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Berthecourt : une collision entre une voiture et un cycliste fait un blessé léger

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Un blessé léger dans une collision entre une voiture et un vélo à Berthecourt, la gendarmerie sur place.

Un blessé léger dans une collision entre une voiture et un vélo à Berthecourt, la gendarmerie était sur place. (©Adobe Stock/Photo d’illustration)

Mercredi 16 octobre, à 7 h 45, rue de Noailles, à Berthecourt (Oise), le conducteur d’une voiture Nissan Qashqai percute un cycliste, qui finit au sol.

Il souhaitait tourner à gauche et n’avait pas vu le vélo qui arrivait en face.

Examen de contrôle

Légèrement blessé, ce dernier a été transporté à l’hôpital de Beauvais pour un examen de contrôle.

Le cycliste, âgé de 19 ans, est originaire de l’Oise, tout comme le conducteur de la voiture, âgé de 45 ans. 

Les militaires de la brigade de Noailles étaient sur place. 


Le vidéaste et activiste de Lyon, Vincent Verzat, est relaxé par le tribunal de Paris

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Vincent Verzat, le youtubeur originaire de Lyon (Rhône) le jour du procès à Paris.

Vincent Verzat, le vidéaste et militant écologique originaire de Lyon (Rhône) le jour du procès à Paris. (©Partager c’est sympa )

Mercredi 16 octobre 2019, Vincent Verzat, le vidéaste et activiste originaire de Lyon (Rhône) a été relaxé par le tribunal de Paris (Ile-de-France). Il était poursuivi pour avoir participé au décrochage d’un portrait d’Emmanuel Macron le 21 février 2019. 

Lire aussi : Vincent Verzat, vidéaste et activiste de Lyon, jugé au tribunal antiterroriste de Paris ce mercredi

Relaxé après avoir filmé une action 

Le présentateur de la chaîne youtube, Partager c’est Sympa et 7 autres militants du mouvement Alternatiba ont été jugés le 11 septembre 2019 par le tribunal de Paris. 

Le Lyonnais avait filmé les décrochages pour sa chaîne. Au cours du jugement, Vincent Verzat s’est défendu en invoquant son métier : vidéaste et activiste. 

Juridiquement, je suis journaliste, puisque je recueille des informations, les vérifie et les rend accessibles au public, à titre régulier et rétribué.

Alternatiba annonce être satisfait de cette décision : « C’était déjà scandaleux qu’un journaliste passe en procès alors qu’il couvrait une action ». 

500 euros d’amendes pour les militants 

Toutefois, il s’agit de la seule bonne nouvelle de la journée. Les 7 autres militants ont été condamnés à 500 euros d’amendes. Pour le mouvement Alternatiba, il s’agit de « la plus lourde peine infligée » jusqu’à aujourd’hui dans la série des procès de décrocheurs de portrait d’Emmanuel Macron.

Les militants sont plus que surpris par cette décision : « L’audience du 11 septembre avait pourtant permis d’expliquer la nécessité des actions des décrocheur.euses pour interpeller le président de la République sur son inaction face à l’urgence climatique », rappellent-ils sur Twitter. 

Ces condamnations sont d’autant plus étonnantes que fin septembre, le juge de Lyon avait reconnu d’intérêt général l’action menée par les militants. 

Lire aussi : À Lyon, les deux décrocheurs du portrait d’Emmanuel Macron sont relaxés

En effet, le 16 septembre 2019, le tribunal de Lyon avait relaxé Fanny et Pierre, deux militants décrocheurs du portrait d’Emmanuel Macron. Le tribunal avait évoqué « l’état de nécessité pour motif légitime ». 

Les militants vont faire appel de cette décision

Lire aussi : Le procès d’Alex Montvernay, militant anti-pub de Lyon est reporté à juin 2020

Pontivy : 70 nouveaux logements pour septembre 2020 !

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Christine Le Strat, maire et présidente de Pontivy communauté, et Dominique Lambecq, président de l’ESH Les Ajoncs, lors de la pose de la première pierre de la Résidence Sainte-Eugénie, à Pontivy (Morbihan), mercredi 9 octobre.

Christine Le Strat, maire et présidente de Pontivy communauté, et Dominique Lambecq, président de l’ESH Les Ajoncs, lors de la pose de la première pierre de la Résidence Sainte-Eugénie, à Pontivy (Morbihan), mercredi 9 octobre. (©PontivyJournal)

A Pontivy (Morbihan), la Résidence Sainte-Eugénie, rue des Otages (route de Stival) proposera, en septembre 2020, 46 logements pour les jeunes travailleurs et 24 logements pour personnes âgées autonomes…

La première pierre de la future résidence intergénérationnelle Sainte-Eugénie, au numéro 6 de la rue des Otages (route de Stival), est posée !

Dans le quartier de Tréleau, ces anciens bâtiments du centre hospitalier proposeront, à la fin de l’été 2020, 46 logements pour jeunes travailleurs et 24 logements en résidence seniors.

Un manque de petits logements…

Le projet de foyer de jeunes travailleurs était dans les cartons de la communauté de communes, sur Pontivy, depuis de longues années, dans une ville centre qui « manque de petits logements », explique Olivier Courtecuisse, chargé d’opérations pour l’Entreprise sociale pour l’habitat (ESH) Les Ajoncs.
Dès 2012, cet organisme HLM, spécialisé dans les résidences et foyers pour les jeunes, les personnes handicapées ou âgées, avait été consulté par le centre hospitalier, propriétaire des locaux, pour travailler sur le devenir de la Résidence Sainte-Eugénie.

Depuis, la ville attendait toujours la création de ce foyer des jeunes travailleurs. Jusqu’à la signature d’un bail emphytéotique entre l’ESH Les Ajoncs et le centre hospitalier.

Dominique Lambecq, président de L’Entreprise sociale pour l’habitat, explique :

Compte tenu de la taille de cet ensemble immobilier, nous avons travaillé sur une hypothèse économique réaliste. Avec pour objectif d’équilibrer durablement l’exploitation de ces logements sociaux, tout en proposant une offre adaptée aux besoins locaux…

Le projet…

Ces bâtiments de style napoléonien, annexe vacante depuis des années du centre hospitalier qui a aujourd’hui déménagé, qui accueillaient à l’origine un hospice, vont donc revivre, avec des juniors et des seniors…

Un foyer de jeunes travailleurs, tout d’abord, avec 46 logements (dont une partie sera en duplex) qui seront aménagés après restructuration et rénovation complète de la résidence Sainte-Eugénie.

Espaces partagés…

Une résidence seniors, également, avec 24 logements sociaux (T2) pour personnes âgées autonomes aux revenus modestes.

Huit d’entre eux seront dédiés à des retraités d’Esat (Établissements et services d’aide par le travail), qui seront reconstruits après la démolition partielle d’un des deux bâtiments de l’hospice…

Enfin, des espaces communs partagés, contigus aux deux structures, avec une salle polyvalente, une cuisine et une terrasse, accentueront le côté intergénérationnel de l’ensemble.

Les travaux de réhabilitation et de reconstruction, qui ont débuté à la fin de l’année dernière, devraient être terminés pour l’été prochain. L’accueil des premiers occupants est annoncé pour l’été 2020.

L’ESH Les Ajoncs va confier la gestion de cet ensemble immobilier à Agora Services,

précise Dominique Lambecq qui, précise :  » Cette association spécialisée dans le logement des jeunes actifs et des personnes âgées sera également chargée de l’animation du projet de vie intergénérationnel, en créant du lien entre juniors et seniors ».

Prix de revient : près de six millions d’euros !
Le prix de revient de ce projet de résidence intergénérationnelle Sainte-Eugénie est estimé à 5 844 563 €. Il est financé à hauteur de 37 % par des subventions de : l’État (416 600 €), le Fonds européen (261 893 €), la, Région (240 000 €), le Département (540 000 €), Pontivy communauté (524 000 €), la Carsat Bretagne (100 000 €), et la CAF du, Morbihan (96 000 €). À 60 % par des prêts. Et à hauteur de 148 834 € par les fonds propres de l’ESH Les Ajoncs.

Seine-et-Marne. Plusieurs voitures du personnel de la mairie de Montereau-Fault-Yonne incendiées

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Les policiers du commissariat de Montereau-Fault-Yonne explorent toutes les pistes

Les policiers du commissariat de Montereau-Fault-Yonne explorent toutes les pistes (©illustration)

Lundi 14 octobre, de 5 heures à 6 heures, quatre voitures ont été incendiées avec du produit inflammable les unes après les autres, d’abord à La Grande-Paroisse, puis à Montereau-Fault-Yonne et à Varennes-sur-Seine. Particularité : elles appartiennent toutes à des employés de la mairie monterelaise ou à leur proche. Les véhicules ont brûlé devant leur domicile. 

Les dépôts de plainte sont en cours et le commissariat de la ville est en charge de l’enquête. Conflit interne ou vengeance extérieure ? Ne disposant d’aucune revendication et d’aucun message, les policiers explorent actuellement toutes les pistes. 

Le maire, James Chéron, n’a pas souhaité s’exprimer.

Football. Coupe de France : Meaux jouera un club de Nationale 2 au 6e tour

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Le cinquième tour de la Coupe de France se joue ce week-end. Huit équipes du Calvados sont sur le pont ce dimanche.

Meaux affrontera le FC Fleury à domicile dans le cadre du sixième tour de la Coupe de France. (©Sport à Caen)

Le tirage au sort du sixième tour de la Coupe de France a été effectué mardi 15 octobre 2019 au siège de la Ligue de Paris – Île-de-France. Et Meaux, le dernier club de Seine-et-Marne encore qualifié dans la compétition, connaît son adversaire. 

Lire aussi : Football. Coupe de France : Meaux se qualifie aux tirs aux buts à Chatou

En effet, les joueurs de Samir Salah affronteront à domicile le FC Fleury, actuel quatrième du groupe B Nationale 2.

Meaux bat Chatou, Fleury vient à bout de Saint-Brice

Lors du cinquième tour, les deux équipes ont toutes les deux éliminés deux clubs de Régionale 1. Pour rappel, les Meldois se sont qualifiés pour le sixième tour de la compétition en battant l’AS Chatou à l’extérieur, dimanche 13 octobre 2019 (3-3, 5-6 TAB). Quant au FC Fleury, ils sont venus à bout de Saint-Brice, à l’extérieur (1-2). 

Pierre Brenne, président du CS Meaux : 

Ce tirage est une bonne nouvelle pour le club. Cela va nous permettre de nous confronter à une belle équipe de N2. Fleury est installé depuis plusieurs années à ce niveau. C’est un club très respecté dans la région.

Tout est possible sur un match, nous avons une grosse force mentale et collective.  Nous allons jouer les troubles-fêtes, les joueurs savent ce qu’ils ont à faire. 

Toutes les rencontres du sixième tour se joueront samedi 26 et dimanche 27 octobre 2019. Pour le moment, les deux équipes ne savent pas si le match se jouera le samedi ou le dimanche. Ce qui est sûr, c’est que le match se jouera au stade Corazza de Meaux. 

Le tirage au sort du sixième tour pour les clubs d’Île-de-France : 

AAS Sarcelles (R2) – Red Star (National), Sannois-Saint-Gratien (N2) – FC Gobelins (N2), Brétigny (R1) – Sainte-Geneviève (N2), Villemomble (R2) – Blanc-Mesnil (N3), CS Meaux (R1) – FC Fleury (N2), Viry-Châtillon (R1) – Versailles (N3), Montreuil (R2) – Gennevilliers (R2), Linas-Montlhéry (R1) – ESP. Aulnaysienne (R1), Nanterre (R2) – MAccabi Paris (R2), Noisy-le-Sec (R1) – Us Créteil Lusitanos (National). 

Lignières-Orgères : le maire candidat aux prochaines élections municipales

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Raymond Lelièvre, maire de Lignières-Orgères.

Raymond Lelièvre, maire de Lignières-Orgères. (©Le Courrier de la Mayenne)

L’échéance des élections municipales est dans moins de six mois, « il faut bien se décider ! », lance Raymond Lelièvre, maire de Lignières-Orgères.

Lire aussi : Lignières-Orgères. De nouveaux boulangers-épiciers

Parmi ses motivations, des projets à mener à terme tels que la fibre optique et l’attractivité.

 Le projet de réhabilitation de la salle des fêtes prend du retard, il ne sera terminé qu’au mois de juillet et j’ai envie de le mener à son terme ».

Parmi les difficultés de la fonction, Raymond Lelièvre avance la partie administrative parfois très complexe, la baisse des dotations et la suppression de la taxe d’habitation.

Malgré ces bémols, être maire c’est aussi selon lui, avoir la chance de rencontrer des habitants, « qui savent exprimer leur satisfaction », confortant ainsi la nécessité de s’engager.

À Saint-Hilaire-de-Chaléons, des pizzas à emporter en quelques clics

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Julie Lenouvel a ouvert son premier distributeur à pizzas, en association avec David Boudet.

Julie Lenouvel a ouvert son premier distributeur à pizzas, en association avec David Boudet.

Sur la place Éloi Guitteny, à Saint-Hilaire-de-Chaléons, un nouveau locataire a élu domicile. Il s’agit d’un distributeur de pizzas.

« Après avoir travaillé pendant onze ans au Savoyard, à Bouaye, en tant que salariés, nous avons décidé de nous associer avec David Boudet, propriétaire du restaurant, pour créer une société et ouvrir un distributeur de pizza à Saint-Hilaire de Chaléons, explique la responsable, Julie Lenouvel. C’est le premier distributeur que nous ouvrons. »

À toute heure

La machine délivre des pizzas 24 heures/24 et 7 jours/7, lesquelles sont préparées à Bouaye. Elle a une capacité de 70 pizzas. Un choix de neuf pizzas et d’une pizza du moment est proposé.

Les clients peuvent prendre leur pizza chaude en trois minutes ou froide et la réchauffer chez eux entre quatre et cinq minutes dans un four à 250 °C.

« Nous avons également participé plusieurs fois aux championnats de France de pizza et nous sommes arrivés deux fois troisièmes aux qualifications, ajoute Julie Lenouvel. J’ai fini 5e au championnat de France de la Pizza Due, en 2018. »

Haine et racisme : le vibrant manifeste de Nathalie Goulet, sénatrice de Normandie

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Nathalie Goulet, sénatrice de l'Orne, fustige le gouvernement suite à l'annonce du président Macron de rogner de 300 millions d'euros ....

Nathalie Goulet, sénatrice de l’Orne, s’interroge sur la haine qui anime de plus en plus les débats dans notre société. (©L’Orne Combattante)

Nathalie Goulet, sénatrice UDI de l’Orne, a publié sur sa page Facebook, mardi 16 octobre 2019, un texte qui interroge à propos de la haine et du racisme qui anime de plus en plus notre société. Son texte, titré « Pourquoi tant de haine ? » revient à la fois sur l’affaire Zemmour, sur la bataille du voile, les propos de politiques ou d’éditorialistes de la presse nationale.

En voici l’intégralité.

« Le sujet fétiche des médias en panne d’inspiration, l’Islam »

« Pourquoi tant de haine ?

Comment peut-on déverser tant de haine et de propos racistes contre une partie de nos concitoyens en si peu de temps ?
Il faut dire que ces derniers quinze jours ont été riches en occasion de revenir sur le sujet fétiche des médias en panne d’inspiration, l’Islam.

Les propos d’Eric Zemmour d’abord, qui ont entraîné vagues de réprobations et vagues de soutiens, puis comme un mauvais feuilleton, comme si le destin cherchait à lui fournir un alibi rétroactif, survint l’ignoble attentat commis par un policier converti, le 4 octobre au sein de la Préfecture de Police de Paris. »

Lire aussi : Terrorisme. Pour Nathalie Goulet, « il faut se mettre au boulot »

« C’est dans ce contexte que l’affaire du voile resurgit. »

« La photo de l’enfant en pleurs a fait le tour des réseaux sociaux »

Inutile de rappeler les faits générateurs de cette nouvelle bataille du voile : un élu du RN, a fait peser tout le poids du terrorisme islamique, sur une mère voilée qui accompagnait la classe de son fils en sortie scolaire au Conseil Régional de Bourgogne. La photo de l’enfant en pleurs a fait le tour des réseaux sociaux.

En un clic, sur les réseaux, les télés et radios, le débat sur le voile a refait son apparition, les spécialistes sont d’ailleurs toujours en embuscade pour le faire renaître comme un phénix malfaisant, clivant pour notre société, à la première occasion.

Lire aussi : La sénatrice du Pays d’Argentan, Nathalie Goulet, intervient ce soir sur Arte à propos du djihadisme

Un voile noir ! Hop hop hop les mots sont lâchés : salafisme, wahhabisme, soumission, négation du corps des femmes.

Dans la foulée l’Assemblée Nationale et le Sénat, où les groupes des Républicains ont déposé chacun dans leur Chambre une proposition de loi pour interdire le voile islamique pour les accompagnantes des sorties scolaires.

D’emblée, il faut le rappeler, cette mère n’a à aucun moment violé la loi.

« La loi ne concerne pas les parents d’élèves »

Au chapitre « port de signes religieux par les parents d’élèves » du vade-mecum sur la laïcité à l’école, daté de septembre 2019, on peut lire :

L’obligation de neutralité s’impose ainsi aux parents volontaires pour participer à des activités d’enseignement pour lesquelles ils exercent des fonctions similaires à celles des enseignants. C’est le cas lorsque de telles activités se déroulent en classe, par exemple lorsque des parents animent des ateliers et prennent personnellement en charge des élèves, qu’ils encadrent et animent sous la responsabilité pédagogique d’un enseignant. (…) La situation est distincte de celle de l’accompagnement d’une sortie scolaire, à l’extérieur de l’établissement.

La neutralité religieuse et l’interdiction du port de signes religieux dans les écoles, les collèges ou les lycées, s’appliquent seulement aux enseignants, employés de la fonction publique, ainsi qu’aux élèves. « La loi ne concerne pas les parents d’élèves », indique la circulaire du 18 mai 2004, consultable sur le site du ministère de l’Education nationale.

Lire aussi : Municipales 2020 : la sénatrice Nathalie Goulet ouvertement intéressée par Argentan

Mais voilà, surfant sur les vagues du populisme, certains politiques en ont décidé autrement, notamment Eric Ciotti, suivi de près par son rival niçois Christian Estrosi, d’habitude plus modéré, et d’une meute de suivistes.
Le malaise gagne, les membres du gouvernement ajoutent leur touche les uns après les autres dans une cacophonie indigne de notre République.

« Pas dans l’Allemagne des années sombres ou sous la France antisémite de Pétain »

J’écoutais hier encore et toujours Robert Badinter s’élever de sa voix forte et claire :

Mais qu’est-ce que cela veut dire ! La République ne distingue pas ses enfants de telle ou telle origine.

Comment supporter les commentaires d’Yves Thréard, directeur adjoint du Figaro, qui sans honte a osé dire qu’il était descendu d’un bus où une femme voilée était assise et d’enchaîner « je déteste la religion musulmane ».
Oui oui, en France en 2019, pas dans l’Allemagne des années sombres ou sous la France antisémite de Pétain, ni sous l’Amérique de la ségrégation, ni l’Afrique du Sud de l’apartheid.
En France en 2019, un journaliste peut, sans être inquiété, déclarer son racisme … il descend d’un bus pour ne pas côtoyer une femme voilée.
La nausée !
Le Ministre Jean-Michel Blanquer, de coutume si mesuré, a même indiqué : « le voile n’est pas souhaitable dans notre société ».

Lire aussi : Attaque américaine en Syrie : pour la sénatrice Nathalie Goulet, « On ne peut que soutenir le président Trump dans cette action »

Reprenons notre respiration et réfléchissons un peu …

Oui, l’islam radical est responsable du terrorisme.
Oui, notre pays a été lourdement frappé, et il n’est hélas pas le seul.
Oui, nous sommes blessés dans notre chair par ces attentats islamistes.
Oui, nous devons réagir, mais enfin notre République doit aussi réfléchir au respect de ses valeurs.
Et oui, nous pourrions débattre de l’opportunité d’amender le code de l’Education nationale, mais sûrement pas dans ces conditions.

« L’égalité de tous devant la loi »

La première des règles républicaines est l’égalité de tous devant la loi.
En conséquence, tout texte qui concernerait les signes religieux, devra viser l’ensemble des signes religieux (y compris les prêtres en soutane, les religieuses, les hommes en kippa et turbans sikhs), de l’ensemble des religions qui coexistent sur notre territoire, de façon identique.
L’interdiction des signes religieux supposerait aussi, au passage, que l’une des principales adeptes de cette polémique ait la décence de retirer de son cou, ou glisse sous son pull ou chemisier, une croix catholique de grande taille qui peut être considérée comme un signe ostentatoire.

Lire aussi : Nathalie Goulet chasse la fraude aux prestations sociales

Une fois acquis le principe d’égalité devant la loi, venons en aux questions d’opportunité.

A l’heure où nous débattons de la lutte contre la radicalisation, dont les résultats se font attendre, il faut avoir en mémoire les recherches sérieuses qui ont été menées sur la question, et notamment sur l’argumentaire utilisé par les prêcheurs et les apôtres d’un islam radical, s’adressant aux musulmans sur le thème :

Vous n’êtes pas des citoyens, ce pays n’est pas le vôtre, il ne respecte pas vos traditions ni vos femmes, il vous humilie. 

De nombreuses études ont été menées sur le poids et les effets de l’humiliation sur les individus. L’humiliation est un moteur extrêmement puissant, suscitant haine et esprit de revanche.
En réactivant ainsi une polémique avec cette brutalité, les apprentis sorciers risquent de provoquer un effet totalement contraire à celui souhaité.

« Le combat pour la transparence du financement des associations n’est pas gagné »

Ce débat nous fourni pourtant une occasion de revenir sur la question non traitée jusqu’à maintenant, et reléguée à de multiples reprises, de l’organisation de l’islam en France.
Avec mon collègue André Reichardt et Corinne Féret, nous avons rendu un rapport sur cette question http://www.senat.fr/notice-rapport/2015/r15-757-notice.html.
Depuis lors, nous n’avons pas pu obtenir, ni de la majorité sénatoriale qu’elle tranche, ni du Gouvernement, qu’ils s’expriment sur des sujets tout aussi importants, formation des ministres du culte, financement des associations gérant un lieu de culte.

Le combat pour la transparence du financement des associations n’est pas gagné, en effet nous avons à de très nombreuses reprises, pour suivre les recommandations de Tracfin notamment, demander un alignement des obligations financières des associations gérant un lieu de culte, qu’elles soient constituées sous le régime de la loi de 1905 ou celle de 1901 http://www.senat.fr/sea…/s201907/s20190709/s20190709008.html.
Jamais nous n’avons pu faire inscrire cette disposition dans la loi, même si elle a été votée à l’arraché par le Sénat il y a quelques semaines, contre l’avis du Gouvernement.

Lire aussi : Pour une sénatrice de l’Orne, la réponse aux Gilets jaunes passe par « la lutte contre la fraude fiscale et sociale »

Les musulmans de France, et notamment le CFCM, soutiennent cette mesure de transparence, qui n’emporte pas la conviction des associations d’autres cultes qui devraient, en cas d’adoption, se conformer à la loi de la République et à son principe d’égalité.

De la même façon, il a été impossible d’obtenir le vote d’un texte sur la formation des ministres du culte (https://www.senat.fr/dossier-legislatif/ppl17-030.html), que le groupe des Républicains au Sénat n’a pas voulu inscrire dans ses espaces réservés, bien que le premier signataire André Reichardt soit issu de ses rangs.
Un texte totalement vidé de sa substance a été adopté, passé aujourd’hui aux totales oubliettes de l’histoire.

« Quand pourrons nous enfin avoir un débat apaisé sur l’organisation de l’islam ? »

Quant à l’interdiction des sites et applications des Frères musulmans, comme l’application EUROFATWA (https://www.huffingtonpost.fr/…/ne-pas-interdire-lapplicati…) ou l’interdiction des prêcheurs de haine ou collecteurs de fonds islamistes sur notre territoire, les décisions tardent à arriver.

Ainsi des problèmes essentiels que sont la formation des ministres du culte et en particulier des imams, le financement des associations cultuelles, la tolérance 0 pour les prêcheurs de haine, demeurent des sujets tabous, alors que le port d’un voile par des femmes continue inlassablement d’agiter l’opinion publique.

Nous pouvons nous poser la question : quand pourrons nous enfin avoir un débat apaisé sur l’organisation de l’islam qui prendra en compte l’ensemble de ces paramètre, sans stigmatisation et sans excès ?

Lire aussi : Une sénatrice de l’Orne attaquée : les journalistes Georges Malbrunot et Christian Chesnot condamnés

Dévoyer la laïcité pour servir un propos politicien n’honore pas les manipulateurs de l’opinion.
La société française fracturée, blessée et écorchée comme jamais dans son histoire, n’a sûrement pas besoin de ces tristes épisodes, sans parler de l’image qu’ils donnent à l’étranger.
Le débat, raccourci en 280 signes, se résume assez bien en deux tendances :

Si vous soutenez l’application des lois de la République, et donc reconnaissez que cette mère avait le droit de porter ce voile faute d’un règlement contraire, vous êtes immédiatement qualifié d’islamo-collabo ; si vous émettez des doutes sur telle ou telle position, vous êtes « islamophobe », ce qualificatif étant lui même à employer avec des pincettes.

La triste réalité aujourd’hui, et il suffit d’ouvrir la télévision et de consulter les réseaux sociaux, est qu’en dehors de toute rationalité, au mépris des règles essentielles de la République, la haine et le racisme sont en embuscade et minent le tissu social qui s’exprime désormais sans voile, lui !

Je suis une farouche partisane de respecter la loi républicaine, je le dis et je le répète, la religion doit s’adapter à la République et pas l’inverse.
Je n’ai aucune tolérance pour l’islam radical que je combats au quotidien.
Je dis que nos débats doivent s’exercer dans un cadre républicain.
Je dis que surfer sur la haine ne peut en aucune façon servir un propos.
Je dis que la loi de 1905, qui est une spécificité française, est un acquis républicain qui garantit de notre mode d’organisation sociétale.
Je dis que les musulmans de France ont toute leur place dans la République, qu’ils en sont des citoyens à part entière et non des citoyens à part, et que le spectacle de ces derniers jours m’attriste et me blesse, en tant que citoyenne responsable et en tant qu’élue de la République. »

Nota : les intertitres sont de la rédaction.


Val-de-Marne. Karim Barouche, pionnier du hip-hop à Créteil, est décédé

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Le breakeur Karim Barouche est décédé

Le breakeur Karim Barouche est décédé (©Instagram – Rockin’Squat)

Il était l’un des danseurs de hip-hop le plus connu au monde : Karim Barouche, un des pionniers du breakdance en France, est décédé dimanche dernier, selon les informations de Mouv. Le danseur était originaire de Créteil (Val-de-Marne). C’est dans cette ville qu’il avait commencé à pratiquer la danse, dès 1987. 

Il se fait remarquer au sein du groupe Aktuel Force. Référence dans le milieu, jusqu’aux Etats-Unis, il participait régulièrement au développement du mouvement hip-hop dans le monde, en tant que danseur, mais aussi ces dernières années en tant que professeur ou de juré pour des battles ou des tremplins. 

En juillet dernier, il participait ainsi à une battle dans un festival à Saint-Pétersbourg, en Russie. 

De nombreuses personnalités lui ont rendu hommage. C’est le cas d’Oxmo Puccino, qui met le danseur parmi « les grands de ce monde ». 

Les rappeurs Rockin Squat et Kool Shen ont également eu une pensée pour le danseur de Créteil sur leurs réseaux sociaux. 

Karim Barouche était âgé de 47 ans. 

Après l'attaque de poules par des chiens près de Lamballe, les chasseurs s'expriment

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ean-Pierre Le Breton et Jean-Michel Cadin revendiquent la nécessité de la chasse, notamment pour éviter les dégâts liés à la prolifération des grands gibiers.

ean-Pierre Le Breton et Jean-Michel Cadin revendiquent la nécessité de la chasse, notamment pour éviter les dégâts liés à la prolifération des grands gibiers. (©Le Penthièvre)

La cohabitation entre chasseurs et non chasseurs est parfois compliquée. Après l’attaque de poules sur un terrain privé par des chiens de chasse près de Lamballe, des chasseurs s’expriment. Interview.

Après la parution dans Le Penthièvre d’un article sur des chiens de chasse qui s’en étaient pris aux poules d’un particulier, Jean-Michel Cadin, président de la société de chasse d’Hénon, bourg de plus de 2000 habitants entre Lamballe et Saint-Brieuc, s’est vu ciblé par des appels malveillants.

Avec Jean-Pierre Le Breton, un autre chasseur hénonnais, il souhaite aujourd’hui rappeler le rôle important des chasseurs en milieu rural.

Des appels malveillants

Le Penthièvre : En tant que président de la société de chasse à Hénon, vous dites avoir subi les conséquences de cet incident ?

Jean-Michel Cadin : On m’a appelé pour m’insulter jusqu’à 21 h le soir le jour de la parution du journal ! Moi, je suis bénévole. J’ai un loisir, c’est la chasse, c’est sûr que ça ne plaît pas à tout le monde mais en ce moment, on est attaqués à tout va. J’ai toujours essayé d’éteindre les fouées, mais là c’est carrément un incendie. Je ne peux pas gérer les gens qui sont anti-chasse. Aujourd’hui, les gens sont intolérants de tout : du chant du coq, du clocher qui sonne, de l’agriculteur qui travaille… Les gens qui viennent à la campagne doivent s’attendre à ce genre de choses. Et la chasse fait partie des aléas de la campagne.

« Les gens doivent faire du bruit »

L’incident qui s’est produit, comment l’expliquez-vous ?

Jean-Pierre Le Breton. J’étais le premier gêné, je n’aime pas ces histoires-là. C’est vrai que quand les chiens ont un animal devant eux, ils passent où l’animal passe, que ce soit privé ou pas. Ils vont plus vite que nous et on n’arrive pas toujours à les récupérer à temps.

Jean-Michel Cadin. La semaine dernière, c’était un chevreuil. Pratiquement personne ne vient chasser ici, ils le savent, donc ils viennent se réfugier ici (à La Ville Chaperon, ndlr). Les animaux n’ont pas de limite, ça pourrait encore se reproduire. Mais nous sommes en bons termes avec la propriétaire de La Ville Chaperon, on avait jusqu’à maintenant un accord pour chasser ici deux fois par an. Mais avant, il n’y avait pas de poules.

Jean-Pierre Le Breton. J’imagine que les poules ont pris peur et ont couru, les chiens ont dû penser que c’était une perdrix ou un faisan. Ça reste des chiens de chasse. Mais les chiens de chasse n’agressent pas les enfants ! Les gens peuvent se sentir en sécurité chez eux.

« On ne veut pas remplir le congélateur »

Comment pouvez-vous assurer la sécurité en période de chasse ?

Jean-Michel Cadin. Il faut respecter les gens, je le répète à chaque assemblée générale : ceux qui font du VTT le dimanche, les gens qui ramassent des champignons… Nous faisons un planning de chasse et je suis en relation avec le président du VTT de l’Armel, nous avons un accord. Et puis nous n’avons pas des mitraillettes dans les mains. Nous sommes là pour vivre un loisir qui date de décennies, et en aucun cas pour attaquer les gens chez eux. Il y a encore quelques énergumènes, c’est sûr, on sait qu’il y a des chasseurs pas corrects, mais c’est pareil dans tous les sports.

Jean-Pierre Le Breton. On n’interdit à personne d’aller se promener. Quand je vois certains parents demander à leurs enfants de se taire pour ne pas nous gêner parce que nous sommes en train de chasser, je leur dis : non, au contraire, faites du bruit, comme ça nous savons que vous êtes là. Il faut que les gens fassent du bruit en allant se promener.

Pourquoi la chasse est-elle nécessaire ?

Jean-Michel Cadin. La chasse n’est plus la même chose qu’il y a 40 ans. On n’est pas là pour remplir le congélateur, si je veux manger, je vais à Intermarché. Nous sommes là pour réguler les nuisibles : les sangliers et les chevreuils font beaucoup de dégâts sur les cultures, les blaireaux et les ragondins aussi. Ils n’ont pas de prédateurs dans la nature, nous sommes les seuls à pouvoir empêcher la surpopulation. Leurs dégâts coûtent déjà des milliers d’euros chaque année, rien que dans les Côtes-d’Armor. Et c’est à nous, chasseurs, de financer ces dégâts.

Il y a aussi la peste porcine, apportée par les sangliers dans les pays de l’Est. Si la peste porcine arrivait un Bretagne, ce serait une catastrophe, et nous sommes là aussi pour alerter les pouvoirs publics.

Tarbes. Municipales : le maire sortant Gérard Trémège candidat pour les élections de mars 2020

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Le maire sortant Gérard Trémège est candidat aux élections municipales à Tarbes.

Le maire sortant Gérard Trémège est candidat aux élections municipales à Tarbes. (©Twitter Gérard Trémège)

Après trois mandats en tant que maire de Tarbes (Hautes-Pyrénées), Gérard Trémège, 75 ans, a officialisé, mardi 15 octobre 2019, sa candidature pour une quatrième élection aux Municipales de mars 2020.

Message vidéo

A la tête de la ville, préfecture des Hautes-Pyrénées, depuis 2001, le maire Les Républicains a annoncé son choix via les réseaux sociaux. Sur Facebook et Twitter, Gérard Trémège a commencé par exprimer « sa gratitude » aux habitants de sa ville. « Beaucoup de choses ont été faites depuis 2001. » Il poursuit :

Tout le monde s’accorde à le reconnaître, y compris nos adversaires. Je voudrais remercier tous ceux qui m’ont témoigné leur confiance encore tous les jours quasiment, en me demandant de ne pas lâcher prise. Mais beaucoup reste encore à faire. Les grands chantiers sont encore à parachever.

Lire aussi : Hautes-Pyrénées. Un appel à témoin lancé par la gendarmerie pour retrouver une femme de 62 ans

Après avoir demandé à deux reprises « dois-je continuer ?« , l’homme qui est également conseiller régional d’Occitanie depuis 2004 a déclaré être « candidat à cette élection du 15 mars prochain. Et je sollicite d’ores et déjà votre confiance ».

La passe de quatre ?

Gérard Trémège a passé 18 années à diriger la ville de Tarbes. En mars 2001, il bat le maire sortant Raymond Erraçarret (Gauche plurielle) d’une courte avance : 50.06% contre 49.94%. Sept ans plus tard, il écarte Jean Glavany (Union de la Gauche) avec 54.34% des scrutins.

Lire aussi : Aude. Après les inondations, « une année catastrophique » selon le maire de Conques-sur-Orbiel

Sa victoire est encore plus nette en mars 2014 puisque Gérard Trémège est élu dès le premier tour. Sa troisième élection est validée après avoir recueilli 52.96% des voix, contre Michèle Pham-Baranne (DVG, 18.61%) et Marie-Pierre Vieu (FG, 14.50%). En mars 2020, il passera peut-être la quatrième.

Occitanie. Campus connectés : la Région favorise l’Enseignement supérieur… à la maison

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La futur Campus montpelliérain de l'UM lorsque la place Eugène Bataillon sera refaite

La futur Campus montpelliérain de l’UM lorsque la place Eugène Bataillon sera refaite. Mais la Région veut aussi favoriser l’enseignement supérieur sur tout le territoire grâce aux nouveaux campus connectés tests à Carcassonne, Cahors et au Vigan (©dr)

À terme, l’éloignement ne sera plus un handicap pour faire ses études… Pour cette rentrée, en effet, la Région Occitanie a ouvert trois premiers « campus connectés » sur les communes du Vigan, dans le Gard, de Cahors, dans le Lot et de Carcassonne, dans l’Aude.

Ces nouveaux campus connectés vont être testés sur une période de trois ans. Pour vérifier si l’enseignement supérieur de proximité fonctionne, ils accueillent 33 étudiants en tout : 10 à Cahors et Carcassonne, et 13 au Vigan.

Saisir l’occasion de développer une offre d’enseignement supérieur sur l’ensemble du territoire en dehors des deux métropoles Montpellier et Toulouse

« La Région Occitanie s’offre le contingent de sites connectés le plus important en France, avec 3 sites sur les 13 ouverts cette année dans le pays, commente Carole Delga, Il fallait saisir cette occasion de développer une offre d’enseignement supérieur sur l’ensemble du territoire en dehors des deux métropoles Montpellier et Toulouse qui concentrent près de 200 000 étudiants. Or, beaucoup de jeunes ne peuvent pas s’y installer faute de moyens financiers ».

3 campus connectés et un catalogue de 60 formations : l'enseignement supérieur à distance est lancé

3 campus connectés et un catalogue de 60 formations : l’enseignement supérieur à distance est lancé (©Laurent Boutonnet – Région Occitanie)

Lutter contre la fracture sociale 

La création des campus connectés doit donc permettre de lever cet obstacle qui empêchent des étudiants de partir s’installer loin de chez eux : « Trop de jeunes renoncent à poursuivre des études supérieures à cause des coûts », insiste Carole Delga, qui cite les frais liés au logement, aux déplacements, à l’alimentation.

La présidente de la Région Occitanie a donc fait le choix de soutenir le développement de ces nouveaux campus labellisés par l’État, « pour offrir aux étudiants la possibilité de poursuivre leurs études tout en restant, quand c’est nécessaire, dans leur foyer familial ».

Lire aussi : Montpellier : opération réussie pour la 2e édition de Sang pour Sang Campus

Tiers-lieux et présence physique

Concrètement, pour assurer le succès de cet enseignement à distance, les campus connectés proposent un catalogue de formations à distance (un bouquet de licences ou BTS) dispensées par les Universités d’Occitanie mais également des universités d’autres régions ou par le CNED. Mais, ces campus proposent également une présence physique sur leurs villes d’implantation. En effet, l’isolement étant l’une des principales causes de décrochage chez les étudiants, ces nouveaux campus les accueilleront régulièrement dans des tiers-lieux.

« Ces sites permettront aussi de proposer un véritable accompagnement de proximité aux étudiants grâce à la présence de tuteurs méthodologiques », indique Carole Delga. La Région investira 180 000 € pour aménager ces « tiers-lieux » avec une aide de l’Etat de 50 000 €.

> Le rôle des « villes universitaires d’équilibre »
Pour la collectivité, l’ouverture de ces 3 premiers campus connectés n’est qu’un début… La Région a déjà identifié 18 « villes universitaires d’équilibre » hors Toulouse et Montpellier où 60 000 étudiants (sur un effectif régional de 249 318 étudiants) sont présents et suivent une soixantaine de formation. Dans les IUT par exemple : il y en a 9 en Occitanie implantés sur 14 sites dans toute la région… Pour ces VUE, la Région a soutenu 16 nouvelles formations entre 2018 et 2019, dont 2 DUT carrières sociales à Béziers et à Figeac, 5 licences pro à Cahors, Montauban, Béziers, Perpignan et Nîmes, 4 Masters à Albi, Foix, Nîmes et Perpignan. Chacune de ces « villes universitaires d’équilibre » sera susceptible, à l’issue de l’expérimentation, d’accueillir un campus connecté.

Toulouse. En pleines tensions internationales, Macron et Merkel resserrent le couple franco-allemand

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Le président de la République Emmanuel Macron et la Chancelière Angela Merkel le 18 novembre 2018 à Berlin. (©AFP/Archives/Odd ANDERSEN)

En pleine crise sur la Syrie, Emmanuel Macron, Angela Merkel et leurs gouvernements sont attendus mercredi 16 octobre 2019, à la mi-journée à Toulouse pour afficher l’entente franco-allemande à la veille d’un sommet européen qui s’annonce chargé.

Le président français et la chancelière allemande se retrouvent en pleines tensions internationales, marquées par des efforts de dernière heure pour conclure un accord sur le Brexit et une semaine après le début de l’offensive turque contre les Kurdes en Syrie.

Lire aussi : Toulouse. Rues fermées, bus déviés, sécurité renforcée… Les conséquences de la visite d’Emmanuel Macron

Impuissants face à Erdogan ?

Paris et Berlin ont tous deux vivement condamné la décision du président turc Recep Tayyip Erdogan, mais les Européens semblent impuissants à peser face aux acteurs du conflit syrien.

A l’occasion de ce premier conseil des ministres franco-allemand de l’année, la préfecture de Haute-Garonne interdit les manifestations dans le centre de Toulouse et aux abords des installations d’Airbus, près de l’aéroport. Un rassemblement syndical est toutefois prévu en fin de matinée à la limite de la zone rouge.

Après avoir dîné ensemble dimanche à l’Elysée, Angela Merkel et Emmanuel Macron vont chercher à aligner leurs positions sur les nombreux sujets au menu du sommet européen de jeudi et vendredi : la politique industrielle, la défense, mais aussi les dernières négociations du Brexit, la position de l’UE contre l’attaque turque en Syrie ou encore la réponse à opposer à Google qui refuse de rémunérer les médias au mépris de la nouvelle directive européenne.

Lire aussi : Visite d’Emmanuel Macron et Angela Merkel à Toulouse : mais de quoi vont-ils parler ?

Aplanir les divisions

Lors d’un Conseil de défense, ils essaieront notamment d’élaborer des règles communes sur les exportations d’armes, malgré leurs divisions. Contrairement à Paris, Berlin a stoppé ses ventes d’armes à l’Arabie Saoudite après l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en 2018.

Sur le plan politique, l’ambition est d’assurer à la future présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, le soutien d’une majorité solide au Parlement européen.

Car l’Elysée s’inquiète depuis le rejet par les eurodéputés de leur candidate à la Commission, Sylvie Goulard, pour des raisons éthiques, qui intervient après la faible majorité accordée à Mme von der Leyen en juillet.

Lire aussi : Toulouse. 2 500 membres des forces de l’ordre mobilisés pour la sécurité du couple Macron-Merkel

Visite d’Airbus

Le chef d’Etat et la chancelière arriveront vers 12H30 au siège du groupe Airbus pour visiter la chaîne de montage des A350 et échanger avec des salariés. Puis ils déjeuneront avec des lycéens et des apprentis ayant bénéficié de l’action Avion Campus des métiers.

Il auront ensuite un entretien bilatéral à la Préfecture de la Haute-Garonne avant d’enchaîner avec le Conseil des ministres franco-allemand qui réunira une dizaine de membres des deux gouvernements.

Ursula von der Leyen les rejoindra ensuite pour un dîner avec la Table ronde des industriels européens, club libéral de regroupant 50 grandes entreprises.

Lire aussi : Airbus. La question des sanctions américaines au cœur du déplacement de Macron et Merkel à Toulouse

Un couple « souvent mis à l’épreuve »

Le couple franco-allemand « est souvent mis à l’épreuve » mais, à la fin des fins, il « avance toujours sur les sujets essentiels », affirme l’Elysée. En soulignant que cette relation repose, pour Paris, sur trois piliers: « ne jamais cacher les désaccords », reconnaître qu’il « n’y a aucune alternative en Europe » et « ne pas s’enfermer dans une relation exclusive, en travaillant avec d’autres ».

Quelques heures plus tard, Emmanuel Macron rejoindra Bruxelles jeudi en fin de matinée pour participer pour la première fois à la réunion pré-sommet de Renew Europe, qui regroupe les formations centristes dont La République en Marche (LREM), depuis les élections européennes.

Lire aussi : Toulouse. Circulation, transports, stationnement : ce qui vous attend avec la venue d’Emmanuel Macron

« Attitude revancharde »

Devenue la troisième force au Parlement, Renew Europe doit trouver des terrains d’entente avec les deux groupes traditionnellement centraux: les conservateurs du Parti populaire européen (PPE) et les socialistes.

Les élus français de Renew Europe avaient accusé la semaine dernière le chef du groupe PPE, l’Allemand Manfred Weber, d’être à l’origine de l’échec de Sylvie Goulard, dénonçant une « attitude revancharde ». La candidature de M. Weber à la présidence de la Commission avait été refusée par Paris.

L’Elysée a indiqué qu’Emmanuel Macron ne proposerait de nouveau candidat pour remplacer Sylvie Goulard qu’après le sommet européen, une fois résolue « l’instabilité politique » au Parlement européen.

Avec AFP

Yvelines. Le Chesnay/Versailles : Richard Dacoury, parrain d'une équipe de jeunes basketteurs

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Richard Dacoury (4 en partant de la gauche) avec l'équipe minimes garçons de l'Entente Le Chesnay-Versailles. © CC

Richard Dacoury (4e en partant de la gauche) avec l’équipe minimes garçons de l’Entente Le Chesnay-Versailles (Yvelines). © CC

Les minimes garçons du club de basket de l’Entente Le Chesnay-Versailles (ELCV) peuvent désormais compter sur un supporter pas comme les autres. L’équipe U15, qui évolue au 3e niveau régional, a un nouveau parrain en la personne de Richard Dacoury.

Samedi dernier, au gymnase Montbauron, la légende du basket français, avec ses neuf titres de champion de champion de France et ses quatre coupes d’Europe, est venue soutenir les jeunes basketteurs versaillais lors de leur rencontre de championnat face à Levallois.

Il devrait revenir durant la saison

L’ancien basketteur a assisté au discours d’avant-match et prodigué ses conseils aux jeunes. « C’était sympa. Il a été très gentil, raconte le coach de l’équipe, Raphaël Esnault. Un super souvenir pour eux. »

Les dirigeants de l’ELCV ont offert à Richard Dacoury un sweat-shirt aux couleurs du club.

Ce parrainage devrait se poursuivre tout au long de la saison. « Il nous a promis qu’il reviendrait au moins sur un entraînement et sur un autre match », ajoute Raphaël Esnault.

Pour la petite histoire, l’ELCV l’a remporté très facilement (122-43) face à Levallois. L’équipe est actuellement première de sa poule.

Perros-Guirec. Canot SNSM : quatre mois de révision

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Le canot Président-Toutain de Perros-Guirec est pris en charge par le Pôle soutien de la flotte SNSM à Saint-Malo.

Le canot Président-Toutain de Perros-Guirec est pris en charge par le Pôle soutien de la flotte SNSM à Saint-Malo. (©SNSM)

Le canot tout temps Président-Toutain de la station SNSM de Ploumanac’h, à Perros-Guirec, a rejoint Saint-Malo lundi. Le bateau a été pris en charge par le Pôle de soutien de la flotte SNSM.

Le remplaçant prévu naufragé aux Sables d’Olonne

Lire aussi : Drame SNSM aux Sables-d’Olonne : qui étaient ces trois hommes qui ont perdu la vie pour en sauver une ?

Les travaux de refonte à mi-vie vont durer de quatre à cinq mois pour une révision en profondeur du canot en service depuis 2002. L’opération s’élève à 240 000 €.
Le canot qui aurait dû remplacer le Président-Toutain à la station de Pors Kamor a malheureusement coulé en juin, aux Sables d’Olonne. La SNSM recherche une autre solution. En cas de nécessité, les stations voisines seront sollicitées.


Fresnay-sur-Sarthe : trois nouvelles bénévoles au Secours catholique !

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Une partie des bénévoles présents samedi dont les trois nouvelles au centre.

Une partie des bénévoles présents samedi dont les trois nouvelles au centre.

Il y avait beaucoup de monde le samedi 5 octobre 2019 dans les locaux du Secours Catholique Caritas France du Parc des Alpes Mancelles de Fresnay-sur-Sarthe (Sarthe), pour la première journée de la vente des vêtements d’hiver et des jouets pour l’exercice 2019. « Mercredi dernier, jour de l’installation des jouets, ils étaient à peine sortis qu’ils étaient déjà partis » confiait pour se réjouir Marie-Françoise Lance, responsable de l’antenne locale de cet organisme de solidarité.

Lire aussi : Fresnay-sur-Sarthe : au salon de coiffure Miss T’Hair les cheveux coupés seront recyclés

« Belles ventes de vêtements »

Elle poursuit :

« Nous avons fait de belles ventes de vêtements d’hiver depuis ce matin, des grandes tailles et des jouets à petits prix, 3 à 4 € pour les plus gros jouets… On sent un retour d’intérêt pour les jeux que l’on peut pratiquer en famille. Et je souligne que tous les jouets sont vérifiés avant d’être mis en vente, les cartes et pions comptés, et on s’assure qu’ils sont tous complets ! Nous avons des acheteurs qui viennent d’assez loin, près d’Alençon, des personnes que l’on voit pour la première fois et qui recherchent des petits prix. »

« Trois coresponsables »

Mais au-delà de cette traditionnelle opération de vente de l’organisme caritatif, c’est l’arrivée de trois nouvelles bénévoles qui retient l’attention et enchante particulièrement Marie-Françoise Lance. Une situation suffisamment rare pour être signalée.

« Nous enregistrons l’arrivée de trois nouvelles bénévoles, plus jeunes, qui se sont inscrites lors du forum des associations, évènement qui est très porteur pour nous. Ce matin nous avions 8 bénévoles et nous avons nommé trois coresponsables. ».

Les locaux du Secours Catholique sont ouverts dans le Parc des Alpes Mancelles le mercredi de 14 h à 17 h et le samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h. Tél. 02 43 34 37 03.

Concerts, graffs, breakdance... Grande fête urbaine à Calais ces vendredi et samedi

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Grande fête urbaine à Calais (Pas-de-Calais) ces vendredi 18 et samedi 19 octobre 2019.

Grande fête urbaine à Calais (Pas-de-Calais) ces vendredi 18 et samedi 19 octobre 2019. (©Illustration/Pixabay)

Bel événement ces vendredi 18 et samedi 19 octobre 2019 à la Maison Pour Tous de Calais (Pas-de-Calais) avec la deuxième édition de l’Urban Fest. Au programme : concerts, graffs ou encore breakdance.

Lire aussi : A Boulogne-sur-Mer, le street art récompensé par un prix

Toutes les formes d’art

Un festival qui tente de regrouper toutes les formes d’arts réalisées dans la rue ou dans des endroits publics.

Aussi vaste soit-elle, la culture urbaine englobe de multiples techniques telles que le graffiti, l’écriture de texte, la création musicale (Musique Assistée par Ordinateur), le scratch, le pochoir, la projection, la danse urbaine, et devient ainsi une culture multidisciplinaire », résument les organisateurs.

Dans la continuité de la première édition (2018), l’intérêt du projet est de démocratiser la culture urbaine.

Plus d’informations en cliquant sur ce lien.

❗A quelques jours de L'URBAN FEST #2, on vous fait un recap' de toute la programmation en vous partageant le press'…

Publiée par Osmose Asso sur Mardi 15 octobre 2019

Laval : le salon des parents du service pédiatrie inauguré

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Les parents disposent d'une salle neuve pour se reposer, lire ou manger.

Les parents disposent d’une salle neuve pour se reposer, lire ou manger. (©CDLM)

« C’est difficile d’être parent d’un enfant malade. Ils font partie intégrante du service pédiatrie. »

Morgane Rebillard, Florence Dedon, Véronique Dubois et Mickaëlle Legendre, moteurs du projet, sont ravies de voir le salon des parents du service pedatrie de l’hôpital de Laval être inauguré, après tant d’efforts.

« C’est un projet des parents et des professionnels. »

Décidés en 2014, les travaux n’ont commencé qu’en mai 2019.  « Le temps de faire les dossiers, de les soumettre à la direction… »

Le pédiatre M. Bassil, président de l’association Alpha est « très content de voir ce projet se réaliser ».

Financé par trois associations

Un travail colossal pour améliorer les conditions d’accueil des parents réalisé grâce au financement des associations Les Ptis soleils, Alpha, et Kiwanis.

Une table, un frigo, une télé, un micro-onde dans une ambiance sobre et chaleureuse. Un cocon réservé aux parents afin de « souffler, se reposer et manger ».

Le salon des adolescents rénové

Un projet en amenant un autre, le salon des adolescents a été rénové. Les enfants de 12 à 18 ans peuvent venir jouer à la console, lire ou regarder un film. Un espace de liberté pour « se retrouver, manger ».

Une inauguration en bonne et due forme.

Une inauguration en bonne et due forme devant une trentaine de personnes. (©CDLM)

Basket : un protocole de commotion cérébrale pour une joueuse de La Glacerie

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Amber Gray a dû rester au repos pendant quelques jours après un KO lors d'un match à Alençon.

Amber Gray a dû rester au repos pendant quelques jours après un KO lors d’un match à Alençon. (©Nadine DJEBBAR)

Le déplacement de l’US La Glacerie à Alençon a laissé des traces, ce samedi 12 octobre 2019, en Nationale 1 féminine de basket.

Amber Gray s’en souviendra particulièrement. Non seulement en raison de ce succès acquis de haute lutte (63-73), mais surtout car l’Américaine de l’US La Glacerie a été victime d’un KO sur le terrain, dans une ambiance plutôt hostile selon l’entraîneur Yoann Cabioc’h.

Ce choc à la tête, dans le jeu, a été suffisamment pris au sérieux pour que son médecin entame un protocole commotion cérébrale (repos entre 24 et 48 heures).

Antoine Jean, responsable communication de l’US La Glacerie, explique :

Amber ne s’est pas entrainée depuis samedi. Le médecin a jugé qu’il fallait être prudent et vu qu’il n’y a pas de match le week-end prochain, il n’y avait pas d’urgence à ce qu’elle vienne s’entraîner. »

Plus de peur que de mal pour Amber Gray

Assez fréquent dans le rugby, ce protocole commotion cérébrale est plus rare au basket. Il induit six étapes avant la reprise de la compétition. Si la joueuse répond parfaitement à tous les critères, il n’y a pas de raison s’opposant à un retour après un avis d’un spécialiste au bout de 72 heures. Amber Gray semble réunir toutes les conditions.

Victime d’une rupture d’anévrisme à 19 ans

Le cas de l’intérieure des Tangos a été pris au sérieux par le staff. L’Américaine avait en effet été victime d’une rupture d’anévrisme à son âge de 19 ans. Alors opérée aux Etats-Unis pour une simple opération à une épaule, elle avait vu son état brusquement s’aggraver en salle de réveil avec une hémorragie cérébrale. Les médecins l’avaient alors sauvée après 12 heures d’un travail acharné.

Antoine Jean ne peut qu’être admiratif de la joueuse de 29 ans :

« Amber Gray est une vraie force de la nature, elle est miraculée, après cet épisode, elle a voulu reprendre très vite le basket, elle était en avance sur sa rééducation. C’est une guerrière ! »

Le prochain match de championnat de l’US La Glacerie aura lieu le 26 octobre prochain avec la réception du Centre Fédéral. Amber Gray devrait une nouvelle fois être un élément moteur de l’équipe.

Le baby-volley en plein essor à Dieppe

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La section baby-volley du Dieppe UC peut encore accueillir des enfants.

La section baby-volley du Dieppe UC peut encore accueillir des enfants. (©Les Informations Dieppoises)

Durant l’intersaison, il y a eu un changement de président au sein du Dieppe UC volley et le club va repartir de la base notamment avec son équipe fanion.

Cependant, pas de raison de changer ce qui fonctionne au Duc et en particulier pour les plus jeunes.

Ainsi pour la cinquième année consécutive, la section baby-volley accueille les enfants, âgés de 2 à 7 ans chaque samedi matin de 11 h à midi au gymnase Léon-Rogé.

Peut-être un deuxième créneau

Jérôme Ténaguillo, président fraîchement élu, assiste à la séance et se montre satisfait de son bon déroulement :

Nous avons une vingtaine d’enfants et c’est un chiffre en progression constante. Avec deux encadrants aidés de quelques parents bénévoles, nous atteignons un seuil limite. Toutefois, si d’autres enfants veulent venir nous rejoindre, ils sont les bienvenus avec deux ou trois séances gratuites pour essayer. Si le nombre augmentait de façon importante, nous étudierons la possibilité de créer un deuxième créneau de 10 h à 11 h, avec la possibilité de faire venir les plus petits d’abord et les plus grands ensuite.

En fait, le succès de cette section vient essentiellement du bouche-à-oreille entre les parents et l’on retrouve également des enfants d’une même classe ou déjà copains en dehors du volley.

Aux manettes, le Duc est heureux de pouvoir compter sur Gaétan Abraham et Mohamadi Abdou qui forment un encadrement motivé et très compétent.

Ainsi, le dernier nommé a été service civique avant de devenir bénévole au club et son investissement est salué par le président du club :

Je suis très content de son travail.

Lire aussi : Le relais de l’amitié près de Dieppe

De son côté, Gaétan Abraham a d’abord été joueur au club et lui aussi a eu envie de s’investir.

Il est aujourd’hui service civique chargé notamment de la section baby-volley et de la communication du club.

« Jamais la même chose »

Avec eux, chaque séance est différente car la priorité est le plaisir de l’enfant pendant l’entraînement et provoquer l’envie de revenir s’amuser.

Ainsi, s’enchaînent des parcours de motricité et des ateliers ludiques avec ou sans ballon, sans oublier les bases et les premiers gestes du volley.

Entre deux exercices, Mohamadi Abdou explique :

On ne propose jamais la même chose car il ne faut pas lasser les enfants. Aussi, je m’occupe du baby-volley depuis quatre ans et j’aime voir les enfants évoluer et progresser. Je regarde les capacités de chacun et j’adapte ainsi les séances. Nous faisons beaucoup de jeux collectifs, mais nous abordons aussi les déplacements avec des gestes en rapport avec le volley.

Pour le président du Duc, Jérôme Ténaguillo, la bonne ambiance est primordiale :

Nous sommes et nous devons rester un club familial. Le baby-volley en est une composante importante et nous avons constaté que le travail porte ses fruits. Ainsi, au Prim’Volley qui concerne les M9 (moins de 9 ans), il y a un bel apport d’enfants qui étaient auparavant au baby-volley. Ils arrivent déjà avec des bases et cela se voit lorsqu’ils participent à des plateaux avec d’autres clubs. J’insiste donc pour que la formation soit toujours une de nos priorités.

 

Du fait des vacances scolaires et du repas des anciens, il n’y aura pas baby-volley ces trois semaines à venir. La prochaine séance est prévue le samedi 9 novembre.

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