Montmorot (©Voix du Jura)

Coupe du monde. Plusieurs surprises dans la compo de l'Angleterre face à l'Australie

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Le pilier Joe Marler débutera sur le banc de touche de l'Angleterre pour le quart de finale contre l'Australie.

Le pilier Joe Marler débutera sur le banc de touche de l’Angleterre pour le quart de finale contre l’Australie. (©Icon Sport)

On pensait qu’Eddie Jones comptait sur son duo Ford-Farrell pour l’ensemble de la Coupe du monde au Japon. Le sélectionneur anglais a décidé de revoir ses plans à l’aube de son quart de finale face à l’Australie samedi 19 octobre à Oita. En effet, le capitaine Owen Farrell glisse du centre à l’ouverture, et George Ford débutera de ce fait sur le banc des remplaçants. Un coup dur pour le joueur de Leicester, performant lors de ses trois titularisations en n°10 lors des phases de poules.

Lire aussi : Coupe du monde. Les All Blacks avec Retallick, mais sans Williams face à l’Irlande

Manu Tuilagi fera la paire au centre avec Henry Slade, pas épargné par les pépins physiques ces derniers temps. Un choix risqué de la part d’Eddie Jones, qui doit toutefois bien avoir une idée derrière la tête. Le triangle d’attaque sera très dangereux, avec les May, Watson et Daly.

Mako Vunipola titulaire

Devant, le pack anglais demeure très, très épais. Notons le retour au poste de pilier gauche de Mako Vunipola, Joe Marler débutant sur le banc des remplaçants. Reste à voir dans quel état sera l’aîné des frères Vunipola, longtemps blessé et qui n’a fait qu’une petite entrée en jeu contre l’Argentine durant ce Mondial.

Lire aussi : Coupe du monde. Ovale Masqué a revu France – Angleterre de… 2011 !

Enfin, en deuxième ligne, Courtney Lawes a été préféré à George Kruis. L’indispensable Maro Itoje sera bien là.

Le XV de départ : Daly ; Watson, Slade, Tuilagi, May ; (o) Farrell, (m) Youngs ; Underhill, B. Vunipola, Curry ; Lawes, Itoje ; Sinkler, George, M. Vunipola.
Remplaçants : Cowan-Dickie, Marler, Cole, Kruis, Ludlam, Heinz, Ford, Joseph.

Coupe du monde. L'Afrique du Sud retrouve Cheslin Kolbe pour son quart face au Japon

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Remis de sa blessure à une cheville, le Sud-Africain Cheslin Kolbe sera titulaire pour le quart de finale face au Japon.

Remis de sa blessure à une cheville, le Sud-Africain Cheslin Kolbe sera titulaire pour le quart de finale face au Japon. (©Icon Sport)

Énorme ouf de soulagement pour les supporters sud-africains : Cheslin Kolbe est sur pied ! L’ailier du Stade Toulousain sera titulaire pour le quart de finale tant attendu face au Japon, le pays hôte, dimanche 20 octobre. Il avait été touché à une cheville lors du match de poule remporté face à l’Italie, et n’avait pas été aligné pour la rencontre contre le Canada.

Lire aussi : VIDEO. Expulsé pour un geste dangereux, le Canadien Larsen s’excuse dans le vestiaire sud-africain

Ce n’est pas bien compliqué : le sélectionneur Rassie Erasmus a aligné la même équipe que celle qui avait affronté l’Italie le 4 octobre dernier. Ce match était capital pour les Springboks dans l’optique de la qualification, après la défaite lors de leur première rencontre face aux Néo-Zélandais.

Marx sur le banc

Probablement meilleur talonneur du monde, Malcolm Marx débutera à la surprise générale sur le banc de touche. Tout comme le pilier gauche et ancien Bordelais Steven Kitshoff. Nul doute qu’Eramus compte sur leur dynamisme pour contrer la furia japonaise lors de la dernière demi-heure du match.

Lire aussi : VIDEO. Le magnifique essai en solitaire du demi de mêlée de l’Afrique du Sud Cobus Reinach

Notons par ailleurs que le sélectionneur sud-africain a opté pour un banc composé de six avants et deux trois -quarts. Auteur d’un triplé supersonique face au Canada, le demi de mêlée Cobus Reinach, futur joueur de Montpellier, assistera à la rencontre depuis les tribunes du Tokyo Stadium.

Coupe du monde. L'Irlande peut-elle le faire avec une telle compo face aux All Blacks ?

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L'Irlande se présentera avec Murray, Sexton et Henshaw pour affronter les All Blacks en quart de finale de Coupe du monde.

L’Irlande se présentera avec Murray, Sexton et Henshaw pour affronter les All Blacks en quart de finale de Coupe du monde. (©Icon Sport)

Forcément, l’Irlande aurait bien aimé éviter l’épouvantail néo-zélandais dès les quarts de finale de la Coupe du monde. Mais en terminant deuxième de la poule A, derrière le Japon, le XV du Trèfle doit se résoudre à affronter les All Blacks, doubles champions du monde en titre, samedi 19 octobre à Tokyo. Un match qui fait saliver, soyons honnête.

Lire aussi : Coupe du monde. Les All Blacks avec Retallick, mais sans Williams face à l’Irlande

Le sélectionneur néo-zélandais de l’Irlande, Joe Schmidt, a dû composer avec la suspension de son centre Bundee Aki. C’est Robbie Henshaw qui fera la paire avec Garry Ringrose. Sur le papier, c’est loin d’être moche. 

Murray-Sexton, 56e du nom

Forcément, le point d’interrogation, c’est l’état de santé de Jonathan Sexton. Le joueur du Leinster, toujours en délicatesse avec son physique, sera bien là, et formera l’habituelle charnière irlandaise avec Conor Murray. Un duo aligné ensemble pour la 56e fois sur la scène internationale. Ce n’est pas rien, et elle aura forcément un rôle à jouer pour contrer le jeu des Néo-Zélandais.

Lire aussi : VIDÉO. Tout le Japon exulte après l’exploit de son équipe face à l’Irlande !

Le pack, lui, c’est du solide. Et il a de sérieux arguments à faire valoir, avec les Healy, Best, Furlong, O’Mahony ou Stander. A l’arrière, prime à l’expérience avec Rob Kearney, sur courant alternatif ces derniers temps. Jordan Larmour, lui, sera sur le banc. S’il est une équipe qui peut faire tomber les All Blacks, c’est bien l’Irlande. Cette dernière l’a fait deux fois lors de leurs trois dernières rencontres…

Le XV de départ : Kearney ; Earls, Ringrose, Henshaw, Stockdale ; (o) Sexton, (m) Murray ; Van der Flier, Stander, O’Mahony ; Ryan, Henderson ; Furlong, Best, Healy.
Remplaçants : Scanell, Kilcoyne, Porter, Beirne, Ruddock, McGrath, Carbery, Larmour.

Ce grand magasin va fermer au centre commercial Saint-Sébastien de Nancy et Muse à Metz

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Le centre commercial Saint Sébastien de Nancy (à gauche) et Muse à Metz (à droite).

Le centre commercial Saint Sébastien de Nancy (à gauche) et Muse à Metz (à droite). (©Nicolas Zaugra/ Lorraine Actu)

Clap de fin pour l’enseigne italienne PittaRosso. Ce magasin de chaussures (femmes, hommes, enfants, sports) mais aussi de maroquinerie (valises, accessoires, sacs…) s’apprête à fermer ses portes dans la région. Implantée à Nancy (au centre commercial Saint-Sébastien) et à Metz (à Muse), elle doit liquider ses stocks d’ici la fin de l’année. 

Selon nos informations, le magasin de Nancy doit fermer le 7 novembre 2019 et celui de Metz dans la foulée. Ainsi, la grande cellule du Saint-Sébastien (sur deux étages) sera bientôt vide. Actuellement, l’enseigne brade ses articles. Il y a -60% sur l’ensemble du magasin

A Nancy, elle va laisser plus de 1 200m² dans une cellule qui a longtemps accueilli la librairie Chapitre, elle aussi victime de l’érosion du marché du livre pour les ventes physiques. 

Lire aussi : Commerces à Nancy : 364 ouvertures depuis 2014 selon la Ville, l’opposition dénonce une « autosatisfaction »

Et aussi toute la France ?

La fermeture de Nancy et Metz ne serait pas isolée. La marque traverserait de grandes difficultés sur le marché français et s’apprêterait à fermer l’ensemble de ses points de vente en France, selon plusieurs salariés. Une information qui n’est pas confirmée par la direction nationale, impossible à joindre. 

Le groupe possède plusieurs magasins dans les grandes villes notamment dans la banlieue de Toulouse, à Bordeaux, à Marseille, Montpellier, Clermont-Ferrand, Tours, en banlieue parisienne ou encore à Rouen, 

PittaRosso est un des « principaux acteurs dans le domaine du commerce de détail de chaussures et articles de maroquinerie ». Une entreprise italienne de « dimension internationale » avec plus de 140 points de vente en Italie, France, Croatie et Slovénie, selon le site internet officiel de la marque. 

Le magasin de Nancy est située à l'étage du centre commercial Saint-Sébastien, sur deux niveaux.

Le magasin de Nancy est située à l’étage du centre commercial Saint-Sébastien, sur deux niveaux. (©Nicolas Zaugra/ Lorraine Actu)

Lubrizol. Avec 23 usines Seveso, comment Le Havre est-il préparé à une catastrophe ?

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La ZIP du Havre comporte 23 sites Seveso, dont 16 classés seuil haut. Au total, 300 entreprises cohabitent sur la zone industrialo-portuaire.

La ZIP du Havre comporte 23 sites Seveso, dont 17 classés seuil haut. Au total, 300 entreprises cohabitent sur la zone industrialo-portuaire. (©Marie-Charlotte Nouvellon/76actu)

L’incendie de l’usine Lubrizol de Rouen (Seine-Maritime), le 26 septembre 2019, a ouvert une brèche de réflexion au Havre et proches alentours. Et pour cause : avec 23 sites Seveso (sur les 75 de la Seine-Maritime) dans la zone industrialo-portuaire (Zip), dont 17 de niveau seuil haut, la cité Océane appartient à la catégorie des plus grosses villes industrielles du pays. Et la question de la réponse collective à la catastrophe industrielle inévitable – désormais anticipée par le plan de prévention des risques technologiques (PPRT) – n’a jamais cessé de se poser.

Lire aussi : Des analyses de sang « anormales » pour quelques pompiers intervenus sur l’incendie de Lubrizol

32 000 salariés au quotidien sur la Zip

Parmi les activités retrouvées, de la pétrochimie (Total, Shmpp), de la chimie (Lubrizol, Chevron Oronite, Yara, Alkion, Total Fluides, Omnova), mais aussi du stockage à risque (CIM, Sepp, Care) ou encore de la métallurgie (Eramet). La liste n’est pas exhaustive, sans compter sa proximité avec la zone de Port-Jérôme. Quid du cocktail de risques ? Ils sont les mêmes qu’ailleurs : toxiques, thermiques et de surpression.

Alors que le plan particulier d’intervention (PPI) n’a jamais été déclenché par la préfecture, l’enjeu de protection des populations n’est pas moins fort que par le passé. Au quotidien, 32 000 salariés font ainsi la bascule entre les territoires urbains et l’espace industrialo-portuaire, long de 27 kilomètres et large de cinq. Touristes, riverains, routiers ne sont pas inclus dans ce comptage.

Au sein du territoire de la Zip cohabitent donc des sites classés, parfois séparés les uns des autres par des entreprises non jugées à risque, mais dont le personnel est exposé au quotidien, a fortiori en cas d’accident majeur.

Plus largement, un bassin de population, doté d’environ 300 000 âmes, gravite autour de la Zip du Havre. La réponse aux risques encourus est donc venue d’un document d’anticipation, le PPRT, qui a vu le jour, sur décision préfectorale et après concertation avec tous les acteurs de la zone, le 17 octobre 2016. À cette heure, sa mise en oeuvre n’est pas terminée.

Lire aussi : TRIBUNE. Onze associations et syndicats ne veulent « plus jamais ça », après Lubrizol

Les entreprises de la Zip, premières ciblées par les risques

Rendu possible par la loi Risques de 2003 (elle-même initiée par la catastrophe d’AZF de Toulouse), ce document administratif – souvent confondu avec le PPI qui est lui un plan de déclenchement des secours après accident majeur – réglemente le bâti dans quatre zonages sensibles définis au sein de la Zip.

Le rouge, placé au plus proche des sites Seveso seuil haut, induit des mesures foncières : expropriations, droit de délaissement. Une quarantaine d’entreprises sont aujourd’hui concernées. Elles ont jusqu’à l’automne 2022 pour annoncer leur décision : soit elles quittent la Zip (moyennant replacement), soit elles assurent de gros travaux de protection des accueils de personnels.

Lire aussi : INTERVIEW. Le député Christophe Bouillon à la tête de la mission d’information sur Lubrizol

CARTE. Le PPRT de la zone industrialo-portuaire du Havre :

Pour la zone bleue, nettement plus étendue, mais moins exposée, des plans d’action en vue de protéger les salariés seront obligatoirement à fournir d’ici 2021. Au total 250 établissements, de toutes tailles, sont concernés. La zone verte possède des recommandations semblables, mais leur caractère est moins impératif.

Synerzip, décisive pour la protection des riverains

Pour ce faire, un acteur majeur est en charge de la mise en œuvre du document auprès des entreprises locales : l’association Synerzip-LH, définie par la préfecture comme structure de gouvernance. La formule est propre au Havre. Les 17 sites Seveso seuil haut ont tous participé à la fondation de cette association qui concerne toutes les entreprises. À cette heure, elles sont 120 sur les 300 de la Zip à adhérer au projet.

Outre des recueils de consignes, l’association se charge de former, d’accompagner tous les types et formats d’entreprises vers le PPRT et ses impositions. Elle guide des exercices, fait aussi se concerter les acteurs impactés.

Lire aussi : La ministre Agnès Buzyn le reconnaît : après l’incendie de Lubrizol, Rouen « est clairement pollué »

Après trois années de travail, Jean-Michel Villeval, le directeur général de Synerzip observe :

Toutes les entreprises de la ZIP ne sont pas entrées dans le dispositif de protection de la même façon, avec la même vitesse.

Certaines ont même fait le choix de répondre aux exigences sans solliciter l’aide de l’association. Ces dernières prennent-elles un risque à œuvrer de leur côté ? « Il faudra demander au juge en cas d’accident…, soupire le responsable. Vous êtes dans le cadre d’un PPRT qui nécessite un certain nombre d’actions. Vous pouvez y venir, ne pas y venir, c’est votre choix car l’adhésion n’est pas obligatoire. » Mais il faudra « fournir des preuves si jamais elles doivent rendre des comptes ».

« L’accident va se produire, mais on ne sait pas quand »

De même, ce temps de latence dans l’application du PPRT pose-t-il un problème vis-à-vis de la sécurité ? « On peut voir le verre à moitié vide et se dire que cela n’est pas raisonnable. À l’inverse, si tout avait été réalisé plus vite, aurait-on eu la même exigence dans l’accompagnement ? Je ne sais pas. » « Le temps qu’on y consacre maintenant est un bénéfice pour la suite », estime Jean-Michel Villeval.

Jean-Michel Villeval dirige l'association de gouvernance Synerzip depuis ses débuts.

Jean-Michel Villeval fait face à la Zip du Havre. Cet ancien sapeur-pompier dirige l’association de gouvernance Synerzip depuis ses débuts, en 2015. (©PL/76actu)

Il rappelle : « La Zip du Havre est consciente des risques auxquels elle peut être confrontée en cas d’accident. Il faut qu’on s’y prépare ensemble. On peut considérer qu’en cas d’accident, la Zip du Havre aura des réponses à apporter. Je n’irais pas vous dire la même chose en cas de catastrophe : c’est malheureusement l’accident qui écrira l’histoire. À nous de nous y préparer. »

Olivier Clavaux, président de Synerzip et également directeur général de l’usine Chevron-Oronite, abonde : « Le risque zéro n’existe pas. L’accident va se produire, il n’y a pas de doute. On ne sait juste pas quand ça va se produire. Nous essayons donc de repousser la date le plus loin possible et de limiter au maximum les conséquences. »

Lire aussi : Lubrizol à Rouen : 4 252 tonnes de produits ont brûlé chez Normandie Logistique

Pour le dirigeant, la préparation à la crise continue de passer par l’inclusion des populations à la problématique. « Nous devons expliquer les risques aux gens. Mais il faut aussi que les gens voient la valeur ajoutée de nos activités, notre participation à la valeur sociétale. Car si les gens ne voient que des inconvénients, ils n’accepteront pas de cohabiter avec nous. »

« Le Havre, un exemple à suivre »

Du côté de l’Association nationale des communes pour la prévention des risques technologiques majeurs (Amaris) et de sa déléguée générale, on ne réfléchit pas par le doute : « Les acteurs de la gestion de crise se préparent à ne pas être prêts à la catastrophe industrielle, analyse Delphine Favre. Je me demande si la catastrophe, ce n’est pas quand on considère qu’on est prêt. »

Au sein « d’un territoire qui n’est pas du tout en retard », elle préfère louer « des acteurs qui se donnent les moyens d’agir ». Et Delphine Favre de poursuivre : « À Gonfreville l’Orcher, il y a les AlertBox. Ce sont des initiatives qu’on ne retrouve pas partout [en France, NDLR] ». Sur son site internet, Amaris vante au sujet de la Zip « un exemple à suivre pour l’ensemble des PPRT ».

« La question de la mise en protection des salariés dans les entreprises est peu traitée sur le plan national. Là-dessus, Le Havre possède une longueur d’avance, complète la déléguée générale. Il doit cela à son passé. Il existe tout un historique sur la zone, notamment grâce au travail de la CCI. Les acteurs avancent vite, ils peuvent s’appuyer sur des relations qui sont tissées depuis 30 ans. »

Pour les habitations, l’État n’a « pas de dispositif de contrôle »

S’il semble difficile d’estimer le pourcentage de mise en œuvre du PPRT, les chantiers à venir passent désormais par « la consolidation des plans de mise à l’abri sur les sites », juge Synerzip. « Afin que tous puissent disposer d’un plan interne pour se mettre en sécurité le jour où nous affronterons un accident, ensemble. » En ce sens, de nombreux exercices internes, au sein des entreprises, sont mentionnés par Alerte Estuaire.  « Les renforcements de la protection du bâti sont aussi à finaliser. Il faudra enfin conclure la mise en œuvre de l’outil Zip Alerte. »

Sur l’alerte, outre le dispositif Cignale (réseau de sirènes) ou le numéro vert « Allô Incendie », chaque site Seveso a désormais l’obligation de mettre à l’abri ses riverains via un plan dédié (PMA-AE). Synerzip a initié une interface simplifiée nommée Zip Alerte. Elle fonctionne entre entreprises, de façon à ce que chacune puisse se prévenir en cas de début d’accident non-maîtrisé, à l’aide d’un carnet d’adresses de voisins adapté.

Un PPRT achevé d’ici la fin d’année 2020 ?

Par ailleurs, 300 logements évoluent dans la zone du PPRT. Ils se situent tous dans un secteur d’habitations populaires, placé sur la commune de Gonfreville-l’Orcher, en zonage bleu. Des travaux leur ont donc été prescrits par l’État. « Les habitants ont l’obligation de les réaliser », prévient Delphine Favre et Amaris. Problème : « Aujourd’hui, l’État n’a pas prévu de dispositif de contrôle, ni de système de sanctions. S’ils ne font pas ces travaux, la sanction c’est l’accident. »

Jean-Michel Villeval « espère que notre PPPRT sera achevé 100 % d’ici la fin d’année 2020 » :

On est un peu plus forts qu’hier, moins que demain. On avance. La technologie n’est pas la finalité. La finalité, c’est l’humain. Ici, la sécurité est l’affaire de tous.

Lire aussi : Incendie de Lubrizol, amiante : ces gens du voyage dénoncent leur traitement, près de Rouen

Raismes. Un homme gravement blessé après avoir été renversé sur un passage piéton

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Un homme de 75 ans a été gravement blessé à Raismes (Nord) après avoir été renversé par une voiture.

Un homme de 75 ans a été gravement blessé à Raismes (Nord) après avoir été renversé par une voiture. (©Illustration/Actu.fr)

Un grave accident s’est produit à Raismes (Nord) ce jeudi 18 octobre 2019. Aux alentours de 19 h 30, un homme de 75 ans a été renversé par une voiture alors qu’il se trouvait sur un passage piéton.

Lire aussi : Violente dispute entre voisins à Raismes, un homme se fait percuter par une voiture

Graves blessures

La victime a été projeté suite au choc. Rapidement sur les lieux, les sapeurs-pompiers de Raismes et Anzin ont pris en charge la victime et l’ont transportée vers le centre hospitalier de Valenciennes.

Il a été gravement blessé, touché à la tête, aux poignet et tibia. Une enquête a été ouverte afin de comprendre les circonstances de cet accident.

Les dépistages effectués sur le conducteur se sont révélés négatifs », précise une source judiciaire.


En Pays de la Loire, les financeurs solidaires cherchent des entrepreneurs

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Une dizaine de Cigales cherchent fourmis.

Une dizaine de Cigales cherchent fourmis. (©L’Hebdo de Sèvre et Maine)

Les Cigales sont des groupes de particuliers qui décident de s’investir ensemble pour le développement de leur territoire. Ce groupe de citoyens investit des fonds dans un projet entrepreneurial, et l’accompagne dans la durée. 

Les Cigales des Pays de la Loire organisent des rencontres dans plusieurs secteurs des Pays de la Loire, dans le cadre du Mois de l’Economie sociale et solidaire. Ces rencontres ont pour objectif de mettre en relation des porteurs de projets, ou des entreprises en recherche de financement, avec des investisseurs solidaires locaux. 

Lire aussi : Vous avez un projet, vous cherchez des financements ? Pensez Cigales !

« Les Cigales investissent en fonds propres dans des projets ayant une plus-value sociale, environnementale ou culturelle, sur leur territoire », indique l’association régionale des Cigales des Pays de la Loire. 

Durant ces temps de rencontres, un échange d’environ une heure sera proposé entre deux financeurs et le porteur de projet. 

Des rencontres dans 11 communes

Les rencontres « Cigales cherchent fourmis » auront lieu dans plusieurs communes de la région : 

  • A Angers : samedi 19 octobre et dimanche 20 octobre au parc des expositions
  • A Cholet : samedi 9 novembre au restaurant Les papilles font de la résistance
  • Dans le Vignoble nantais : samedi 9 novembre, à l’espace du Pampre d’or, à Monnières
  • A Laval : vendredi 15 novembre, à La croisée
  • A Mayenne : vendredi 15 novembre, à la salle du Grimaldi
  • A Château-Gontier : adresse à confirmer
  • Au Mans : samedi 16 novembre, au Centre d’étude et d’action sociale de la Sarthe (CEAS)
  • A La Flèche : samedi 16 novembre, au Cogito
  • A Nantes : samedi 16 novembre, au Solilab
  • A Saint-Nazaire : samedi 16 novembre, à la salle Léonard de Vinci
  • A La Roche-sur-Yon : samedi 16 novembre, dans les locaux d’Habitat et humanisme. 

En 2018, les 50 Cigales des Pays de la Loire ont apporté 110 000 € à l’ensemble des entreprises sélectionnées sur leur territoire. Une Cigale apporte, en moyenne, 3 000 € à un projet, le plus souvent en capital. 

Renseignements par mail : contact.acpl@laposte.net. 

Des aides pour ADS à Saint-André-de-l'Eure

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L'atelier du tri à Saint-André-de-l'Eure, un des sites majeurs pour l'insertion dans le canton.

L’atelier du tri à Saint-André-de-l’Eure, un des sites majeurs pour l’insertion dans le canton.

L’association emploie plus de 20 personnes en insertion dans son atelier du tri, situé zone de la Croix Prunelle.

Les boutiques Infini-frip, notamment celle de Saint-André-de-l’Eure, sont alimentées par l’atelier. « Nous avons 73 conteneurs de récupération de vêtements disposés dans différentes communes et nous collectons plus de 350 tonnes de textiles chaque année, qui sont triées dans l’atelier, avant d’être revendues. Tout ce qui ne sera pas vendu part en Afrique. Rien ne se perd » expliquent les responsables.

Lire aussi : Infini’Frip. L’habit ne fait pas le moine, mais la réinsertion à Breteuil

Mardi, les délégués communautaires d’Évreux Portes de Normandie ont porté de 2 000 à 5 000 € l’aide qu’ils apportent à ADS, « une association qui fait un boulot formidable en matière d’insertion » selon Gérard Silighini.

Depuis 2018, l’association doit faire face à la fin de la gratuité du traitement par incinération des déchets textiles qui ne peuvent pas être valorisés autrement. Le SETOM a mis fin à cette gratuité en avril 2018 et l’association a sollicité un soutien financier auprès de l’EPN, pour l’aider à assurer le traitement de ses déchets textiles ultimes. Rosine Coulong, vice-présidente de l’EPN en charge des déchets, a estimé « qu’il valait mieux apporter cette aide à ADS, plutôt que de retrouver ces déchets dans les bennes ».

Les délégués communautaires ont décidé d’octroyer une subvention de fonctionnement à l’association ADS Insertion, d’un montant de 14 500 €.

Manche : une sortie de route impressionnante !

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La conductrice s'est fait une belle frayeur.

La conductrice s’est fait une belle frayeur. (©La Presse de la Manche)

Ce vendredi 18 octobre, aux environs de 10 h,  une jeune femme a perdu le contrôle de sa voiture Renault Clio, sur la RD 57, entre Graignes-Mesnil Angot et Saint Jean de Daye au lieu-dit le Mont Auger.

La voiture a mordu la berne sur quelques mètres avant de se retourner à la sortie d’un virage, connu pour être dangereux.

Lire aussi : Piétonne renversée, cycliste percuté… Des accidents de la circulation en série à Cherbourg

Chaussée glissante

Les circonstances restent à déterminer, mais la route humide, rendue glissante par la présence de feuilles et peut-être une vitesse non adaptée, sont probablement les causes de cet accident qui n’a pas fort heureusement pas fait de blessé.

De notre correspondant Michel Leguelinel

Victor Abbou, invité à Saint-Sébastien-de-Morsent

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Victor Abbou

Victor Abbou (© Philippe Lemaire)

Dans le cadre de son cycle En Signe de rencontre, la médiathèque municipale du Boumerang propose un entretien avec Victor Abbou, en présence d’un interprète LIESSE (Service d’interprètes français/langue des signes française).

Auteur du livre Une clé sur le monde, Victor Abbou est né sourd. Il découvre la langue des signes française (LSF) seulement à l’âge de 9 ans. Dans son ouvrage, il raconte comment, une fois devenu adulte, l’expérience du théâtre en langue des signes lui est apparue comme une révélation. « Notre langue n’était reconnue par personne, elle était jugée sommaire, basique, on estimait que ce n’était qu’un langage. J’avais souvent été la cible de railleries de la part des entendants quand je m’exprimais en langue des signes. Le regard des passants dans la rue était si pesant que la plupart d’entre nous avaient décidé de n’utiliser leurs mains pour communiquer qu’une fois arrivés à la maison ».

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Au-delà du domaine artistique, Victor Abbou a été un des moteurs du Réveil des sourds en France en soutenant la visibilité de la communauté sourde dans les médias, le développement de l’enseignement bilingue LSF/français dans les écoles, la diffusion de la LSF au-delà de cette même communauté ainsi que la professionnalisation des interprètes, garantie de sérieux pour faire le pont entre deux mondes.

Rencontre avec Victor Abbou samedi 19 octobre de 14 h 30 à 16 h au Boumerang de Saint-Sébastien-de-Morsent. Entrée libre. Contact : 02 27 34 11 30 ou bibliotheque@ville-saintse27.fr.

Sarthe : les 13 commandements du bon cueilleur de champignons

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Tentés par une petite cueillette ? Crédit photo : Le Républicain.

Tentés par une petite cueillette ? Crédit photo : Le Républicain.

La maison de l’Homme et de la Forêt Carnuta de Jupilles vous propose deux séances de découverte des champignons, samedi 19, et samedi 26 octobre, à 14 h 30.

« Octobre est la meilleure période de l’année pour les champignons. Rien de tel qu’une escapade forestière en famille pour découvrir les champignons de nos forêts avec un agent de l’ONF, Office National des Forêts », invite Carnuta.

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13 commandements

Et l’Office de tourisme de la Vallée du Loir de rappeler les 13 commandements du bon cueilleur de champignons.

  • Il ramasse ce dont il a besoin pour sa consommation familiale.
  • Il respecte les panneaux.
  • Il demande l’autorisation au propriétaire.
  • Il évite de piétiner les sous-bois car cela tue les champignons en éliminant le mycélium.
  • Il se garde de pénétrer dans les semis et plantations.
  • Il cueille le champignon avec précaution en coupant le pied avec un couteau, au-dessus du sol.
  • Il se renseigne sur les champignons comestibles et vérifie auprès d’un pharmacien s’il a le moindre doute !
  • Il ne détruit pas les champignons dangereux. Les champignons et les arbres constituent ensemble l’écosystème de la forêt.
  • Il gare son véhicule à l’entrée de la forêt et respecte les routes fermées.
  • Il respecte les lieux, les animaux, les clôtures et la flore.
  • Il ne laisse aucun détritus en forêt. Il ne fait pas de feu.
  • Il fait attention à ce que les champignons puissent se renouveler.
  • Il porte les champignons ramassés dans un panier, sans les mélanger.

Pratique

Rendez-vous à Carnuta, 2 rue du bourg ancien, à Jupilles. Tarif : 7 €, réduit 5 €, gratuit pour les moins de 3 ans. Contact et réservation : 02 43 38 10 31, carnuta@loirluceberce.fr, http://www.carnuta.fr

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