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Culture bretonne : des cours de musique proposés par le bagad ar Pluñv Paün de Châteaubriant

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Ronan Jégo-Aquilina est le président du bagad de Châteaubriant (Loire-Atlantique).

Ronan Jégo-Aquilina est le président du bagad de Châteaubriant (Loire-Atlantique). (©L’Éclaireur)

Suite à sa récente création en juin, le bagad ar Pluñv Paün (de La Plume de Paon) a débuté l’activité de son école de musique interne ce lundi 14 octobre 2019 à Châteaubriant (Loire-Atlantique).

« Cette école a pour objectif de proposer des cours, dès l’âge de 8 ans, aux musiciens en herbe désireux de découvrir la culture traditionnelle bretonne, et essentiellement sa musique : marches, complaintes, danses traditionnelles et d’inspiration traditionnelle », explique le président Ronan Jégo-Aquilina.

Une trentaine d’inscrits

La formation dispensée devra avant tout permettre à l’élève d’atteindre le niveau requis pour avoir une pratique instrumentale au sein de l’ensemble musical, mais aussi faciliter l’expression et le développement de nouvelles compétences personnelles, artistiques.

Il sera également essentiel d’acquérir petit à petit une « culture associative », fondée sur les échanges et les relations avec les autres membres

Sera aussi proposée une découverte plus généraliste de la musique celtique (Bretagne, Écosse, Irlande, Galice, Asturies), et des musiques du monde (traditionnelles, savantes, régionales ou encore folkloriques), à travers l’écoute et la découverte d’autres instruments, d’autres origines… Car la musique dite « de bagad » ne se cantonne pas à reproduire simplement des morceaux traditionnels. Il y a un réel travail de recherche musicale, d’écriture, d’harmonisation, et d’inspiration, derrière chaque ensemble. C’est toutes ces composantes qui créent l’identité propre à chacun de ces bagadoù.

Les personnes qui seraient intéressées pour débuter un parcours de formation, afin d’intégrer le bagad, peuvent adhérer à l’association, qui compte une trentaine d’inscrits.

Un nombre de futurs musiciens très prometteur pour l’avenir, puisqu’il dépasse largement le minimum requis de 17 musiciens pour former un bagad. »

Les cours seront assurés par trois enseignants confirmés, qui ont déjà une pratique certaine au sein d’autres ensembles musicaux. Christophe Gendrot enseignera pour les bombardes, Ronan Jégo-Aquilina pour les cornemuses écossaises et Aurélien Étienne pour les caisses claires et percussions.

Lire aussi : Top 10 des raisons qui prouvent que Nantes, c’est quand même un peu la Bretagne

Un local provisoire à la Ville en bois

Les cours de cornemuse écossaise auront lieu le lundi et mardi, de 19 h à 20 h. Le cours de bombarde est prévu le lundi de 20 h à 22 h. Enfin, pour les caisses claires et percussions, rendez-vous le mardi de 20 h à 22 h. Les cours auront lieu au club house des Voltigeurs, à la Ville en Bois (rue Winston Churchill, près de l’entrée du stade).

Nous remercions la municipalité de Châteaubriant qui nous a accordé cette salle, ce qui nous permet d’ores et déjà de proposer une formation à nos futurs adhérents. Cependant, l’avenir de l’association nécessitera d’occuper une salle mieux adaptée pour des répétitions de l’ensemble musical au complet, où il y aura entre 30 et 40 musiciens. Le volume sonore généré par un tel ensemble est également une donnée essentielle à prendre en compte. Nous poursuivrons donc nos échanges avec la mairie pour disposer d’un local plus grand. »

Un rapprochement avec Soudan ?

D’autre part, un partenariat est en projet avec le bagad Solzen ar Vro (bagad du Pays de Soudan), très proche de Châteaubriant, dont le président est Hamid Attaf, ex-président du bagad de Châteaubriant dans les années 1990-2000.

Nous souhaitons ensemble établir une collaboration étroite entre nos deux écoles de musique, afin qu’un maximum de personnes intéressées puissent suivre une formation qui les mènera à une pratique musicale et instrumentale en bagad. »

Cette collaboration pourrait se traduire, par exemple, par une dispense de cours à Soudan pour ceux désireux d’intégrer un jour un bagad. Ces cours auraient lieu à la Maison des associations. Une autre idée serait de promouvoir des stages de formation ou des master class, pour débutants ou confirmés, en invitant des intervenants spécialisés dans un domaine particulier.

Lire aussi : Bretagne à cinq : à Nantes, des centaines de manifestants ont brandi le Gwen ha Du

Contact : Ronan Jégo-Aquilina au 07 66 56 12 18 ou bagadarplunvpaun@gmail.com ; Hamid Attaf au 02 40 28 54 37.


A Tourcoing, la police retrouve le voleur de bijoux caché dans les toilettes

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A Tourcoing (Nord), la police a retrouvé un voleur caché dans les toilettes du domicile de particuliers, vendredi 11 octobre 2019.

A Tourcoing (Nord), la police a retrouvé un voleur caché dans les toilettes du domicile de particuliers, vendredi 11 octobre 2019. (©Adobe Stock / Illustration)

Le voleur se cachait dans les toilettes. Un individu a été interpellé à Tourcoing (Nord) après avoir commis un vol par effraction avec un autre complice vendredi 11 octobre 2019, a indiqué une source policière à Lille Actu. Les faits se sont déroulés rue de Cambrai, au domicile de particuliers qui ont alerté la police.

Un suspect en fuite

Les policiers ont été appelés peu avant 15h, alors que le vol par effraction est toujours en cours. Au moment de pénétrer dans les lieux, ils découvrent un individu dans les toilettes. Ce dernier est en possession des bijoux des victimes qu’il vient tout juste de dérober. Il a été interpellé sur le champ.

Lire aussi : Près de Lille, une retraitée chute dans la rue, un couple l’aide… puis lui vole son argent !

Mais cet homme n’était pas seul à opérer. Les victimes ont indiqué avoir aperçu un autre individu franchir le mur du jardin et prendre la fuite. Sur place, les policiers ont constaté qu’une porte fenêtre a été forcée. L’enquête suit son cours pour retrouver le second suspect.

Jura. La venue d'Edouard Philippe à Lons-le-Saunier fait déjà polémique

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L'accès au débat sera limité aux parents d'élèves de Lons et Montmorot sur inscription préalable.

L’accès au débat sera limité aux parents d’élèves de Lons et Montmorot sur inscription préalable. (©JBM/76actu)

La venue à Lons-le-Saunier, jeudi 17 octobre 2019, du Premier ministre, Edouard Philippe et du haut-commissaire en charge de la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, fait polémique dans le Jura.

« Un débat ? Quel débat ?… il n’y aura pas de débat, mais un long monologue promotionnel, comme d’habitude… », estime ainsi un militant de gauche.

Il faut dire que la sélection du public autorisé à participer à la rencontre pose bien des questions. Seuls les parents d’élèves d’enfants scolarisés dans les écoles primaires de Montmorot et de Lons-le-Saunier, sur inscription préalable sur le site internet de la ville, seront admis.

Cela enlève tous les quadras et les quinquas qui vont subir la réforme et auraient des choses à lui dire… »

Lire aussi : Jura. Edouard Philippe et Jean-Paul Delevoye viendront débattre des retraites à Lons-le-Saunier

Mobilisation et manifestations

Cette interrogation est partagée par l‘Union départementale CGT, qui va appeler à un rassemblement de protestation, jeudi 17 octobre 2019 vers 17h : « c’est étrange, personne, dans l’entourage de la CGT, n’a été invité », s’amuse Richard Dhivers, le secrétaire départemental :

Ce débat avec des personnes tirées sur le volet est un problème. Quelle analyse, quelle connaissance du sujet auront-elles ? La réforme des retraites et de la protection sociale, plus personne ne maîtrise ces dossiers-là, je ne vois pas quel type de discussion va pouvoir se tenir. »

Sur le sujet, la CGT, opposée à la réforme, a quelques idées bien arrêtées : « il ne faut pas réduire le problème à la seule analyse sur l’augmentation de l’espérance de vie, mais bien poser la question du financement de la protection sociale et des retraites. Or, quand on voit les cadeaux faits aux entreprises où aux plus riches avec la suppression de l’ISF, de l’argent, il y en a en France. Dégrader les conditions de vie, baisser les pensions de retraite en passant d’un système qui définit un revenu à un système qui définit une cotisation n’est pas concevable dans une société civilisée. »

La FSU devrait se joindre au rassemblement de la CGT. FO et Solidaire y réfléchissent.

Côté politique, la France insoumise organise, elle, une manifestation à 18 heures. Les Gilets jaunes pourraient aussi envie de protester.

Plus feutré, les représentants de la CAPEB (entreprises du bâtiment) devraient rencontrer un conseiller du Premier ministre. Les agents de l’Energie (opposés au projet Hercule) vont faire la même demande.

Bref, si avec ses rencontres le Premier ministre entend « déminer le terrain », dans le Jura, ce n’est pas gagné.

Etudiants agressés à Lyon : prison avec sursis pour les deux policiers

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Le tribunal de grandes instances de Lyon (Rhône) a décidé de

Le tribunal de grandes instances de Lyon (Rhône) a prononcé une peine de prison avec sursis pour les deux policiers qui avaient agressé des étudiants au mois de février 2019. (©Eric Messel / Wikipédia )

« C’est une décision symbolique ! » souligne maître Jean-Christophe Basson-Larbi.

Lundi 14 octobre 2019, le tribunal de grandes instances de Lyon (Rhône) a prononcé des peines de prison avec sursis pour deux policiers. Ils reconnus coupables de violences sur deux étudiants, dont l’un est le client de l’avocat du barreau de Paris. 

Lire aussi : Affaire Mehdi Bouhouta : la cour d’appel de Lyon demande une reconstitution

90 jours d’ITT pour une des victimes 

Dans la nuit du 20 au 21 février 2019, deux étudiants rentrent d’une soirée arrosée. Au niveau de la place Saint-Nizier, une violente altercation éclate entre les deux vingtenaires et deux policiers. Le client de maître Basson-Larbi recevra 90 d’ITT suite à cette agression. 

La scène a été filmée par une caméra de vidéosurveillance municipale dont les images ont été utilisées pendant le procès qui s’est tenu le 13 septembre 2019. 

Lire aussi : Quatre ans après la mort de Mehdi Bouhouta à Lyon, sa famille attend toujours des réponses

Deux et trois mois avec sursis

En (quasi) conformité avec les réquisitions de la procureure adjointe Karine Malara, le tribunal de Lyon a décidé de prononcer 2 mois et 3 mois de prison avec sursis pour les deux policiers.

Pour Jean-Christophe Basson-Larbi, avocat de l’une des victimes, ce genre de condamnation est très rare.

C’est exceptionnel, la plupart des affaires de violences policières illégitimes sont classées sans suite.

Lire aussi : Petit Paumé à Lyon : conseil de discipline et suppression après une critique jugée raciste

Pas mention au casier judiciaire 

Pour autant, l’avocat regrette que cette condamnation ne soit pas inscrite au volet B2 du casier judiciaire des deux policiers.

Ils vont pouvoir garder leur poste et continuer à exercer leur métier. 

De son côté, maître Versini, l’avocat des deux fonctionnaires, est moyennement satisfait. « On a obtenu – si l’on peut dire – que les deux policiers puissent garder leur métier. Mais de mon point de vue, il n’y a rien de satisfaisant dans ce résultat dès lors que j’ai plaidé la relaxe, note l’avocat. 

Pour moi, il n’y avait pas d’intention coupable de la part de mes clients. Il y avait seulement la volonté de répliquer de façon proportionnée à une attaque.  

L’avocat des deux policiers condamnés attend d’avoir le délibéré entre les mains pour « peser le pour et le contre » et si c’est nécessaire de faire appel de cette décision.

Lui et ses clients ont jusqu’au 25 octobre 2019 pour se décider. 

Lire aussi : Près de Lyon, les gendarmes recherchent un automobiliste qui a renversé un enfant à vélo

Lanouée : du pain frais livré dans la supérette du centre

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Bastien Le Devehat et Paolo Carpinteri.

Bastien Le Devehat et Paolo Carpinteri ont ouvert une boulangerie-épicerie à Lanouée (Morbihan).

Bastien Le Devehat, 23 ans et Paolo Carpinteri, 37 ans, sont deux jeunes gens connus depuis quelques mois à Josselin (Morbihan) pour avoir repris la boulangerie de la rue Glatinier.

Lire aussi : Josselin : médaille de bronze pour Lucas Briend au championnat du monde d’Océan Racing

Boulangerie-épicerie

Débordant d’énergie, les cogérants ont décidé d’ouvrir une boulangerie-épicerie dans la commune de Lanouée, tout en conservant le commerce de Josselin.

Nous avions eu échos qu’il n’y avait plus de commerce à Lanouée et le potentiel de clientèle nous semblait intéressant. Notre projet de départ était l’ouverture d’une boulangerie-pâtisserie. La municipalité souhaitait la réouverture de la supérette qui venait de fermer. Nous n’étions pas enthousiastes au départ car il nous fallait quelqu’un pour tenir le magasin. Notre projet principal devait rester la boulangerie mais nous avons accepté de tester l’épicerie.

La qualité privilégiée

« Nous sommes six à travailler à Josselin et nous embauchons pour Lanouée une personne de confiance. Elle prendra le pain à Josselin le matin avant d’arriver à la boulangerie de Lanouée pour 7 h 50 et servira jusqu’à 13 h dans un premier temps. Début novembre nous devrions tester une ouverture de 16 h à 19 h. »

Lire aussi : Ploërmel : le magasin Lidl est sorti de terre dans le parc d’activités de Brocéliande

Les nouveaux commerçants privilégient la qualité des produits. « Nous ne fabriquerons pas sur place mais nous livrerons chaque matin les mêmes produits boulangers et pâtissiers qu’à Josselin », précise Bastien Le Devehat.

Les produits seront agrémentés de gourmandises locales : miel de Guégon, bière de Loyat, cidre… « Nous avons même un contact avec le boucher de Naizin. »

Lire aussi : Ploërmel : l’enseigne Burger King annoncée dans le parc d’activités de Brocéliande

De nouveaux locaux

« Nous mettons les locaux à leur disposition. Ils ont été entièrement rénovés (peintures et sols), souligne Marie-Madeleine Guéry, deuxième adjointe en charge des travaux. Nous souhaitons vraiment que ça marche. »

Pratique
Boulangerie-pâtisserie et épicerie Le Devehat à Lanouée (ancienne supérette)
Ouverture lundi 7 octobre 2019, tous les jours sauf mercredi de 7 h 50 à 13 h. Ouverte dimanche matin.

Lauragais. Epilation, manucure, vernis... Un nouveau salon de beauté a ouvert à Montgiscard

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Lydie Jeannu, esthéticienne, a monté l'Institut de Lydie.

Lydie Jeannu, esthéticienne, a monté l’Institut de Lydie.

L’institut de Lydie est un institut de beauté qui a ouvert le vendredi 6 septembre 2019 à Montgiscard, au 24, route départementale 813. Derrière cette nouvelle enseigne se cache Lydie Jeannu, esthéticienne depuis 20 ans qui a déjà officié à Blagnac et à Castelnaudary.

Cette ancienne prothésiste dentaire voulait changer de métier, mais rester dans le domaine manuel :

Comme j’aimais bien faire les ongles, j’ai fait de l’onglerie puis, pour faire plus de choses, je suis rentrée dans l’esthétique. Le contact avec la clientèle est agréable, les gens viennent se faire du bien.

Une affaire près de chez elle

Cette fois-ci, elle a monté sa propre affaire dans le Lauragais.

J’ai voulu me rapprocher de mon domicile, à Montlaur. Faire 80 km de trajet par jour, au bout d’un moment, on n’en a plus envie.

À côté d’un salon de coiffure

Elle a donc trouvé ce petit local de 30 m2 à Montgiscard à côté du salon Isadora coiffure.

Ce sont deux professions de l’esthétique qui vont bien ensemble.

Epilation, ongles…

Spécialisée dans l’onglerie, l’esthéticienne propose également épilation (essentiellement pour les femmes ; les hommes peuvent se faire épiler le dos et le torse), manucure, beauté des pieds, vernis semi-permanent, bronzage par pulvérisation, presso esthétique, soins jambes légères, teinture de cils et cure d’amincissement.

L’Institut de Lydie est ouvert les mardis, jeudis et vendredis de 9 h 30 à 18 h et les mercredis et samedis (en alternance une semaine sur deux) de 9 h 30 à 12 h 30.

 

Infos : www.institut-de-lydie.fr et 05 34 65 05 54.

Manche : quatre jeunes devant les juges pour des vols dans des voitures

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Les faits ont été commis l'été dernier.

Les faits ont été commis l’été dernier. (©Image d’illustration)

Ils sont trois à la barre du tribunal, avec des allures et des comportements d’adolescents qu’ils sont encore. Ils doivent s’expliquer sur des vols commis dans des voitures stationnées dans une rue de Granville.

Ce jour de juillet, les policiers ont été appelés par des témoins qui ont vu quatre jeunes forcer des portières de voitures et récupérer tout ce qui était à l’intérieur. A l’arrivée des agents, l’un jette sa trottinette dans les jambes d’un policier, un jeune est arrêté, les autres ont réussi à s’enfuir.

Penauds à la barre

La perquisition effectuée au domicile du jeune homme interpellé a permis de récupérer un stock important d’objets dérobés, dissimulés dans toutes les pièces et tous les meubles de l’appartement : des vêtements, une caisse à outils, des tickets à gratter, des chaussures, des téléphones, ordinateurs ou appareils photos. Ses complices ont vite été identifiés.

A l’audience, les jeunes reconnaissent globalement les faits, sans donner d’explications à un tel comportement. Comme des gamins surpris les doigts dans le pot de confiture, ils évoquent leurs regrets, présentent des excuses, assurent avoir compris que ce n’était pas bien et promettent de ne pas recommencer.

Lire aussi : Homicide de Tourlaville : « Deux hommes et une femme en garde à vue » selon le procureur

Le plus vieux, âgé de 23 ans et qui ne s’est pas présenté à l’audience, est condamné à une peine de 4 mois de prison ferme.

Deux de ses complices de 18 et 19 ans devront effectuer 70 heures de travaux d’intérêt général dans un délai de 18 mois ; sinon, ce sera 4 mois de prison. Le quatrième, âgé de 19 ans, écope d’une peine de 2 mois de prison avec sursis.

Laure Limongi, enseignante en création littéraire au Havre, signe un roman sur la Corse

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Laure Limongi publie aux éditions Grasset, On ne peut pas tenir la mer entre les mains.

Laure Limongi publie aux éditions Grasset, On ne peut pas tenir la mer entre ses mains. Elle sera à la La Galerne, le 15 octobre 2019 (©JF Paga.)

Laure Limongi est écrivaine et n’en est pas à son premier roman. Les premiers romans, elle les accompagne dans le cadre du master de création littéraire du Havre (Seine-Maritime), dont elle dirige le parcours « création ». De Fonction Elvis à Ensuite, j’ai rêvé de papayes et de bananes, en passant par Anomalie des zones profondes du cerveau, elle poursuit sa quête d’écriture, mêlant recherche formelle et récit.

Elle signe, en cette rentrée littéraire chargée, On ne peut pas tenir la mer entre ses mains. Elle présentera ce roman, publié chez Grasset, mardi 15 octobre 2019, à 18 heures, à La Galerne. Entretien.

Lire aussi : Après un Master de création littéraire au Havre, Aylin Manço publie son premier roman pour ados

Une Corse, entre beauté et violence

76actu : C’est la première fois que vous écrivez sur la Corse, un pays que vous avez quitté en pleine adolescence. Était-ce difficile de parler de ce passé, de cette histoire familiale et de remuer les souvenirs ?
Laure Limongi : C’est effectivement la première fois que j’écris sur la Corse. C’est un territoire important pour moi. J’ai été modelée par les territoires où j’ai grandi. Particulièrement, la Corse. C’est une île sublime, aux décors grandioses, très Sturm und Drang. J’ai une culture particulière : je suis corse et française. La culture méditerranéenne est importante pour moi et j’ai donc une double culture. 

Je voulais écrire ce livre depuis longtemps. Mais il fallait évoquer la famille, donc il fallait laisser le temps filer, les relations et les vies évoluer. 

Lire aussi : INTERVIEW. Santiago H. Amigorena présente son bouleversant roman « Le ghetto intérieur », au Havre

Le roman s’ouvre sur un « je » qui, ensuite, s’efface pour devenir la parole d’Huma Benedetti, une jeune Corse, née, comme vous, en 1976. Huma, c’est un peu votre double ?
Je ne suis pas une écrivaine de l’autofiction. J’assume car l’écriture du « je » n’était pas mon champ. Il fallait poser le « je » par honnêteté, en raison du contexte. Il est utilisé dans les deux premiers chapitres, qui servent de cadre.

On ne peut pas tenir la mer entre ses mains, c’est l’histoire d’une jeunesse bouleversée par les revendications indépendantistes. D’un côté, une maison dorée dans un cadre de rêve et de l’autre, la naissance du FLNC et des actes de violence.

C’est ma propre histoire que je raconte. On a vécu quelque chose de très particulier avec la naissance du FLNC (Front de libération nationale corse). Ma petite enfance a été bercée par les nuits bleues. On croisait des gars masqués, des zorros dans la rue, des flics un peu ridicules. J’avais une vision très manichéenne des choses. Puis, tout bascule quand j’apprends à lire. Quand je vais à l’école, je comprends les inscriptions sur les murs. C’est très frontal, très physique, très violent.

« La vie sur le continent était dure »

Puis vient l’heure de l’exil, du départ…
J’étais ado dans les années 90. La Corse a alors connu un festival de meurtres. On était rentré dans une spirale de violence : le préfet Érignac avait été assassiné. L’exil s’est imposé. Beaucoup ont laissé leur vie pour cette cause.

 Vous êtes réconciliée avec votre passé, avec l’île de beauté ?
Pour moi, chaque Corse a un sentiment ambivalent. Dans sa chanson, The last living Rose, PJ Harvey évoque l’insularité, le sentiment qu’elle fait naître, entre fascination et rejet. 

Quand je suis partie, j’ai ressenti un soulagement en raison du contexte, mais aussi une part de culpabilité car partir n’était pas un choix. J’ai longtemps eu des difficultés à me situer. Je ressentais de l’hostilité quand je disais que j’étais Corse : on avait assassiné Érignac. La vie sur le continent était dure. Créer Huma m’a permis de me réapproprier mon histoire. L’écriture intervient après la mort de tout le monde. C’était nécessaire de raconter cette histoire familiale et les secrets car le silence a tué.

Lire aussi : La foi à l’épreuve de la barbarie : Laurent Sagalovitsch présente «Le temps des orphelins» au Havre

L’ambivalence de l’insulaire

Dans votre roman, la langue corse est présente. Vous renouez avec cette langue ?
La culture française nourrit un rapport autoritariste à la langue. On a effacé plein d’identités en éteignant les langues, même si je comprends la nécessité d’unifier un territoire par la langue. La langue est façonnée par l’autre. Je ne me suis pas forcée à faire intervenir la langue corse. C’est venu facilement. Il y avait une logique et une cohérence.

Le titre du roman, On ne peut pas tenir la mer entre ses mains, évoque cette difficulté à réconcilier île et continent, toujours séparés ?
C’est toute l’ambivalence des insulaires. J’entretiens un rapport très viscéral et physique à la mer. En Corse, on oscille entre sentiment d’enfermement, angoisse de la fermeture et ouverture sur la mer et le large. Ce sentiment est moins fort aujourd’hui en raison des moyens de locomotion.

Lire aussi : Diplômée du Master de création littéraire du Havre, Gabrielle Schaff publie son premier roman

« L’écriture, c’est ma vie. Si j’arrête d’écrire, j’arrête de respirer. »

Vous dirigez le Master de création littéraire et dédiez le roman à vos étudiants. Quelle incidence a cette activité d’universitaire sur votre travail d’écriture ?
On transmet, on accueille des projets spécifiques d’étudiants et on les accompagne. Il n’y a pas de recette pour écrire : nous encadrons des projets. Travailler avec ces étudiants, c’est faire circuler une énergie : ils croient en moi et je crois en eux. Cela apporte beaucoup d’aider quelqu’un à s’accomplir.

Puis, j’ai été très tôt éditrice. En même temps que je publiais mes romans, je publiais des gens. Mon cerveau a tout de suite séparé les choses. L’écriture, c’est ma vie. Si j’arrête d’écrire, j’arrête de respirer.

Infos pratiques :
Mardi 15 octobre, à 18 heures, à La Galerne, 148, rue Victor-Hugo, au Havre.
On ne peut pas tenir la mer entre ses mains de Laure Limongi, Éditions Grasset. Prix : 19 euros


Matignon : une vidéo pour attirer des médecins

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Lors du tournage (photo : Dinan Agglomération)

Lors du tournage (photo : Dinan Agglomération)

Le territoire de Dinan Agglomération (Côtes d’Armor) n’est pas épargné par la désertification médicale.

Le secteur de Matignon, notamment, est considérée comme zone d’intervention prioritaire.

Campagne nationale

Difficulté d’accès à l’offre de premier recours, fluidité des parcours de santé : les élus de Dinan Agglomération mettent en œuvre un contrat local de santé. Et pour soutenir le secteur de Matignon dans la recherche de futurs professionnels de santé, ils ont engagé une action de promotion avec le soutien de la région Bretagne.

En juillet dernier, une agence audiovisuelle, Nozimages, est venue tourner une vidéo mettant en valeur les atouts de Matignon et de ses alentours jusqu’à Saint-Cast : le marché, les plages, les associations, les animations… Et bien sûr le cabinet médical. Ceci afin de donner envie à des médecins de venir s’installer dans ce coin de la Côte d’Emeraude.

La vidéo est désormais visible, en ligne sur le site internet de Dinan Agglomération. Elle est également relayée via une campagne publicitaire sur la page facebook.

Campagne nationale, Dinan Agglomération a aussi sollicité les réseaux médicaux pour relayer la vidéo auprès des étudiants en médecine, médecins en activité et/ou en recherche de cabinet, etc.

La vidéo : 

Et si c'était vous ? 🤝

Matignon, située sur le territoire de Dinan Agglomération, recherche son futur médecin. 👩‍⚕️👨‍⚕️+ d'infos : Mairie de Matignon – 02 96 41 24 40Et si c'était vous ? 🤝

Publiée par Dinan Agglomération sur Vendredi 11 octobre 2019

Immobilier en Bretagne : les villes les plus chères et les secteurs les plus abordables dans chaque département

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Les prix de l’immobilier en Bretagne affichent encore des prix à la hausse et de fortes disparités entre les cinq départements rattachés à la chambre régionale des notaires. A Rennes, à Nantes ou encore sur le littoral, à Vannes et dans le secteur de La Baule-Guérande particulièrement, les prix ont enregistré de fortes augmentations. 

Ce phénomène se répète à Saint-Malo. Sur les premiers mois de 2019, la chambre des notaires affiche un prix médian à Saint-Malo autour de 3 700 euros/m2, en progression de 9,5% sur un an. Même tendance à Rennes, où le prix moyen approche les 4200 euros/m2, (+6.9%).

Lire aussi : Immobilier en Ille-et-Vilaine : les villes les plus chères…et les moins chères du département

Le bassin de Vitré profite de la proximité rennaise et de prix plus raisonnables. Cette inflation fixe le prix médian à 3100 euros/m2 dans la cité des marches de Bretagne, en hausse de 4,1% par rapport à 2018.

500 000 euros en moyenne la maison dans les beaux quartiers nantais 

En Loire-Atlantique, côté maisons anciennes, les prix dans le quartier de Nantes Erdre ont le plus progressé sur l’année écoulée (+18,5 %), devant Breil – Barberie (+16,5 %) et Chantenay – Bellevue – Saint-Anne (+10,5 %). 
Dans la cité des ducs de Bretagne, la maison avec jardin devient un produit rare et bien souvent mise en vente au-dessus de  500 000 € dans les beaux quartiers. 

Concernant le foncier, les prix sur littoral de la Côte d’Amour , secteur La Baule-Guérande, sont même plus élevés  qu’à Nantes, ils affichent  plus de 4 000 € le m2. 

Les prix se situent dans une autre sphère dans le Finistère où le marché de l’immobilier est toutefois resté très dynamique en 2018. 

Lire aussi : En Loire-Atlantique, les prix de l’immobilier continuent de grimper

Sur le marché des maisons anciennes, l’agglomération de Brest est la plus chère dans le Finistère. Le prix moyen a atteint 182 000 euros en 2019 (-0,3 % par rapport à 2018). Il est un peu moins élevé pour Brest ville à hauteur de 160 000 euros (- 3 % par rapport à 2018). 

Prix les plus bas en Côtes d’Armor 

En 2019, le prix médian d’une maison ancienne à Quimper était de 155 000 euros. Ce chiffre a progressé de 6,8 % par rapport à 2018. L’axe Quimper-Bénodet en direction de la côte est toujours le plus élevé : 196 700 euros 

Lire aussi : Marché de l’immobilier à Brest : les chiffres à retenir

C’est dans les Côtes d’Armor que les prix des maisons sont  les plus  faibles en Bretagne : 130 000€ en moyenne. 

Si le littoral tient comme toujours le haut du pavé, avec des prix médians de 170 à 200 000€, Dinan progresse (+7,8%) autour de 165 000€, ainsi que Lamballe (+3,6%) autour de 145 000€, tandis que l’agglomération de Saint-Brieuc est stable à 150 000€.

Lire aussi : Côtes-d’Armor : l’immobilier attire de nouveau les investisseurs

Les bassins de Lannion (118 000€), de Loudéac (98 000€), de Caulnes (84 500€) et de Rostrenen (63 000€) tirent les montants vers le bas.

Côté Morbihan, où les volumes de ventes de biens anciens ont encore augmenté de 3%, le secteur de Vannes est victime d’une pression foncière encore jamais atteinte. Ces chiffres posent question et doivent inviter les élus à trouver une parade pour éviter la fuite des jeunes locaux pour qui les prix deviennent inabordables. 

Lire aussi : Morbihan : nette augmentation des prix de l’immobilier à Vannes

Effectivement,  Il s’agit pour la plupart d’acheteurs extérieurs et retraités. En conséquence, les prix des appartements ont flambé avec un prix médian de 300 000 pour une maison ancienne à Vannes. Cette situation provoque aussi de gros écarts d’un secteur à l’autre puisque ce prix médian plafonne à 80 000 dans le secteur de Gourin. 

Prix moyen des maisons : les trois communes les plus chères et les trois plus abordables par département 

Côtes d’Armor
Maisons :
les trois communes les plus onéreuses

 1- Pléneuf-Val-André – 241 300 €
2- Fréhel – 227 200 €
3- Saint-Cast-le-Guildo – 222 500 €
les trois communes les moins onéreuses
1- Saint-Nicolas-du-Pélem – 40 000 €
2- Maël Carhaix – 47 000 €
3- Callac – 58 300 €

Finistère
Maisons :
les trois communes les plus onéreuses
1- La Forêt-Fouesnant – 260 100 €
2- Plougastel-Daoulas – 231 000 €
3- Fouesnant – 230 000 €
 les trois communes les moins onéreuses
1- Plonevez-du-Faou – 60 000 €
2- Pleyben – 68 500 €
3- Châteauneuf-du-Faou – 70 000 €

Ille-et-Vilaine
Maisons :
les trois communes les plus onéreuses

1- Cesson-Sévigné – 400 500 €
2- Saint- Grégoire – 392 100 €
3 – Saint-Lunaire – 384 000 €
les trois communes les moins onéreuses
1- Langon & La Chapelle de Brain – 75 000 €
2- Grand-Fougeray – 82 500 €
3 – La Guerche de Bretagne – 90 000 €

Loire-Atlantique
Maisons :
les trois communes les plus onéreuses

1- Sautron – 400 000 €
2 – La Baule-Escoublac -385 000 €
3- Pornichet – 370 500 €
les trois communes les moins onéreuses
1- Saint-Nicolas-de-Redon – 85 000 €
2- Guémené-Penfao – 87 500 €
3- Avessac – 91 700 €

Morbihan
Maisons :
les trois communes les plus onéreuses

1- La Trinité-sur-Mer – 446 200 €
2- Arzon – 415 000 €
3- Arradon – 400 000 €
les trois communes les moins onéreuses
1- Mauron – 55 000 €
2- Lanvénégen – 57 000 €
3- Ménéac – 59 500 €

Le prix moyen des appartements a fait un bond dans les Côtes d'Armor ainsi qu'en Ille-et-Vilaine.

Le prix moyen des appartements a fait un bond dans les Côtes d’Armor ainsi qu’en Ille-et-Vilaine.

Les prix moyens des maisons anciennes ont tous progressé en Bretagne en 2018. Mais comme le révèlent les données de la chambre des notaires de Bretagne, les prix moyens sont les plus élevés en Loire-Atlantique. Les Côtes d'Armor affichent des prix plus raisonnables.

Les prix moyens des maisons anciennes ont tous progressé en Bretagne en 2018. Mais comme le révèlent les données de la chambre des notaires de Bretagne, les prix moyens sont les plus élevés en Loire-Atlantique. Les Côtes d’Armor affichent des prix plus raisonnables. (©Pao Cavan )

Le prix moyen des terrains à bâtir a fortement chuté dans les Côtes d'Armor, à l'inverse du Morbihan.

Le prix moyen des terrains à bâtir a fortement chuté dans les Côtes d’Armor, à l’inverse du Morbihan. (©Pao Cavan )

Badmiton. Un départ à moitié réussi pour le club de L'Aigle

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Une première journée victorieuse pour l'équipe 3

Une première journée victorieuse pour l’équipe 3 (© Réveil Normand)

Vendredi soir, coup d’envoi du championnat interclubs départemental pour lequel le Badminton Aiglon engage, tout comme la saison dernière, deux équipes.

Pour cette première journée, les Aiglons accueillaient respectivement Alençon dans la division 3 et Ecouché dans la division 4. Face aux préfectoraux toujours bénéficiaires d’un riche effectif tant quantitatif que qualitatif, les Aiglons ont souffert. Cela avait mal commencé puisque Valérie Pesty se blessait mais réussissait quand même à remporter le double avec Angélique Téphany alors que, dans le même temps, les deux Guillaume (Castel et Martin) perdaient le leur et qu’Aurélien Hurel échouait dans son simple. Dans les trois autres simples, seul Guillaume Martin ramenait en trois sets le point de la victoire alors qu’Angélique et Guillaume Castel cédaient le leur. Dans le dernier match, le mixte, le tandem diminué Valérie Pesty et Jérôme Trinité s’inclinait logiquement.

Victoire pour l’équipe 3

Sur les terrains voisins, l’équipe 3 aiglonne a connu un meilleur sort puisqu’elle s’impose 4 à 3 face à la formation d’Ecouché. Dans les quatre simples, les deux formations ont partagé les points puisque Lucie Fruitier (cadette 1) et Bastien Barré (Junior 2) ont triomphé en deux sets tandis que Florian Aubert et Thibault Evrard ont chuté en deux sets également. Ce sont les doubles qui ont fait pencher la balance du côté des Aiglons grâce aux succès des duos Lucie Fruitier/Soizic Deuley et Bastien/Florian, le couple Deuley (Soizic et Fabien) perdant le mixte.

Circuit jeune de l’Orne

Dimanche avait lieu à Alençon la première étape du circuit jeune de l’Orne. A noter principalement en benjamins, la victoire de Léna Yvernel chez les filles et la finale de Gaspard André-Tellier chez les garçons. En minimes filles, Pauline Barré et Maëlle Hueber font respectivement 2 et 3 dans une poule unique de cinq. Lucie Fruitier termine deuxième en cadettes.

Léna Glémarec déjà au top

On jouait également à Argentan avec le tournoi national organisé par le club. A noter un quart de finale pour Dylan Leroux (série 3) et Manon Glémarec (série 1) mais surtout la victoire en série 2 de Léna Glémarec qui remporte le tableau après avoir remporté tous ses matchs. Chapeau pour la cadette 2 qui attaque aussi fort sa saison qu’elle avait fini la précédente. En double, seules deux paires ont atteint le dernier carré mais hélas pour s’y incliner ; Bryan Letailleur en série 6, associé à un joueur du Pays d’Auge et en série 2, après trois sets, Léna et Manon Glémarec.

Toulouse. Recouvert par un filet depuis des années, ce grand portail retrouve enfin son lustre

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L'actuel collège Pierre de Fermat comprend l'ancien hôtel de Bernuy, monument historique classé depuis 1889, et le portail de l'ancien collège des Jésuites.

L’actuel collège Pierre de Fermat comprend l’ancien hôtel de Bernuy, monument historique classé depuis 1889, et le portail de l’ancien collège des Jésuites. (©Actu Toulouse / H.-O. D.)

Il était recouvert par un filet vert depuis des années… Le grand portail du collège Pierre de Fermat, à Toulouse, a retrouvé son aspect monumental. Au total, sept mois de travaux ont été nécessaires pour rénover le portail de l’ancien collège des Jésuites, rue Lakanal, à proximité des Jacobins

Lire aussi : À quand la rénovation de la porte historique du collège Pierre de Fermat, à Toulouse ?

Les sculptures sont désormais apparentes : blasons des capitouls, ailerons à volutes, instruments de musique, trophées d’armes, angelots… 

La porte du collège Pierre de Fermat, à Toulouse, était enveloppée par un filet vert.

La porte du collège Pierre de Fermat, à Toulouse, retrouve son décor du XVIIe siècle. (©Actu Toulouse / H.-O. D.)

Plusieurs tranches de travaux

Le conseil départemental de la Haute-Garonne est à l’origine de ce programme de restauration. Le projet a été confié au cabinet d’architectes du patrimoine Arc&Sites

La restauration du grand portail d’entrée, rue Gambetta, sera achevée en fin d’année 2019. La deuxième tranche, dont les études vont démarrer fin 2019 et les travaux, fin 2020, comprend la restauration des deux cours intérieures classées au titre des monuments historiques et la restauration de la façade Rue Gambetta.

La dernière tranche comprend la restauration de la salle Ozenne, la rénovation des menuiseries extérieures des logements qui n’auront pas été restaurées dans les tranches précédentes et la rénovation de la façade donnant sur le jardin. Au total, le coût global de l’opération est estimé à 2,6 millions d’euros.

Municipales 2020 : une liste "éco-citoyenne" prend forme à Vitré

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A Vitré, la liste éco-citoyenne veut « garder toujours à l’esprit l’impératif écologique parce que nous le devons à nos enfants ».(©Illustration Le Journal de Vitré)

Une liste « éco-citoyenne » baptisée Avec Vitré est en train de se constituer à Vitré en vue des prochaines élections municipales de mars 2020.

Dans un communiqué de presse, les premiers signataires expliquent leur démarche :

Une page se tourne à Vitré. Une nouvelle va s’écrire suite aux élections municipales de mars 2020. C’est une occasion unique pour les Vitréennes et les Vitréens de s’investir dans la vie de la cité et de l’enrichir. Réfléchir, débattre, proposer, s’impliquer pour l’avenir de notre ville, voilà les objectifs que nous nous sommes fixés avec les membres de la liste citoyenne que nous constituons. Nous voulons dynamiser le débat municipal car nous sommes convaincus qu’à l’échelle d’une ville telle que Vitré, chacun peut, quel que soit son profil, s’investir librement, sans complexe et en toute indépendance vis-à-vis des partis politiques. »

Lire aussi : A Vitré, Erwann Rougier veut réveiller le débat citoyen

« Investir dans la jeunesse »

Cette liste veut être « l’alternative éco-citoyenne de ces élections municipales » :

Nous partageons évidemment des valeurs et des objectifs : la volonté de développer la démocratie participative, le souhait de voir Vitré se tourner vers l’avenir et d’investir dans la jeunesse, la nécessité de diversifier l’économie vitréenne et d’accompagner nos entreprises vers un modèle de développement durable, le souhait de renforcer le lien social et la vie des quartiers ou encore la promesse qu’à Vitré il continuera à faire bon vieillir, en gardant bien évidemment toujours à l’esprit l’impératif écologique parce que nous le devons à nos enfants. »

Lire aussi : Vitré : Anthony Morel officiellement candidat à la mairie

13 signataires pour l’instant

Les premiers signataires sont : Laurence Ancel, Mathilde Baisero, Stéphanie Blu, Nicolas Guillier, Jean-Yves Helandais, Emmanuel Jeuland, Nicolas Kerdraon, David Levavasseur, Nadège Le Floch, Nicolas Mouchet, Florent Sciard, Anne Tortelier, Xavier Vinet.

Nous mettons notre énergie et nos compétences au service des Vitréennes et des Vitréens, et nous sommes prêts à nous y consacrer pleinement pour donner un nouvel élan à Vitré ! »

Infos pratiques
Contact : ensemble@avec-vitre.fr

Tour de France : découvrez en direct le parcours 2020

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La 10e étape du Tour de France 2020 reliait Saint-Flour à Albi, le 15 juillet.

La 10e étape du Tour de France 2020 reliait Saint-Flour à Albi, le 15 juillet. (©ASO / Pauline Ballet)

Que l’on a hâte d’être en juillet 2020 ! Après une édition 2019 époustouflante, marquée par les performances des Français Julian Alaphilippe et Thibaut Pinot, le parcours du prochain Tour de France sera dévoilé mardi 15 octobre, à partir de 11h30, au Palais des Congrès à Paris. 

Le Grand départ aura lieu à Nice

La seule certitude concerne le départ de la Grande boucle : il sera donné samedi 27 juin à Nice (Alpes-Maritimes). Cette première étape devrait être promise aux sprinters tandis que la suivante, dimanche 28 juin, offrira une « belle partie d’escalade avec les montées au col de la Colmiane, au col de Turini puis au col d’Eze », précise un communiqué de presse de l’organisation ASO.

La suite reste l’objet de rumeurs et de spéculations, qui prendront fin mardi en toute fin de matinée lorsque Christian Prudhomme dévoilera la carte et détaillera les subtilités du parcours.

Vidéo. Suivez en direct la présentation du parcours à partir de 11h30 : 

👋 See you tomorrow, 11.30 AM live on Facebook!#TDF2020 📸 : A.S.O. / T.Maheux

Publiée par Le Tour de France sur Lundi 14 octobre 2019

Coutances : 3 bonnes raisons de réserver sa soirée pour Green Cavern

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La 3e édition de Green Cavern se déroulera samedi 19 octobre 2019, à Coutances (Manche).

La 3e édition de Green Cavern se déroulera samedi 19 octobre 2019, à Coutances (Manche). (©Harold Leroy (Rorold).)

Pour danser

Mélina Delaville, l’une des chevilles ouvrières de cette soirée organisée par le label associatif One Is Good Records, l’assure :

La programmation est hyper accessible.

Pas difficile, donc, de se mettre dans l’ambiance et de danser. Cette année, Green Cavern accueille L.Atipik, championne de France 2019 des DJS. Première femme à décrocher ce titre, elle vient aussi de se distinguer aux championnats du monde, en accédant à la demi-finale. Une pointure donc. Mélina précise  :

Comme elle a de la famille à Coutainville, elle est heureuse de proposer un DJ set à Green Cavern.

Un show à ne pas rater. C’est elle qui ouvrira la soirée avant de laisser la place à Ours Samplus, Proleter, Bisou et les autres invités.

L.Atipik, championne de France 2019 des DJS, sera en concert à Coutances, samedi 19 octobre 2019, pour la 3e édition de Green Cavern.

L.Atipik, championne de France 2019 des DJS, sera en concert à Coutances, samedi 19 octobre 2019, pour la 3e édition de Green Cavern. (©David Gallard.)

Pour la déco

Dans Green Cavern, il y a green. Lors des deux premières éditions, le public repartait avec des graines ou un arbuste. Ce ne sera pas le cas cette année mais la déco verte sera bien au rendez-vous, comme le confirme Mélina : « Jardins vivants, de Quettreville-sur-Sienne, nous prête notamment des arbres pour créer une atmosphère green. »

Parce qu’il n’y en aura pas l’an prochain

Les bénévoles de la soirée souhaitent faire une pause. « On réfléchit à d’autres projets », confie Mélina. Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de tester la Green Cavern, c’est donc le moment ou jamais !

Pratique. Samedi 12 octobre, de 19 h à 3 h. Tarifs : 12 € en prévente ; 15 € sur place. Billetterie : bit.do/cavern


Mantes-la-Ville. Maison de santé : un chantier sous tension

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L'architecte et la mairie ne communiquaient plus que par lettres recommandées.

L’architecte et la mairie ne communiquaient plus que par lettres recommandées.

Sa compétence est mise en cause par un communiqué du maire (lire notre article du 2 octobre) : l’architecte de la Maison de santé pluridisciplinaire (MSP) Nabil Hamdouni ne veut pas s’exprimer, du moins à ce stade, alors que le contentieux doit être tranché par le tribunal administratif. Il avait saisi la justice quelques jours avant la diffusion de ce communiqué.

« Vociférations »

Selon une source proche du dossier, il contesterait notamment les interventions, jugées intempestives, de la direction des services techniques pendant les réunions de chantier. Cette source décrit les « vociférations » d’un cadre de la mairie, faites pour saper l’autorité de l’architecte. Elle suppose qu’à l’origine des tensions, il y avait la volonté de « sortir le bâtiment au forceps » avant la fin du mandat. Autre grief du cabinet contre la mairie : les services techniques auraient cherché à lui « imposer des prestations gratuites ». Il aurait, en vain, demandé au maire de faire cesser l’« immixtion » de ses services. Cyril Nauth répond : « Monsieur Hamdouni se plaignait de l’incompétence de mes services. La Ville ne peut pas être considérée comme une intruse sur un chantier d’une telle importance. On ne donne pas comme ça les clés à un architecte. » Le maire conteste avoir demandé au cabinet de travailler gratuitement.

Pendant plusieurs mois, le cabinet d’architectes n’aurait plus communiqué avec la mairie que par lettres recommandées, certaines dépassant dix pages. Commencé en septembre 2017, le chantier a été arrêté le 23 juillet dernier, l’architecte mettant fin à sa mission huit jours après une dernière lettre en forme d’ultimatum rappelant à la mairie « ses obligations légales et contractuelles ».

Un entrepreneur qui est intervenu sur le chantier a constaté « une ambiance qui n’était pas propice à la bonne réalisation du chantier. Et ce, dès la première réunion. Quand on fait travailler des gens, il faut leur faire un minimum confiance. Ce n’était pas le cas ». Cet entrepreneur, dont le contrat a été résilié, relève que la mairie avait fait appel à un assistant à maîtrise d’ouvrage, signe selon lui du peu de confiance accordée à l’architecte.

Un autre chef d’entreprise confirme « la tension visible entre la maîtrise d’œuvre et la mairie. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé entre eux ».

Un autre architecte devra être désigné pour achever le bâtiment, Nabil Hamdouni conservant un droit moral sur ce qu’il a construit. Cyril Nauth indique que la MSP pourrait ouvrir « à la fin de l’année 2020, ou au début de l’année 2021 ». En tout cas après la fin du mandat.

Honneur. Léon : "le maintien commence dès mercredi à l'entraînement, j'ai hâte de voir si on a du caractère"

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Léon veut repartir du bon pied cette saison.

Léon qui ne gagne plus depuis la première journée n’est pas au mieux au classement, son entraîneur François Coyola attend de pied ferme ses gars à l’entraînement ! (archive ©Jean Eric Descombes)

Bénéjacq réussit à conserver sa première place au classement en disposant de la Vallée de l’Escou, et ne sont pas passés loin d’un bonus offensif qui aurait été un exploit sachant que les locaux ont évoluer à 14 durant 70 minutes suite à un carton rouge ! Grosse désillusion pour Léon qui se déplaçait à Montfort, les Bleus menaient 16-3 alors qu’il restait une demi-heure de jeu avant que la tendance ne s’inverse.

Nord-Béarn bat Saint-Sever grâce à une bonne deuxième mi-temps, bien aidé par une infériorité numérique des Landais due à un carton rouge en fin de première mi-temps. Le RC Béarnais n’est pas passé loin de réaliser un très joli coup à Saint-Palais à s’inclinant d’un tout petit point (19-18) et Habas remonte au classement en battant largement les Béarnais de Lembeye

Lire aussi : Fédérale 3. « Il a fallu une belle bagarre pour qu’on retrouve du caractère » lâche le coach de Bardos

Montfort 32-16 Léon

Paul Napias (2ème ligne de Montfort) : premier match à Montfort cette saison contre Léon avec une victoire bonifiée ! On savait que ça n’allait pas être simple et on se l’est rendu compliqué en nous regardant jouer la première mi-temps ! Mais avec un peu de mental en seconde période, on arrive à faire ce qu’on n’a pas su faire les deux premiers matches, c’est-à-dire être impérial devant et concrétiser tout ça derrière en bout de ligne ! Très content de cette victoire bonifiée bravo à tous ! Bon rétablissement aux blessés et félicitations aux gars de la réserve pour leur superbe victoire avec le bonus aussi !

le maintien commence dès mercredi à l’entraînement, j’ai hâte de voir si on a du caractère.

François Coyola (entraîneur de Léon) : 16-3 à la 50e pour nous… ensuite on prend la marée dans tous les compartiments du jeu, notamment devant. On manque de fraîcheur et notre banc est inexistant ! Bravo à Montfort pour sa victoire, le maintien commence dès mercredi à l’entraînement, j’ai hâte de voir si on a du caractère.

Arnaud Laussucq (entraîneur de Léon) : à 16-3 à la 50e, il me semblait que nous avions pris le dessus, mais je pense qu’on a cru que c’était fait et Montfort a réagi et le match s’est inversé…

Nord Béarn 35-12 Saint-Sever

Nord-Béarn a accéléré en seconde mi-temps pour aller chercher un succès bonifié.

Nord-Béarn a accéléré en seconde mi-temps pour aller chercher un succès bonifié. (©Nord-Béarn)

Michel Verge (entraîneur de Nord Béarn XV) : première mi-temps très disputée avec deux oppositions de style. De bonnes séquences de notre part bien défendues par Saint-Sever et du jeu d’avants pour eux, illustré par un maul pénétrant amené dans l’en-but, 6-5 à la pause. La deuxième mi-temps temps voit notre jeu de mouvement devenir plus efficace avec cinq beaux essais. Score final 35-12 avec le bonus offensif.

Maxime Dartau (joueur de Nord Béarn XV) : très bonne après-midi pour nous avec deux victoires bonifiées. 55-10 en B et 35-12 en première. Match rugueux en première mi-temps qui accouche d’une petite bagarre générale à la pause avec un jaune de notre côté et un rouge pour le 13 Landais ! À partir de là, on a réussi à les déplacer et faire gonfler le score en deuxième mi-temps pour une domination sans partage. Seul point négatif, notre touche sur laquelle il faudra bosser si on veut espérer quoi que ce soit au RC Béarnais face à un adversaire solide chez lui. Mais on relèvera le défi !

Stéphane Pin (entraîneur de Saint Sever) : nous faisons une bonne, voire très bonne première mi-temps. Le tournant du match est dans les arrêts de jeu de ce premier acte, nous manquons un essai pour passer devant au score, et sur l’action un de nos joueurs au sol prend un coup de genou, ce qui engendre une bagarre générale. Notre joueur ne garde pas son sang-froid, se fait justice, et prend un carton rouge mérité contre seulement un jaune pour eux ! La suite du match est compliquée en jouant à 14 contre 15, et même à 13 contre 15 pendant 20 minutes ! Nord Béarn mérite sa victoire. Nous, nous n’allons rien lâcher jusqu’au bout. Les joueurs commencent à comprendre ce que l’on attend d’eux.

Lire aussi : Séries territoriales. Les résultats et classements de l’Honneur à la 4e série

Bénéjacq 27-13 Vallée de l’Escou

Patrick Fernandez (entraîneur de Bénéjacq) : match difficile à négocier devant une équipe d’Escou joueuse. Au bout de 10 minutes, notre capitaine qui se fait justice prend un carton rouge, et on joue 70 minutes à 14, ce qui a compliqué la tâche, mais les garçons ont su réagir positivement pour aller chercher une victoire que l’on aurait pu bonifier dans les dernières minutes ! Félicitations à tous les joueurs avec une mention spéciale à Romain Buzy, sans oublier l’équipe réserve qui est première de poule sous la houlette de ses deux entraîneurs Adrien Lacau et Stéphane Cazaban.

Lubrizol : les producteurs laitiers de l'Oise peuvent reprendre leurs activités

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L'incendie à l'usine Lubrizol a eu lieu jeudi 26 septembre 2019 à Rouen (Seine-Maritime).

Levée des restrictions pour les producteurs de lait et de produits laitiers dans l’Oise. (©RT/76actu/Photo d’illustration.)

Un soulagement pour les producteurs laitiers de l’Oise. Un nouvel arrêté préfectoral en date du lundi 14 octobre lève les mesures de restriction sur le lait et les produits laitiers. 

Lire aussi : Lubrizol : les agriculteurs de l’Oise, touchés par les retombées de suie, en crise

Pour rappel, les activités agricoles étaient limitées dans l’Oise depuis l’arrêté préfectoral du dimanche 29 septembre 2019 et la mise sur le marché de produits alimentaires d’origine animale et végétale, restreinte, dans les zones touchées par les retombées de suie du nuage provoqué par l’incendie de l’usine Lubrizol

L’avis de l’Anses

La décision se fonde sur l’avis favorable de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), suite aux analyses effectuées sur 130 prélèvements de laits dans les départements de l’Oise, de l’Aisne, de la Somme, du Nord et de Seine-Maritime

L’avis de l’Anses confirme que les résultats de ces prélèvements sont favorables et présentent des résultats en deçà des valeurs réglementaires. 

L’Anses a également proposé un « plan de surveillance au long cours » pour vérifier que les résultats se maintiennent bien à l’avenir. 

Quid des autres agriculteurs ? 

Si le nouvel arrêté sur la levée des mesures de restriction concerne le lait et les produits laitiers, l’avis de l’Anses est toujours attendu pour les autres productions. 

Les mesures de restriction sur le miel, les œufs, les poissons ainsi que les végétaux ont toujours cours. 

Loire-Atlantique. Venue en aide aux vignerons du pays nantais, l'é.Paulée nantaise s'arrête

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L'association de restaurateurs était venu en aide aux vignerons du pays nantais, suite au gel.

L’association de restaurateurs était venu en aide aux vignerons du pays nantais, suite au gel. (© (©Christophe Bornet))

Clap de fin pour l’é.Paulée nantaise Lancée au printemps par le restaurateur nantais Nicolas Guiet pour soutenir les vignerons du muscadet touchés par le gel, l’association l’é.Paulée nantaise a organisé trois événements d’octobre 2017 à novembre 2018.

Le principe des rendez-vous solidaires était d’associer des chefs nantais à des vignerons. 10 % du chiffre d’affaires était reversé sous forme de dons.

La première année, 1 000 € avaient été reversés à chaque vigneron. Les trois éditions ont réuni 42 restaurateurs et 34 vignerons différents.

Trois projets bios soutenus

L’association qui vient d’annoncer son arrêt a décidé de remettre 9 000 €, le fruit de ces trois événements solidaires, à trois projets aidés par le Groupement des agriculteurs biologiques de Loire-Atlantique.

Les trois projets recevront une aide de 3 000 € chacun. Le premier, porté par trois paysans situés à Plessé et Conquereuil, va accompagner un outil de transformation laitière valorisant le lait de plusieurs fermes bios de Loire-Atlantique.

Le deuxième projet va soutenir la création d’une mallette pédagogique sur la découverte d’une ferme bio et ses pratiques favorables à la qualité de l’eau.

Le troisième est versé au Défi familles à alimentation positive, jeu qui vise à accompagner le grand public vers un changement des habitudes alimentaires et d’achat.

Lire aussi : Loire-Atlantique : une dresseuse de loups et montreuse d’ours menacée de mort !

Nouveau au tribunal administratif de Caen: un service de médiation pour éviter le procès

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Patricia Legentil-Karamian, greffière en chef et Antoine Berrivin, référant médiation du tribunal administratif de Caen.

Patricia Legentil-Karamian, greffière en chef et Antoine Berrivin, référant médiation du tribunal administratif de Caen. (©Arnaud Héroult/Liberté le Bonhomme Libre)

Le tribunal administratif de Caen (compétent pour le Calvados, La Manche et l’Orne) propose un nouveau service pour les justiciables : la médiation. L’objectif est de faire rencontrer les parties d’un dossier pour obtenir un règlement amiable. À Caen, cette nouvelle possibilité est gérée par un référant : Antoine Berrivin rapporteur public de la juridiction et Patricia Legentil-Karamian la greffière en chef.

Lire aussi : Réaménagé, le tribunal administratif de Caen traite plus d’affaires, mais dans les mêmes délais

Qu’est que la médiation ?
C’est un nouveau service offert aux justiciables. La médiation permet aux deux parties de s’entendre sans que le juge administratif intervienne.

Plus rapide et moins coûteux

Quel est l’intérêt ?
Cela évite le procès, les 2 parties échangent sereinement. C’est plus rapide et c’est moins coûteux. Une requête sera jugée en un an, un an et demi. La médiation, c’est 3 à 4 mois.

« Facilitateur de dialogue »

Comment fonctionne la médiation ?
Quand le tribunal reçoit une requête, la greffière détecte un dossier qui pourrait être discuté entre les parties. On étudie qui sont les parties et le type du litige. On propose alors le service de la médiation. Le médiateur travaille avec les parties pour trouver un accord en jouant sur un terrain pas forcément juridique. On regarde par exemple l’aspect émotionnel ou économique de l’affaire.

Le médiateur n’est pas un conciliateur de justice mais un facilitateur de dialogue.

Rendez-vous téléphonique

Quels sont les avantages ?
La médiation fait partie des règlements amiables. Le gros avantage, c’est qu’il n’y a pas de gagnant ou de perdant comme après une décision du tribunal. Là, chacun repart avec un accord accepté par les 2 parties.

Quel est le 1er bilan à tirer ?
Il est encore trop. Pour cette année 2019, 7 dossiers sont en cours de médiation. On avance pas à pas avec une réelle volonté de développer ce service. C’est ancré également chez les avocats.

Nous avons passé des conventions avec les différents barreaux et à Caen et Lisieux, des avocats se forment à la médiation.

Comment faire pour profiter de la médiation ?
Depuis le 1er octobre 2019, on propose aux parties un rendez-vous téléphonique avec le référent ou la greffière en chef pour expliquer notre démarche de proposition.

Lire aussi : Futur centre commercial à Caen : l’abattage des arbres place de la République, jugé au tribunal

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