Quantcast
Channel: actu.fr - Toute l'information nationale, régionale et locale.
Viewing all 19790 articles
Browse latest View live

17 ans après, ce parc éolien de Loire-Atlantique va enfin voir le jour

$
0
0
Au total, neuf éoliennes constitueront ce parc. La trentaine d'hommes de la société Enercon s'y affairent sous les yeux du conducteur de travaux, Mark Bernardelli, et le maire de la commune, Gérard Esnault.

Au total, neuf éoliennes constitueront ce parc. La trentaine d’hommes de la société Enercon s’y affairent sous les yeux du conducteur de travaux, Mark Bernardelli, et le maire de la commune, Gérard Esnault.

D’ici la fin de l’année, les neuf éoliennes, en cours d’installation, tourneront sur les hauteurs de Boussay, petite commune du sud de la Loire-Atlantique à quelques encablures du Maine-et-Loire. De quoi fournir de l’électricité à plus de 4 266 foyers, soit quatre fois plus que ce qu’elle compte. Un projet environnemental qui a failli ne jamais voir le jour, compte tenu des contraintes rencontrées. Son origine date de 2002.

Lire aussi : Eoliennes à Boussay : le permis validé par la préfecture

« Dans cette histoire, il a fallu être tenace face aux vents contraires ». C’est le conseil, sous forme de métaphore, que donnerait Gérard Esnault, maire de Boussay, à ses homologues qui défendraient le même projet dans leur commune. Le projet date de 2002. Celui qui était alors premier adjoint se souvient de cet appel de la société Valorem qui avait repéré ce long plateau atteignant 110 mètres d’altitude par endroits entre la Loire-Atlantique et le Maine-et-Loire. Un long espace bocager quasi inhabité en parallèle de la route départementale 149. « Au départ, j’ai cru à une blague de la part de collègues, sourit celui travaillait encore à ERDF. Et puis on a finalement reçu leurs représentants quelques mois plus tard ».

Son maire, le regretté Daniel Labouère, avait été convaincu, comme son élu. Pour en faire autant avec des représentants associatifs, d’autres membres du conseil municipal et du conseil communautaire, un car est même affrété pour aller voir le parc éolien de Goulien dans la commune du Cap-Sizun (Finistère). « Pas de bruit, pas de nuisance visuelle… tout le monde avait adhéré », rappelle Gérard Esnault. Ce qui semblait être une formalité – pas d’opposants au projet ni de recours juridique – va vite devenir un serpent de mer. Si bien même que dix ans après son évocation, le projet a failli être abandonné.

De 14 à 9 mâts

Démarré avec 14 mâts – ce qui en aurait fait le plus grand parc régional -, le dossier avait déjà dû être revu en raison des exigences de l’armée de l’air qui estimait que le parc était dans un couloir aérien. Les éoliennes devaient donc diminuer en hauteur. Ensuite, le projet a dû évoluer en même temps qu’une réglementation balbutiante dans ce domaine. Comme attendre la publication préfectorale d’une ZDE sur le secteur (zone de développement de l’éolien).

Puis est venue l’obligation de sonder divers services de l’Etat : situé en Loire-Atlantique, mais bordant la Vendée et le Maine-et-Loire, les démarches sont triples. Et dans cet amas de dossiers, c’est la Drac (direction des affaires culturelles) qui émit des réserves. « Elle estimait que les éoliennes seraient visibles du château de Tiffauges. Un tas de cailloux appartenant au conseil général de Vendée, situé à 8 km, » peste encore le maire boussiron. Un test-ballon fut ordonné et un bout de l’élément gonflable fut aperçu du haut de l’ancienne forteresse médiévale.

Certains rotors attendent d'être posés sur les mâts qui culminent à 60 mètres de haut.

Certains rotors attendent d’être posés sur les mâts qui culminent à 60 mètres de haut. (©Hebdo de Sèvre et Maine)

Le couperet tomba ensuite : le parc devait descendre à 9 éoliennes. Plus la même rentabilité pour l’entreprise. Pendant de nombreuses années, Valorem va donc chercher un repreneur. Une lente quête qui va faire croire à maintes reprises que le projet est paradoxalement à bout de souffle.

Le projet quasi abandonné puis ressuscité

Pourtant, la dizaine d’exploitants et propriétaires ont donné leur avis et le permis de construire n’a plus qu’à être déposé. Finalement, c’est une rencontre entre Valorem et Vendée énergie (société d’économie mixte de production et de distribution d’énergies renouvelables – éolien, photovoltaïque, méthanisation – créée par le syndicat départemental d’énergie et d’équipement de la Vendée, Sydev), puis une relance du maire auprès d’un conseiller départemental, en 2016, qui ont redonné de l’oxygène au projet.

« C’était délicat de ma part. Je suis vice-président du Sydéla (syndicat départemental d’énergie en Loire-Atlantique) et je sollicitais son alter ego vendéen (Sydev), relate Gérard Esnault. Il faut dire que cet organisme a une longueur d’avance sur nous avec 15 ans d’expérience et 7 parcs éoliens créés. Comme ils ont été très réactifs et d’accord, je ne regrette pas car le Sydéla a été obligé de suivre pour le financement. On a même créé depuis une société identique qui porte la centrale solaire de Machecoul ». Le parc éolien de Boussay sera donc bâti sur des fonds publics. A 100 %. 9 millions d’euros ont donc été débloqués pour le projet (dont 60 % par le Sydéla).

Lire aussi : Le plus grand parc photovoltaïque public de la Loire-Atlantique est en forêt de Machecoul

Un chantier de titan

Fin 2018, l’étape de la concrétisation démarrait. L’entreprise internationale allemande Enercon lançait la construction des mâts en acier (en trois morceaux d’une vingtaine de mètres et de 30 tonnes), des pâles et du moyeu en composite, pendant qu’Enedis préparait le raccordement en construisant un poste électrique à Ruffole, à 3 km du parc et en acheminant les câbles par les fossés. Sur site, les accès et les fondations apparaissaient en fin d’année. Une préparation de chantier nécessaire pour accueillir les convois exceptionnels venus de Montoir-de-Bretagne, port où ont débarqué les ensembles venus par bateau d’Allemagne.

Sur les 4-5 km d’emprise, c’est un ballet de grues qui s’organise. Un chantier XXL où il faut une précision d’orfèvre. Les grutiers téléguident ces éléments de mastodonte guidés par des équilibristes à 60 mètres de haut. « Il faut que les éléments météo soient les plus propices. C’est-à-dire qu’il n’y avait pas de vent à ce moment. Ça se joue à quelques millimètres », indique Mark Bernardelli, conducteur de travaux.

Le besoin de 4 266 foyers

C’est ce qui se joue jusqu’à la mi-septembre sur place. Une trentaine d’hommes sont mobilisés. Tout ça pour que d’ici la fin de l’année, les éoliennes soient mises en service. « Avant novembre cela devrait être bon, » estime le cadre d’Enercon. A partir de ce moment, ce sont 7,2 mégawatts d’électricité qui seront produits chaque année grâce au vent et aux pales qui culmineront à 86 mètres. Soit le besoin de 4 266 foyers, quatre fois la taille de Boussay.

Au-delà de fournir de l’énergie et de participer à l’objectif national, ce parc éolien rapportera de l’argent aux propriétaires fonciers et exploitants des terrains sur lesquels se trouvent les mâts et, au titre de l’Ifer (Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau) , aux collectivités (50 % pour l’agglomération, 30 % pour le Département et 20 % pour la commune). Un ratio que le maire aimerait bien voir évoluer. Mais celui qui s’arrêtera en 2020 devra transmettre le dossier à ses successeurs… avec le souffle qui va avec.

 


45e festival du cinéma américain de Deauville : "Bull" le film d'Annie Sylverstein, trois fois récompensé

$
0
0
Les lauréats de la 45e édition du festival

Les lauréats de la 45e édition du festival (©Sophie QUESNEL / Le Pays d’Auge)

Samedi 14 septembre 2019, le 45e festival du cinéma américain de Deauville (Calvados) a dévoilé son palmarès. Le gagnant « Bull », premier film d’Annie Silverstein, a été triplement primé. Malheureusement, la réalisatrice n’a pu être présente sur scène pour recevoir son prix. 

Lire aussi : SONDAGE. 45e festival du cinéma américain de Deauville : quel film en compétition avez-vous préféré ?

Le palmarès

Prix d’Ornano-Valenti : Les Misérables de Ladj Ly. 

Prix de la ville de Deauville : The Peatnut Butter Falcon de Tyler Nilson et Michael Schwartz. 

Prix Spécial : Swallow de Carlo Mirabella-Davis. 

Carlo Mirabella Davis

Carlo Mirabella-Davis (©Sophie QUESNEL / Le Pays d’Auge)

Prix du Jury : The Climb de Michael Angelo Covino. 

Mi

Michael Angelo Covino, réalisateur et comédien du film The Climb, et le comédien Kyle Marvin. (©Sophie QUESNEL / Le Pays d’Auge)

2e Prix du Jury : The Lighthouse de Robert Eggers. 

Robert

Robert Eggers, pour le film The Lighthouse. (©Sophie QUESNEL / Le Pays d’Auge)

Handball et basket : les résultats du week-end dans la Manche

$
0
0
L'US La Glacerie de Tukayi Sissoko a débuté sa saison en Nationale 1 féminine de basket face à Trith.

L’US La Glacerie de Tukayi Sissoko a débuté sa saison en Nationale 1 féminine de basket face à Trith. (©Etienne PIGNOL)

Basket

N1F : La Glacerie – Trith Saint-Léger : 81-63

N3F : BC Hague – Orvault (dim, 15 h 30)

St-Rogatien – La Glacerie B (dim, 15 h 30)

U18F : Coulaines – La Glacerie (dim, 15 h 30)

Lire aussi : Football : les résultats du 3e tour de la coupe de France, ce samedi dans la Manche

Handball

Proligue : Cherbourg – Strasbourg : 30-23

N2M : Granville – Cherbourg B : 33-25

N2F : Granville – Rouen : 28-43

U18M : Cherbourg – Vannes : 26-27

PNM : Gonfreville B – Tourlaville : 31-25

Granville B – Port Bayeux : 26-33

Avranches – St-Valéry-en-Caux : 25-19

PNF : Tourlaville – Yvetot : 45-22

Saint-Lô – Octeville/Mer : 33-22

Eu – Granville B (dim, 16 h 00)

Lire aussi : Handball : la JS Cherbourg débute par un succès contre Strasbourg

Football / Ligue 1 : Montpellier fait tomber Nice à La Mosson (2-1)

$
0
0
Andy Delort et Florent Mollet ont donné la victoire à Montpellier.

Andy Delort et Florent Mollet ont donné la victoire à Montpellier. (©MHSC)

Montpellier recevait Nice à l’occasion de la 5e journée de Ligue 1. Après l’ouverture du score par Tameze pour les Aiglons (35′), Delort (37′) et Mollet (57′) ont donné la victoire aux Montpelliérains (2-1). En attendant les rencontres de dimanche, le MHSC occupe la 10e place du championnat. Samedi prochain, Montpellier se déplacera à Marseille.

Lire aussi : Football / Ligue 1 : Montpellier reçoit Nice pour rebondir

Les gardiens s’illustrent en début de match

C’est avec beaucoup d’envie que les deux équipes rentraient dans la partie et rapidement les gardiens se mettait en valeur devant les attaquants. Laborde reprenait un centre d’Oyongo que Benitez allait chercher au pied de son poteau gauche (16′). Le gardien niçois était ensuite suppléé par son montant sur une reprise de volée surpuissante de Ferri aux 20 mètres (25′).

Nice n’était pas en reste avec notamment Atal, véritable poison sur son côté gauche. Le danger s’approchait de plus en plus des cages montpelliéraines. Lees-Melou trouvait Dolberg dans la surface qui ouvrait son pied. Rulli s’interposait devant l’attaquant danois (29′).

Les actions s’enchaînaient d’une cage à l’autre. Benitez écartait une frappe lointaine de Delort. Dans la foulée, Ferri récupérait le ballon et le glissait aux 6 mètres pour Laborde qui ne parvenait pas à tromper le gardien niçois (30′).

Le score débloqué

Une nouvelle fois, Atal s’enfonçait dans la défense montpelliéraine avant d’être dépossédé du ballon par un tacle d’Hilton. Arrivé lancé, Tameze déclenchait un véritable coup de canon sous la barre transversale de Rulli pour l’ouverture du score (0-1, 35′).

Montpellier réagissait instantanément. À la réception d’un corner, Benitez repoussait la tête de Ferri mais ne pouvait rien faire sur celle de Delort qui égalisait avec son deuxième but de la saison (37′).

Montpellier prend l’avantage

De retour sur la pelouse, les Niçois se portaient les premiers à l’attaque. La frappe de Lees-Melou était contrée par le dos d’un défenseur et reprise puissamment par Cyprien dont la reprise de volée était détournée par Rulli (46′). Touché au mollet, Congré devait laisser sa place à Cozza (47′).

Montpellier répliquait victorieusement quelques minutes plus tard. Oyongo trouvait Delort qui déviait de la tête pour Mollet. Le milieu de terrain, au duel avec Lloris dans la surface, trompait Benitez d’une frappe croisée (52′).

Le rythme était plus haché dans cette seconde période et Montpellier ne parvenait pas à se mettre à l’abri d’un retour niçois. Ce qui aurait pu arriver sur une action anodine. Cozza laissé passer une passe en profondeur de Cyprien. Atal surgissait devant Rulli pour lui subtiliser le ballon qui revenait finalement sur Ganago. Ce dernier n’ajustait pas sa frappe que renvoyait Hilton en position de dernier défenseur (79′).

Si dans les dernières minutes Montpellier reculait de plus en plus, Nice semblait trop impuissant et n’arrivait plus à approcher des cages de Rulli. Les Montpelliérains l’emportent logiquement et se rassurent avant le déplacement au stade Vélodrome samedi prochain.

Montpellier : Rulli- Souquet, Mendes, Hilton, Congré (47′ Cozza), Oyongo – Ferri, Le Tallec, Mollet (88′ Dolly) – Delort, Laborde (80′ Ristic).
Remplaçants : Bertaud, Cozza, Ristic, Adouyev, Dolly, Skuletic, Camara.
Entraîneur : Michel Der Zakarian.
Avertissements : Mendes (39′), Mollet (64′).

Nice : Benitez – Coly (61′ Claude-Maurice), Lloris, Pelmard, Burner – Cyprien, Lees-Melou, Tameze (61′ Ganago) – Ounas, Atal, Dolberg (77′ Myziane).
Remplaçants : Clémentia, Nsoki, Lusamba, Barbosa, Claude-Maurice, Myziane, Ganago.
Entraîneur : Patrick Viera.
Avertissements : Atal (21′), Coly (42′).

Jura. Biathlon. Quentin Fillon-Maillet champion de France de sprint à la maison

$
0
0
Quentin Fillon-Maillet s'est imposé devant Martin Fourcade.

Quentin Fillon-Maillet s’est imposé devant Martin Fourcade. (©FFS)

La saison de biathlon est lancée depuis ce samedi 14 septembre 2019, avec les championnat se France de biathlon d’été au stade des Tuffes à Prémanon/Station des Rousses organisés par le ski-club du Grandvaux.

Après les épreuves de sprint court, c’est le ski club des Saisies qui s’est placé aux avant-postes chez les féminines avec la victoire de Julia Simon devant Justine Braisaz à seulement quatre secondes ; tandis que Myrtille Begue (PE) a pris la troisième place.

Côté relève, superbe course de Jeanne Richard (MB) qui remporte la course en catégorie U19 et U21. Le podium U19 est complété avec Océane Michelon (SA) et Maya Cloestens (DA) ; par Laura Boucaud (DA) et Chloé Remy dans la catégorie U21.

Quentin Fillon Maillet champion de France à la maison

Devant son public Quentin Fillon-Maillet a remporté un nouveau titre de champion de France de sprint court. Martin Fourcade est deuxième à treize secondes. Simon Desthieux complète le podium.

Emilien Claude (MV) s’impose dans la catégorie U21, Martin Bourgeois République (MJ) prend la deuxième place. Guillaume Desmus (SA) complète le podium. 

Aubin Gautier Pelissier (DA) a réalisé le meilleur chrono de la catégorie U19 devant Mathieu Garcia (DA) et Matéo Gardoni (LY) sur le podium. Rendez-vous dimanche 15 septembre 2019 pour la poursuite.

Sprint pour les U17

Cet après-midi, 115 participants étaient au départ de la première compétition officielle de la saison 2019-2020 pour les U17 avec l’épreuve du sprint.

La course dames est remportée par Julie Marciniak (MB) devant Lola Gilbert Jeanselme (DA) termine deuxième à six secondes de la leader ;  Suzette Christin (DA) compète ce beau podium.

Déja très bien placé durant toute la saison dernière, Lou Thievent (DA) a réalisé le meilleur chrono du jour chez les garçons. Le podium est complété avec Maxence Pialat (MB) et Axel Garnier tous deux du comité du Dauphiné.

Rendez vous dimanche 15 septembre avec au programme un individuel 4 tirs.

Sprint U15

La catégorie U15 avait l’honneur de clôturer cette magnifique journée de biathlon.

Ils étaient une centaine à disputer ce premier sprint de la saison réalisé comme la saison dernière au tir à 50 mètres.

Maela Correia (MV) réalise la meilleure performance du jour. Camille Maupoix (DA) termine à la deuxième place et Sidonie Boussard également du Massif vosgien compète le podium.

Côté garçon, la victoire revient à Loris Chevalier (DA). Cyril Lombard (MJ) et du ski club du Grandvaux termine deuxième à seulement 3 petites secondes du leader. Victor Boutot prend la troisième place. 

Prochain rendez-vous au mois d’octobre pour les U15 sur le stade d’Arçon. 

Top 14. La victoire du Lou va rapporter plus de 1.800 € à une association

$
0
0
Toby Arnold et Lyon apportent 1.800 € grâce à leur victoire contre Brice ce samedi 14 septembre.

Toby Arnold et Lyon apportent 1.800 € grâce à leur victoire contre Brice ce samedi 14 septembre. (©Icon Sport)

Non seulement Lyon nous a offert un festival de beau jeu ce samedi 14 septembre pour la 4e journée du Top 14, avec 9 essais, mais en plus ces essais vont apporter 200 € chacun à la Fondation HCL, un « accélérateur de projets au bénéfice des patients dans les hôpitaux« , soit 1.800 euros !

Lire aussi : VIDÉO – L’essai exceptionnel de Tabidze de l’UBB contre le Stade Français

Le projet #Essaisducoeur

Les essais du cœur, c’est une démarche de la Matmut. Des matches de rugby sont affiliés à ce projet, et chaque essai marqué rapporte de l’argent à une association.

A Vertou, des drones pour laver les équipements publics

$
0
0
Les 2 500 m de surface ont été nettoyées en beaucoup moins de temps, et pour beaucoup moins cher.

Les 2 500 m2 de surface ont été nettoyées en beaucoup moins de temps, et pour beaucoup moins cher.

Depuis l’an passé, la municipalité de Vertou fait appel à une société qui utilise des drones pour nettoyer les toitures et façades de bâtiments publics. En 2018, la première intervention a concerné les couvertures de l’école maternelle Henri-Lesage. Les résultats concluants ont poussé la ville à reconduire l’opération pour l’équipement culturel Cour et jardin.

Fin juin, les passants du haut de la rue du 11-Novembre ont peut-être aperçu des drones survolant l’espace culturel Cour et jardin. Cette opération n’avait pas pour but de prendre des photos aériennes de l’équipement. Munis d’un pulvérisateur, leur mission était de nettoyer la toiture et les murs extérieurs de ce bâtiment aux contours irréguliers.

« Le but était de procéder au traitement des lichens qui se sont accumulés au fil des ans, en injectant un produit biodégradable », explique Jacques Emmanuel Legros, chef du service infrastructures et espaces publics de la ville. Depuis son inauguration en 2014, rien n’avait été réalisé. Une opération qui ne nécessite pas de frottement. « Il suffit d’appliquer et de laisser agir. La mousse sèche et meurt en quelques jours, » indique le technicien.

Coût : 12 000 €

Compte tenu de la configuration de la salle et des différentes matières à nettoyer (résine composite, béton, pierre calcaire…), les services avaient opté pour cette innovation de pilotage à distance plutôt que la nacelle. « Il y avait plusieurs autres avantages : en termes de temps, de coût et d’organisation », énumère Jacques-Emmanuel Legros.

Le prestataire Techdronef qui agissait pour le compte d’Engie-Axima a œuvré en deux fois sur 5 jours au total pour traiter les 2 500 m2 de surface, « là où il aurait fallu deux bonnes semaines en gênant parfois les utilisateurs du lieu et les usagers de la rue », complète le technicien.

Quant à la facture de 12 000 €, elle est du coup « deux fois moins élevée », selon les spécialistes. Cette technique n’était pas une première pour la ville. En 2018, elle avait été utilisée pour nettoyer la toiture de l’école maternelle d’Henri-Lesage. Un test concluant qui a été reconduit.

Football. Dives écarte Deauville de la Coupe de France

$
0
0
Le SU Dives-Cabourg a fait la différence en première période (4-1).

Le SU Dives-Cabourg a fait la différence en première période (4-1). (©Le Pays dAuge)

Le derby entre le SU Dives-Cabourg et l’AS Trouville-Deauville était le rendez-vous attendu en Coupe de France dans le Pays d’Auge ce samedi 14 septembre 2019.

Ce derby de la Côte Fleurie a tourné à l’avantage des Divais en première période. Les joueurs de Philippe Clément, dominateurs, ont trouvé la faille un peu avant la demi-heure de jeu par François Chauvel sur pénalty (1-0).

Déjà à l’origine du pénalty, Mamoudou Diallo a ensuite eu la réussite, qu’il n’avait pas eu la semaine dernière contre Tourlaville, et a inscrit deux buts qui ont fait basculer le match. (3-0) à la pause. 

Les Deauvillais ont bien réagi mais cela ne s est pas avéré suffisant pour renverser une première période difficile.

Les Deauvillais ont bien réagi mais cela ne s est pas avéré suffisant pour renverser une première période difficile. (©Le Pays d Auge)

Deauville redresse la barre, mais Dives se qualifie

En deuxième période, le décor a changé. Les Deauvillais sont revenus dans de bien meilleures dispositions au point de faire reculer les Divais… et ce changement de décor s’est concrétisé avec une belle percée et un but d’Adam Nkusu (3-1).

Les hommes de Thomas Leclerc ont alors eu clairement le vent dans le dos… et le SU Dives-Cabourg a alors eu le mérite de limiter les espaces et de tenir.

Si les Deauvillais ont quand été très près du 3-2, c’est Dives qui a fait la différence en contre-attaque avec un quatrième but divais par Nicolas Prévost (4-1). Cette fois, la messe était dîte…

Le SU Dives-Cabourg, vainqueur de Deauville 4-1, est qualifié pour le 4e tour de la Coupe de France.

Le SU Dives-Cabourg, vainqueur de Deauville 4-1, est qualifié pour le 4e tour de la Coupe de France. (©Le Pays d Auge)


Rugby. L'Ovalie Caennaise corrigée à Blagnac dès son entrée en matière

$
0
0
L'Ovalie Caennaise démarre mal sa saison.

L’Ovalie Caennaise démarre mal sa saison. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

L’Ovalie Caennaise a payé un lourd tribut dès la première journée d’Elite 1, ce samedi 14 septembre 2019. En déplacement à Blagnac, solide équipe du championnat néanmoins non-référencée parmi les plus grosses cylindrées, elle s’est inclinée 77-0. Le score était déjà de 41-0 à la mi-temps.

Caen, affaibli par les retraites de Julie Duval et Sandra Rabier, le départ d’Anaïs Marie et la blessure longue durée de Bathilde Diligeon, devra se ressaisir dimanche 22 septembre 2019 à Lyon.

Drame de la Saint-Sylvestre à Remouillé : il n'y aura pas de procès

$
0
0
Le drame a eu lieu dans la maison familiale, dans un lotissement paisible, à Remouillé, au sud de Nantes.

Le drame a eu lieu dans la maison familiale, dans un lotissement paisible, à Remouillé, au sud de Nantes. (©Hebdo de Sèvre et Maine)

Cet été, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes a décidé de déclarer l’irresponsabilité d’Aurélien Hamelin qui avait froidement assassiné sa mère dans la nuit de la Saint-Sylvestre entre 2017 et 2018, à son domicile de Remouillé, au sud de la Loire-Atlantique. Il n’y aura pas de procès. Le prévenu a toutefois demandé à se pourvoir en cassation

Comme pressenti, par deux arrêts distincts de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes, Aurélien Hamelin a fait l’objet d’une hospitalisation d’office sous contrainte et d’une déclaration d’irresponsabilité pénale. Une décision qui était intervenue au cours de l’été. En janvier dernier, sa détention provisoire avait été prolongée de six mois. Il dormait en prison depuis les faits. Le trentenaire est, en outre, soumis à des mesures de sûreté : il a notamment interdiction de paraître en Loire-Atlantique et d’entrer en contact avec les victimes.

Lire aussi : Il avait lancé un compte à rebours pour annoncer son crime à la Saint-Sylvestre

Le trentenaire est accusé d’avoir assassiné sa mère, âgée de 61 ans, dans la maison de Remouillé où il s’était invité le soir du réveillon de la Saint-Sylvestre 2017, alors que ses parents avaient réuni des convives pour fêter cette dernière nuit de l’année. Bien que discret une partie de la soirée, sa présence dans la maison avait pesé : l’individu, fragile psychologiquement et qui avait déjà été interné, était en conflit avec ses parents, ils ne s’étaient plus beaucoup vus depuis un an.

Le prévenu se pourvoit en cassation

Il était passé à l’acte peu avant minuit sans dire un mot. Sa maman était décédée un peu plus tard. Il s’était également acharné sur son père, le blessant grièvement.

Ce drame avait provoqué un vif émoi dans la commune mais aussi à Clisson Thérèse Hamelin, la victime, s’était engagée dans le club de canoë-kayak, y tenant même la présidence. L’enquête révéla rapidement que le garçon, ancien menuisier, avait prémédité son geste : il avait mis en ligne un sinistre compte à rebours, depuis plusieurs mois, intitulé « Décapitation de Thérèse Hamelin » sur le site spécialisé Watch is Up, qui permet de faire d’ordinaire des comptes à rebours pour les anniversaires ou les fêtes entre amis…

Toutefois, fin août, le prévenu a décidé de se pourvoir en cassation. Son avocat n’a pas donné plus d’explications sur ses motivations.

 

 

Top 14. Tout ce qu'il faut retenir de la 4e journée de championnat

$
0
0
Mathieu Bastareaud a fêté sa première titularisation en tant que numéro 8 avec une énorme victoire de Lyon contre Brive.

Mathieu Bastareaud a fêté sa première titularisation en tant que numéro 8 avec une énorme victoire de Lyon contre Brive ce samedi 14 septembre. (©Icon Sport)

En attendant les deux dernières rencontres de la 4e journée qui auront lieu ce dimanche, voici un bilan des premiers matches de Top 14 ce samedi 14 septembre.

Le coup de force : le Lou et l’UBB impressionnants leaders

Le Lou est une machine qui tourne, et qui fait mal. Très mal. Brive est venue à la capitale des Gaules avec une équipe rajeunie, et repartie avec les valises pleines. Lyon termine la première mi-temps sur un score déjà sans appel : 31-3. Le Lou ne s’arrête pas là…

Avec notamment un triplé impressionnant de l’arrière Toby Arnold, les Lyonnais ont déroulé face à des Brivistes faiblards. Score final, 59-3. Mais si le score est impressionnant, ce qui est encore plus marquant c’est la qualité de jeu.

Les essais sont magnifiques, les soutiens sont constamment à niveau, chaque joueur a essayé de faire jouer son copain… quelle équipe, quelle rencontre !

Lire aussi : Top 14. La victoire du Lou va rapporter plus de 1.800 € à une association

En même temps, l’UBB continue aussi son sans-faute, en ne faisant qu’une bouchée du Stade Français (52-3), en offrant une succession d’essais acrobatiques, et de relances, avec régulièrement à la baguette un Nans Ducuing en feu. Un festival offensif, et une maîtrise défensive impressionnante !

Le Stade Français a lui été encore très faible, avec notamment beaucoup trop de touches perdues (6). Troisième défaite sur quatre matches pour Paris… le Stade Français paye-t-il sa politique du mercato, qui a fait froncer plus d’un sourcil ?

Comme un symbole, Alexandre Flanquart vivait sa première titularisation ce week-end. Face à son ancienne équipe… ses coéquipiers auraient-ils eu à cœur d’offrir une large victoire à leur coéquipier ? En tout cas, le deuxième ligne l’a confié après le match : « J’avais coché cette rencontre dans mon calendrier »…

Vivement le match entre l’UBB et le Lou

La déception : Clermont aux abonnés absents

Clermont n’impressionne pas franchement depuis le début du Top 14. Cette tendance se confirme, et s’aggrave, ce samedi 14 septembre. Les Jaunards s’inclinent à domicile (28-37) face à une équipe de Pau joueuse, qui a su profiter des faiblesses du jour de Clermont pour glaner des points quasi inespérés. C’est la première fois depuis 17 ans que Pau l’emporte à Marcel Michelin.

Lire aussi : Insolite. L’énorme bourde de George Moala de Clermont face à Pau

Ce qui est aussi marquant, c’est le manque de jeu des Auvergnats. Réputé pour avoir un jeu léché, les Clermontois sont passés à côté de leur match cette fois, et se sont réveillés trop tard. Le match est fou, et Colin Slade (21 sélections) nous a rappelé qu’il était un ancien All Black, avec ses 27 points. Énorme, tout comme l’exploit palois.

La bonne surprise : Bayonne, le promu qui fait peur

Beaux essais, beau jeu, un peu trop joueur (relance dans l’en-but qui a frôlé l’essai pour CO). Bayonne gagne, et Bayonne impressionne pour un promu.

Le chiffre : 31

Comme le nombre d’essais inscrits ce samedi 14 septembre. Une journée fructueuse, avec des équipes joueuses ! Une 4e journée de Top 14 qui nous aura fait rêver. En attendant les deux rencontres de dimanche…

C’est un chiffre bien aidé par Lyon (qui a inscrit 9 essais), et Bordeaux (qui en a marqué 7)….

Le joueur : Nans Ducuing, le funambule

Dans l’énorme victoire de l’UBB, il aurait pu être compliqué de déterminer un joueur au dessus du lot… oui, mais Nans Ducuing nous a mis d’accord assez rapidement. Sur deux essais, l’arrière bordelais fait parler sa vitesse, ses appuis, et son grain de folie pour nous offrir des essais sensationnels, avec des passes acrobatiques.

Lire aussi : VIDÉO – L’essai exceptionnel de Tabidze de l’UBB contre le Stade Français

L’arrière a dynamité la défense parisienne a quasiment chacune de ses interventions, et a joué juste tout le long de la partie. Une leçon de rugby.

Automobile. Eric Brunson s'offre son premier rallye de Lisieux 2019 (le classement)

$
0
0
Eric Brunson, vainqueur du rallye du Pays d'Auge en 2006, a inscrit, pour la première fois, son nom sur le rallye de Lisieux.

Eric Brunson, vainqueur du rallye du Pays d’Auge en 2006, a inscrit, pour la première fois, son nom sur le rallye de Lisieux. (©Le Pays d’Auge)

En tête depuis le début de la journée, auteur de tous les temps scratch, Eric Brunson a naturellement remporté la 11e édition du rallye de Lisieux ce samedi 14 septembre 2019.

Si la voiture d’Eric Brunson ne constitue pas une grande surprise, surtout en l’absence de Xavier Lemonnier, il n’y a pas eu plus de surprise pour la deuxième place que Marc Amourette a aussi tenu du début à la fin. 

Bourgeois résiste à Chauffray

Il restait la troisième place du podium à prendre et à ce petit jeu, Thomas Chauffray s’est sérieusement handicapé en écopant de deux minutes de pénalité.

Cette pénalité, Thomas Chauffray l’a traîné tout le rallye pour finalement échouer à la 4e place avec une belle  »remontada ». En fait, seul Michel Bourgeois a pu résister pour finalement conserver la 3e place. Martial Sénécal complète le top 5.

On retiendra qu’en VHC, Marc Lemoine s’est imposé devant Philippe Gouley et Dominique Tholmais.

La remise des prix se déroulera ce dimanche 15 septembre à partir de 10 h 30 au parc des expositions.

Le classement rallyGT

Football. Les premiers résultats du troisième tour de la Coupe de France dans le Calvados

$
0
0
L'ASPTT Caen ne s'est pas fait surprendre par Bourguébus et aurait même pu gagner sur un score plus large...

L’ASPTT Caen ne s’est pas fait surprendre par Bourguébus et aurait même pu gagner sur un score plus large… (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Alors que le gros des matchs était programmé le lendemain, le troisième tour de la Coupe de France débutait ce samedi 14 septembre 2019 pour certains clubs. 

Lire aussi : Football. Le programme du troisième tour de la Coupe de France dans le Calvados

Deux clubs de Caen sont d’ores et déjà assurés d’être au quatrième tour, dans deux semaines. L’AG Caen a écarté Mondeville en s’imposant 3-0 à l’extérieur. Maxime Roynel, Victor Guerrier et Nicolas Camillo ont marqué.

Lire aussi : Football – Coupe de France. L’AG Caen élimine sèchement Mondeville pour accéder au quatrième tour

L’ASPTT Caen s’est quant à elle défaite logiquement de Bourguébus-Soliers 3-1 grâce à des buts de Théo Foucher, Emilien Gonthier et Maxence Jaunet. Simon Heudron n’a pu que réduire le score dans le temps additionnel.

Un peu plus loin, Dives-Cabourg a pris le meilleur sans trembler sur Trouville-Deauville (4-1). François Chauvel a ouvert le score sur penalty et Mamoudou Diallo a inscrit deux autres buts en première mi-temps. Adam Nkusu a réduit la marque mais Nicolas Prévost a tué tout suspense.

Lire aussi : Football. Dives écarte Deauville de la Coupe de France

Quatre buts, c’est aussi ce qu’a infligé Vire à Jullouville (0-4). Adrien Hébert, Théo Burnouf, Gurami Enukidze et Arthur Dallois en ont profité pour alimenter leur compteur buts. 

La traditionnelle photo des buteurs virois.

La traditionnelle photo des buteurs virois. (©AF Virois)

Damien Lohazic et Jimmy Daigremont ont tous deux marqué pour Lisieux contre Mortagne (2-1). Enfin, Villers-Bocage a écarté Pont-Hébert 4-2. 

Projet de lotissement sur l'ancienne déchetterie du Loroux-Bottereau : ils sont vent debout

$
0
0
Le collectif de riverains pointe du doigt la pollution liée à l'ancienne activité du site.
Une ex-déchetterie qui reste en accès libre depuis que les grillages ont été enlevés.

Le collectif de riverains pointe du doigt la pollution liée à l’ancienne activité du site. Une ex-déchetterie qui reste en accès libre depuis que les grillages ont été enlevés.

Malgré leurs revers juridiques (lire ci-dessous), l‘association de riverains du lotissement de la Carterie au Loroux-Bottereau clame toujours son opposition au projet de lotissement qui doit voir se construire plus de 130 logements.

Ses membres dénoncent la faiblesse des études environnementales alors qu’une partie de l’urbanisation s’effectuera sur l’ancienne déchetterie où il a été relevé de forts taux d’arsenic. Fin juillet, le préfet a donné son accord pour la réhabilitation du site, tout en interdisant aux propriétaires de créer leur jardin !

Qu’importe les délibérés, ils veulent continuer à dénoncer. Car pour eux, ce projet de lotissement reste « une aberration ». Le collectif de riverains a, sans doute, beaucoup à perdre pour sa tranquillité, entre les maisons qui vont venir coller au village du sud-ouest de la commune, et les petits immeubles qui s’élèveront pour dominer les jardins de l’autre côté de la rue Ronsard.

Lire aussi : Lotissement de la Carterie : feu vert pour la mairie du Loroux-Bottereau ?

Mais ce n’est pas l’argument qu’avance la vingtaine de membres. Leurs arguments sont avant tout environnementaux. « Ça ne choque que moi que toute l’échelle des collectivités veuille créer un lotissement sur une ancienne déchetterie », peste Roselyne Chauviré qui se souvient des fumées émanant de l’ancienne « jaille », qui entraient dans la maison familiale à une centaine de mètres. Là où, jadis, les gens venaient déposer tout et n’importe quoi. « Tout s’est désagrégé et s’est infiltré dans le sol. Comment peut-on en arriver à ce stade, au moment où il y a plusieurs scandales sanitaires (cancers d’enfants, malformations à la naissance…) ? Il n’y a pas d’autres lieux ? »

Lire aussi : Aude. L’Agence Régionale de Santé annonce que huit enfants supplémentaires ont été intoxiqués à l’arsenic

Jardins interdits

C’est ici que 130 logements devraient sortir de terre. Tous ne seront pas sur cet ancien équipement public : « une dizaine malgré tout sur environ 6 400 m2, soit 1/8 de l’emprise totale (ndlr. 5,2 ha) », explique Gérard Bujeau, autre riverain.

Pour ces porte-parole, cet espace devrait être « sanctuarisé ». « Nous demandons à ce qu’il soit dépollué et gardé en mémoire, c’est tout. La phytoremédiation peut très bien fonctionner (ndlr. dépollution des sols en utilisant des plantes vasculaires, des algues ou des champignons et par extension des écosystèmes qui supportent ces végétaux) », ajoute le retraité lorousain, circonspect sur « la dernière sortie » du préfet dans son arrêté assortissant la réhabilitation du site à une série de mesures préventives.

C'est en partie sur ces anciens champs où l'on a cultivé
framboises mais aussi maïs et blé, puis ceux de l'ancienne déchetterie (au fond) que le lotissement sera construit.

C’est en partie sur ces anciens champs où l’on a cultivé framboises mais aussi maïs et blé, puis ceux de l’ancienne déchetterie (au fond) que le lotissement sera construit. (©Hebdo de Sèvre et Maine)

« Les jardins potagers et la plantation d’arbres fruitiers seront par exemple interdits. De peur que les futurs habitants en consomment les fruits et légumes, et chopent des maladies. Ça rime à quoi ? D’un côté, on se dit que cette précaution fait que les autorités aussi ont des doutes et qu’on a raison. Mais d’un autre, on ne comprend pas pourquoi il autorise la construction de logements : la pelouse où joueront les enfants ne sera pas polluée ? Comment pourra-t-on dans le temps faire respecter cette restriction ? »

« Si c’est au nom de l’intérêt général, c’est un scandale. Mettre la vie des gens en danger pour ce principe, c’est dégueu…, » fustige Roselyne Chauviré. Documents à l’appui, ils pointent la forte pollution à l’arsenic : « jusqu’à 230 milligrammes par kilogramme de terre », précise Gérard Bujeau. « On est au-dessus du taux retrouvé autour de la mine d’Abbaretz qui a été fermée par la préfecture ».

Lire aussi : Mine et terril d’Abbaretz : l’accès restreint à la suite d’une pollution à l’arsenic, des grillages installés

Risque de pollution des ruisseaux

Les habitants du secteur craignent aussi pour la pollution du Breil, ruisseau adjacent au lotissement. « La voirie sous laquelle pourrait être transportée la terre polluée est transversale. Les infiltrations pourraient donc contaminer les zones les plus basses », indique Gérard Bujeau qui pointe la dégradation du marais de Goulaine, dans lequel le Breil se verse (205 types de pesticides différents retrouvés).

Des citoyens qui ont du mal à faire confiance aux études environnementales. « Si nous n’avions pas attaqué la commune sur le permis d’aménager, il n’y en aurait pas eu. Et celle qui en est sortie est un sac de nœuds : 310 pages où sont répétées plusieurs fois les mêmes choses. Le document ne tient pas compte du passé de dépôt sauvage du site. Bref, c’est de l’entourloupe, » martèle Roselyne Chauviré.

Des riverains qui constatent l’état d’un site laissé en accès libre, le grillage ayant été retiré. Les traces de l’ancienne déchetterie sont encore présentes avec l’emplacement pour chaque benne (carton, ferraille, verre…). Un amas d’objets métalliques baigne encore dans le jus d’une cuve. Différents détritus traînent. Près de là, un arbre fruitier y a tout de même pris ses aises. C’est un pêcher… Mortel pour le collectif.

 

                                              UNE BATAILLE JURIDIQUE POURTANT MAL ENGAGEE
Le collectif de riverains, qui revendique près de 25 membres, ne fait pas que s’opposer verbalement au projet de lotissement. Il a lancé une procédure judiciaire contre la municipalité. D’abord en voulant faire annuler le plan local d’urbanisme qui prévoyait cette urbanisation au sud-ouest de la commune. Le tribunal administratif de Nantes a rejeté leur requête en première instance, puis la cour administrative d’appel. La petite structure, malgré les coûts financiers que cela implique, entend saisir le Conseil d’Etat.
Parallèlement, alors que le permis d’aménager a été délivré, le collectif a voulu l’attaquer. Notamment en raison de l’absence d’étude d’environnement. Finalement, ce feu vert a été retiré. Il va être redonné. La ville et l’aménageur ayant consolidé le dossier. Le collectif s’apprête à l’attaquer devant le tribunal administratif. Un recours qui n’est pas suspensif. Les travaux peuvent démarrer quand la collectivité le souhaite.

Hockey-sur-glace. Caen démarre sa saison par une courte victoire à Montpellier

$
0
0
Joni Lavonen a marqué le premier but de la saison du Hockey Club de Caen.

Joni Lavonen a marqué le premier but de la saison du Hockey Club de Caen. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

La marge n’était pas immense, mais le Hockey Club de Caen a assuré l’essentiel en s’imposant 2-1 à Montpellier, ce samedi 14 septembre 2019. Les Drakkars menaient 2-0 à la fin du premier tiers-temps grâce à des réalisations de Joni Lavonen (5′) et Yoann Robert (20′). Luc Chauvel :

On a maîtrisé notre sujet pendant les deux premières périodes. On doit tuer le match dans le deuxième tiers. Nous avons manqué de réalisme, avec notamment un double poteau.

Lire aussi : Hockey-sur-glace. Début des hostilités pour les Drakkars à Montpellier

A 2-0 en sa faveur, Caen est resté sous la menace d’un retour adverse. Maxime Delplanque a profité d’une supériorité numérique pour combler une partie du retard héraultais en troisième période (49′).

On s’est laissé emporter dans un hourra hockey. On a toutefois marqué un but à cinq contre trois mais il a été refusé.

Des conditions compliquées

La décision arbitrale à l’encontre de Pierre-Antoine Devin a finalement été sans conséquence puisque Caen est parvenu à préserver son avance. Dominateurs (37 tirs cadrés à 17), les Drakkars n’ont pas réalisé le match du siècle mais ont su rester sérieux.

Il faisait 35 degrés à Montpellier, la glace était molle à cause de la chaleur et le vestiaire était une fournaise. Les garçons n’avaient pas pu faire la sieste dans le bus. 

Caen « commence une dynamique » en s’imposant d’entrée de jeu. Il faudra confirmer contre Strasbourg vendredi 20 septembre 2019 à domicile.


Projet de lotissement à la Carterie : « Un projet d'intérêt général », selon le maire du Loroux-Bottereau

$
0
0
Paul Corbet, maire du Loroux-Bottereau

Paul Corbet, maire du Loroux-Bottereau (©Mairie du Loroux-Bottereau)

A l’initiative de la commune, le projet de lotissement de la Carterie au Loroux-Bottereau, est bien évidemment défendu par Paul Corbet. Un maire qui restreint, par rapport aux accusations de l’association, la zone située sur l’ancienne déchetterie. « Cela concerne 1 000 m2 tout au plus (ndlr. 6 400 pour les riverains). Un espace qui impactera 3 ou 4 lots sur les 140 du projet », précise celui qui en rappelle les origines. « Il est d’intérêt général. Nous sommes sur un territoire très attractif mais sous-doté en certaines catégories de logements. Avec celui-ci, nous répondons à beaucoup de demandes. Car il est mixte. Il proposera aussi bien des pavillons que du collectif, des loyers modérés et de l’accession à la propriété ».

« Arrêter de faire peur »

Celui qui termine sa carrière d’élu fulmine quand des suspicions de passage en force s’élèvent contre lui. « C’est un mauvais procès. Nous ne dérogerons à aucune règle. Nous ne tricherons pas. On fera ce que les services de l’Etat nous demanderont de faire. Il n’y a pas de volonté de cacher quoi que ce soit ni de passer outre une quelconque directive environnementale. Ce n’est pas mon genre. C’est moi qui aie fait fermer ce qui était une ancienne jaille (ou dépôt sauvage), à la fin des années 90, pour la transformer en déchetterie. C’était un endroit où tout le monde jetait tout et n’importe quoi. On y mettait le feu pour faire disparaître. Une autre époque ». Pour lui, le site est totalement dépollué. « Avant de construire la déchetterie, la terre avait été évacuée. Je n’ai aucun doute là-dessus. Les futurs propriétaires n’auront pas de tas d’ordures sous leur sol. Il faut arrêter de vouloir faire peur ».

Concernant le taux élevé d’arsenic retrouvé dans le sol, Paul Corbet renvoie la balle à la viticulture. « Jusqu’à il y a 30 ans, la profession l’utilisait contre l‘esca (maladie du bois). On en retrouve partout dans les terres du muscadet. Comme il y a du cuivre et du soufre. Je suis certain que si on réalise des mesures dans les environs, nous retrouverons les mêmes taux. Je connais des endroits où il y a eu pire. Ici, s’il y a des traces d’hydrocarbures et d’autres métaux lourds, ce n’est pas lié à l’activité de déchetterie ».

Lire aussi : Projet de lotissement sur l’ancienne déchetterie du Loroux-Bottereau : ils sont vent debout

Un excès de prudence du préfet ?

L’élu ne comprend d’ailleurs pas la précaution du préfet d’interdire les jardins et les arbres fruitiers sur ce lotissement. « C’est un excès de prudence. Il n’y a aucun risque. Cette ligne de l’arrêté est une aberration totale. Je ne comprends pas, » lance-t-il. « Compte tenu des difficultés à mener ce projet, je me serai passé de ces 1 000 m2 qui posent souci sur un projet qui compte plus de 5,2 ha. Cela aurait contenté tout le monde ».

Le maire lorousain rappelle que ce projet a été jugé compatible avec le Scot (schéma de cohérence territoriale) du Vignoble nantais. « Parce qu’il est économe en artificialisation des terres », conclut celui qui estime ne pas « avoir de leçons à recevoir de ses homologues ». Ils sont en effet quelques-uns à critiquer « sa frénésie » à urbaniser sa commune.

 

 

Basket. Caen gagne d'un point à Saint-Quentin et poursuit sa route en Coupe de France

$
0
0
Soriah Bangura a marqué 10 points à Saint-Quentin.

Soriah Bangura a marqué 10 points à Saint-Quentin. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Six matchs en deux semaines, voilà ce que devra se farcir le Caen Basket Calvados dans la deuxième quinzaine d’octobre. Les Cébécistes n’ont pas cédé aux calculs, samedi 14 septembre 2019, au moment d’éliminer Saint-Quentin de la Coupe de France. Fabrice Courcier, entraîneur du CBC :

L’objectif d’avant-match était de faire la meilleure prestation possible, pas de se qualifier. Mais il était hors de question de lâcher ce match.

Avec le 32ème de finale de Coupe de France le 16 octobre 2019 et le report de la réception d’Angers (deuxième journée de N1) au 29 octobre 2019, le CBC va devoir s’accrocher physiquement. Tant pis, il a obtenu une victoire intéressante sur le parquet d’une formation promue en Pro B (59-60).

Lire aussi : Basket. Le Caen BC procède aux derniers ajustements en Coupe de France

Gaëtan Clerc décisif

Les 16 points d’avance qu’a compté le Caen Basket Calvados en première mi-temps auraient toutefois pu lui éviter un finish sous tension. A deux minutes de la fin, Saint-Quentin était repassé devant grâce à l’impressionnant Philip, 27 points et 15 rebonds (59-56). Aurélien Salmon, meilleur scoreur caennais, a alors remis son équipe d’aplomb avant que Gaëtan Clerc ne soit décisif aux lancers-francs puis sur un gros stop défensif. 

On a montré deux visages. La première mi-temps était vraiment bonne. En deuxième mi-temps, on a souffert face à l’intensité des intérieurs adverses.

Lire aussi : Basket. Florian Thibedore (Caen BC) : « Ça ne reste que des noms sur un papier… »

Devant pendant quasiment tout le match (11-20 dans le premier quart, 19-20 dans le second), Caen n’a pas paniqué lorsque les locaux ont viré en tête au cœur de la dernière période. Les leçons d’ensemble, contre un adversaire privé de trois joueurs (William Pfister n’a pas non plus joué côté caennais), restent toutefois positives.

J’avais besoin d’être rassuré dans la dureté défensive, qui avait été un peu en-dessous contre Chartres. Nous avons toutefois manqué d’alternance offensive en deuxième mi-temps. Il va falloir qu’on monte en puissance.

A confirmer à La Rochelle

Le CBC a donc répondu présent, même si certaines séquences ont été moins convaincantes, dans ce 64ème de finale aux allures de dernier match de préparation. Il doit maintenant s’inscrire dans cette continuité pour le prochain déplacement à La Rochelle, vendredi 20 septembre 2019. Sauf coup du sort, Caen sera alors au complet pour la première fois de cette entame de saison.

Saint-Quentin 59 – 60 Caen

11-20 / 29-20 / 17-13 / 12-7

Caen : Acker 9, Clerc 8, Remekun 9, Thibedore 4, Salmon 14, Pope 2, Rigaux, Piérard 4, Bangura 10, Pfister NPJ.

La renaissance du séchoir du Liveau sur les bords de Sèvre

$
0
0
Bigdav (à gauche) s'occupe de l'animation artistique, jusqu'au 31 octobre, de ce lieu rénové par la communauté d'agglomération.

Bigdav (à gauche) s’occupe de l’animation artistique, jusqu’au 31 octobre, de ce lieu rénové par la communauté d’agglomération.

Depuis la mi-juillet, quasiment en catimini, le séchoir du Liveau a ouvert ses portes à Gorges. Ce bâtiment construit en 1826, en parallèle de la nouvelle activité papetière du moulin, avait peu à peu été abandonné avant le rachat en 2001 par la mairie. Réhabilité en plusieurs temps, celui qui appartient désormais à l’agglomération Clisson Sèvre et Maine, accueille jusqu’à fin octobre des œuvres époustouflantes. Le passage y est obligatoire pour une double découverte.

D’abord, il y a la surprise du lieu. Peu avaient eu l’aubaine de pénétrer dans ce vestige de l’histoire industrielle de la Sèvre nantaise. Un bâtiment construit en 1826 pour faire sécher le papier, activité naissante pour fournir les emballages des raffineries de sucres de Nantes, et marqué dans son architecture par la forte influence italienne répandue à cette époque dans le canton de Clisson.

Lire aussi : Liveau : la roue à aubes en marche

Abandonné, il avait été sauvé d’une complète dégradation par l’acquisition par la municipalité gorgeoise en 2001, qui l’avait mis progressivement à l’abri des intempéries. Mais, depuis 2008, le site restait toujours inutilisable et cherchait sa vocation.

Nouvelle propriétaire en 2015, la communauté d’agglomération, à défaut de candidats pour l’occuper, a donc entrepris un nouveau chantier pour le rendre plus attrayant.

550 000 € de travaux

Si de l’extérieur, l’image de ce colosse de 407 m2 sur trois niveaux n’a pas changé, son intérieur a été modernisé sans le dénaturer. 550 000 € ont été nécessaires (dont 350 000 € par l’agglo, 150 000 par le Département et 50 000 par l’Etat) pour l’ouvrir au public.

Le séchoir, vu de la rivière

Le séchoir, vu de la rivière (©Hebdo de Sèvre et Maine)

De grandes baies vitrées, en retrait des murs intérieurs, isolent les deux niveaux tout en laissant passer la lumière des multiples ouvertures cintrées faisant la caractéristique du bâtiment. Les poutres ont été gardées, un faux-plafond a été créé tout en respectant les pentes et l’esprit du lieu, le sol a été recouvert d’un béton ciré et les deux entrées ont été aménagées (par des escaliers au rez-de-chaussée et une passerelle à l’étage).

Un travail coordonné par l’architecte Forest et Debarre, et réalisé entre autres par l’entreprise Douillard (menuiserie-charpente), ALMG (ouvertures) ou encore Benaiteau (gros œuvre).

Un élévateur et des toilettes ont aussi été réalisés pour respecter les normes d’accueil du public. Des visiteurs qui seront limités à 30 personnes à l’étage « car nous avons conservé le plancher d’origine », exprime Benoist Payen.

Galerie éphémère

Un président de l’office de tourisme du Vignoble de Nantes qui, avec Aymar Rivallin, vice-président en charge du tourisme à l’agglomération, s’est empressé de faire occuper les lieux cet été. « Nous avons sollicité Bigdav, un artiste maisdonnais qui invite des peintres et sculpteurs locaux à venir exposer leurs œuvres », explique l’élu clissonnais.

Cette galerie éphémère va durer jusqu’au 31 octobre. Et Bigdav, qui a un réseau aussi large que ses épaules et ses toiles grand format, n’a pas de mal à trouver des candidats. Une vingtaine d’artistes ont occupé les lieux dont le sculpteur Bilal Hassan (La Chapelle-Heulin) et son homologue clissonnaise Dotty, les peintres Thierry Dupont (Maisdon) et François Farouk (Rezé), les graphistes Didier Jacques (Les Herbiers) et Rico (Vallet), ou encore le photographe Philippe Lambert (La Haye-Fouassière).

« Plus insolite, on a accroché des toiles d’une artiste américaine, Brooke Major, une amie d’Atlanta qui est dans le courant dadaïste. Mais aussi les sculptures XXL en marbre noir de Xavier Carrère », ajoute Bigdav qui œuvre bénévolement à l’animation du site et l’accueil du public.

Déjà 2 000 visiteurs

Et il ne chôme pas avec quelque 2 000 visites enregistrées depuis l’ouverture, « soit 500 personnes par semaine ». Des visiteurs « aussi curieux que stupéfaits », selon ce guide culturel.

Un lieu complémentaire aux Arts graphiques qui animent le moulin du Liveau, situé juste à côté. L’association y aura sa pièce de 70 m2 à l’étage pour des ateliers. « Il reste deux-trois petites choses à régler pour organiser correctement les choses, mais globalement cette ouverture est une bonne chose, confie Bernard Brossard, vice-président des Arts graphiques. Même si notre fréquentation est stable, on a bénéficié de l’attraction du séchoir. Et ce n’est pas terminé. Il y a une vraie synergie entre les deux lieux ».

Le séchoir est ouvert tous les après-midi.

Le séchoir est ouvert tous les après-midi. (©Hebdo de Sèvre et Maine)

Les artistes du séchoir vont d’ailleurs devoir dessiner chacun deux pièces sur du papier fabriqué à côté : le résultat fera l’objet d’une exposition. « C’est une mine d’or ce moulin. Et nous, nous sommes de modestes orfèvres, » sourit Bigdav, ravi de participer à la renaissance de cet ensemble (complété avec la promenade du bois de buis et la visite possible de l’Oiselinière).

L’avenir reste toutefois à écrire puisqu’il faudra trouver des locataires pour les prochaines années. Tout l’enjeu de ce lieu.

Galerie éphémère au séchoir du Liveau, à Gorges, ouverture tous les jours de 14 h à 19 h jusqu’au 31 octobre. Page Facebook : galerie éphémère du Liveau. Entrée libre.

Patrimoine en Lauragais : Paul Sibra, talentueux artiste peintre de Castelnaudary

$
0
0
Paul Sibra dans son atelier à Castelnaudary vers 1946 (Coll. Part. - tiré du livre  de Paul Ruffié - Ed. Privat 2016). En médaillon : le plafond « allégorie de lavictoire » de la fresque de Paul Sibra à l'école Prosper Estieu (Ville de Castelnaudary).

Paul Sibra dans son atelier à Castelnaudary vers 1946 (© Collection Particulière – photo tirée du livre  de Paul Ruffié paru aux Editions Privat en 2016).

Paul Sibra est le descendant de la famille Sibra-Dupuy, originaire de Castelnaudary où elle exerçait l’activité de commerce du textile. Dès son plus jeune âge, le petit Paul affichait un réel attrait pour le dessin et la peinture mais par convenance familiale, à l’aube de devenir étudiant, il suivait des études de lettres, de philosophie et de droit qui le conduisaient – jeune avocat – à prêter serment le 26 décembre 1910 à la Cour de Toulouse.

Cependant dès la fin de l’année 1912, il décidait de franchir le pas et prenait la direction de la capitale pour s’inscrire à l’académie Julian. À Paris, il y suivait les enseignements du maître Jean-Paul Laurens, né à Fourquevaux, puis – après sa démobilisation en 1919 – ceux de ses deux fils, Jean-Pierre et Paul-Albert Laurens.

Lire aussi : Patrimoine en lauragais : Jean-Paul Laurens, peintre flamboyant originaire de Fourquevaux

Retour en pays lauragais

En 1929, Paul Sibra stoppait sa belle et prometteuse carrière parisienne pour revenir dans son pays natal fermement décidé à suivre une trajectoire artistique plus « régionaliste ».

Sensible à la culture occitane par l’apport de son grand-père Joseph Dupuy mais aussi profondément attaché à la terre du Lauragais par ses paysages et ses paysans, l’artiste y vouera tout son talent de peintre portraitiste, paysagiste mais aussi de dessinateur.

Il a peint le Lauragais et ses us et coutumes

Si la toile Le lauragais (lire ci dessous) synthétise à elle seule cet attachement pictural à ses racines, plusieurs centaines de croquis et de tableaux jalonnent ce travail de quasi ethnographe.

Des vues de villes et villages (Castelnaudary, Laurac, Puivert, Montolieu, Montgeard, Mas-Saintes-Puelles, Saint-Martin-le-Vieil, Saissac, Prouilhe…) se mêlent avec sensibilité, justesse de trait et de composition aux us et coutumes du folklore occitan (les paysans tuant le cochon, les potiers, la porteuse de cassoulet, le pastre, l’attelage de bœufs…).

Paul Sibra dans son atelier à Castelnaudary vers 1946 (Coll. Part. - tiré du livre  de Paul Ruffié - Ed. Privat 2016). En médaillon : le plafond « allégorie de lavictoire » de la fresque de Paul Sibra à l'école Prosper Estieu (Ville de Castelnaudary).

Dessin de Paul Sibra intitulé Le repas du laboureur. (© Document issu du fonds photo de Claude Rivals de Montgeard et fourni par les Archives départementales de la Haute-Garonne)

En s’inspirant de Rodez rayonnant autour de l’astre Pierre Soulages, une osmose culturelle entre Castelnaudary et Paul Sibra reste maintenant à construire.

Henri Marcellin


Une fresque mémorielle à l’école Prosper Estieu

Paul Sibra dans son atelier à Castelnaudary vers 1946 (Coll. Part. - tiré du livre  de Paul Ruffié - Ed. Privat 2016). En médaillon : le plafond « allégorie de lavictoire » de la fresque de Paul Sibra à l'école Prosper Estieu (Ville de Castelnaudary).

Le plafond « allégorie de la victoire » de la fresque de Paul Sibra à l’école Prosper Estieu (© Ville de Castelnaudary).

Fin novembre 1918, Paul Sibra répond favorablement à la demande du directeur de l’école de l’Ouest (actuelle école Prosper Estieu rue Frédéric Mistral), M. Cantier, en réalisant une fresque commémorative en hommage aux anciens élèves tombés durant la Grande Guerre.

Lire aussi : Patrimoine : les fresques du peintre catalan François Bernadi dans les églises du Lauragais

Les travaux de Paul Sibra comportent deux grandes peintures murales de 3m par 5m intitulées L’artillerie dans Reims, dont l’exécution a été achevée en septembre 1919. Le plafond, réalisé avec son professeur de dessin Pierre Thalabas, représente une « allégorie de la victoire » où l’on reconnaît à cheval, les maréchaux Joffre, Foch et Pétain et en délégation, Aristide Briand, Georges Clémenceau et le président Raymond Poincaré. Ce monument appartient à la ville de Castelnaudary depuis 1921.


Le Lauragais narré par Paul Sibra

Paul Sibra dans son atelier à Castelnaudary vers 1946 (Coll. Part. - tiré du livre  de Paul Ruffié - Ed. Privat 2016). En médaillon : le plafond « allégorie de lavictoire » de la fresque de Paul Sibra à l'école Prosper Estieu (Ville de Castelnaudary).

La toile Le Lauragais peinte par Paul Sibra. (© Collection particulière)

Quand Paul Sibra évoquait la genèse de sa toile Le Lauragais, de 2,02 m par 2,02 m, il écrivait* la chose suivante : « […] Un jour j’eus l’idée de peindre un vaste panorama du Lauragais tel qu’il m’était apparu entre Mireval et Laurac : toute la pleine lauragaise morcelée de champs multicolores, ses moulins, Castelnaudary dans le lointain, à l’horizon les coteaux sombres de la montagne Noire. Il fallait trouver un premier plan […] quelque chose qui fit un beau volume dans la toile sans cacher le paysage, un char chargé de gerbes me le fournit. Dès lors j’avais trouvé l’idée du blé, du froment nourricier qui venait bien se superposer à l’idée de la terre lauragaise, si généreuse, si riche. Le support intellectuel était trouvé, mon tableau allait chanter la terre et son fruit. Il représentait les coteaux fertiles du Lauragais, sa vaste plaine mosaïquée de champs multicolores, mais aussi il serait un hymne à la gloire du blé, retracerait les différentes étapes de sa culture et de ses transformations successives pour arriver à l’aboutissement final : le pain. […] C’est le temps des moissons, au premier plan des hommes gerboyent ; ils chargent les gerbes sur un char traîné par des bœufs. Une femme est venue leur apporter des provisions, avec ses jeunes enfants qui l’ont aidée à apporter le pain, le vin et la cruche d’eau. Elle s’est assise et fait téter le dernier-né […] ».

* Source bibliographique : Paul Sibra peintre du Languedoc de Paul Ruffié (conservateur en chef du musée de Lavaur) – Ed. Privat 2016.


Paul Sibra vu par le peintre Stéphane Pilmann

fd

Le peintre Stephane Pilmann devant l’un de ses tableaux représentant le Lauragais. (©Henri Marcellin – VDML)

Le peintre chaurien Stéphane Pilmann est professeur d’arts plastiques aux ateliers culturels municipaux de Castelnaudary depuis une vingtaine d’années. Son activité pédagogique dispensée à près de 90 élèves mais aussi ses travaux d’artiste, l’amènent souvent à se confronter et se pencher sur la palette, les croquis ou les toiles de Paul Sibra. L’anecdote leur prêtant des initiales communes, l’occasion était toute trouvée pour tenter un regard croisé du contemporain vers son illustre prédécesseur.

Quel a été votre premier contact avec Paul Sibra ?

À des âges différents, j’ai été attiré, interpellé, séduit par des œuvres de Paul Sibra. Tout d’abord à l’école de l’Ouest (actuelle école Prosper Estieu) où, enfant, je découvrais la fresque L’artillerie dans Reims peinte en 1919 à la mémoire des anciens élèves morts pour la patrie (lire encadré ci dessus). Une autre fois, un dimanche matin de messe à l’église Saint-Jean, avec la toile représentant Saint-François prêchant aux oiseaux (1924). Et plus tard, adolescent, avec mes parents dans le restaurant de sa fille, Martine, à Verdun-Lauragais : la toile Offrande à Pomone (1930) où son allégorie coloniale provoquait en moi un réel malaise.

Lire aussi : Patrimoine en Lauragais : Castelnaudary, F. Andréossy, cartographe et géomètre du canal du Midi

Aujourd’hui quel écho prend son œuvre dans votre activité artistique ?

Paul Sibra représente pour moi le peintre du sud par excellence, avec une palette, une composition et des sujets dans lesquels je me retrouve tout à fait. Mes travaux s’inscrivent complètement dans cet héritage partagé avec le peintre du Lauragais mais aussi Vincent Bioulès (né en 1938 à Montpellier) ou encore l’anglais David Hockney (né en 1937). Si ces trajectoires artistiques me rassurent sur ma peinture, elles sont autant de points de repère à mes enseignements. Les œuvres de Paul Sibra témoignent de la vie, des métiers et des traditions du Lauragais. Elles constituent autant de thèmes et un creuset récurrent dans mes cours.

Propos recueillis par Henri Marcellin

Rubrique réalisée avec l’aimable contribution iconographique des archives départementales de Haute-Garonne. Vous avez une idée de chronique à traiter ? N’hésitez pas à contacter l’auteur de cette rubrique Patrimoine à henrimarcellin@orange.fr

Loire Atlantique : et si les petites annonces des agriculteurs suscitaient des vocations ?

$
0
0
Jean-Philippe Arnaud, de la chambre d'agriculture de Loire-Atlantique, a présenté le résultat des tournages en diffusant les vidéos à la cinquantaine de personnes présentes.

Jean-Philippe Arnaud, de la chambre d’agriculture de Loire-Atlantique, a présenté le résultat des tournages en diffusant les vidéos à la cinquantaine de personnes présentes.

Suite à une opération conduite par la chambre d’agriculture de la Loire-Atlantique, six agriculteurs de Vieillevigne ont réalisé une petite annonce en format vidéo pour trouver un repreneur ou un associé. Une première dont les résultats seront suivis de près.

Ils s’appellent Antoine, Didier, Axel ou encore Yann… Leurs points communs : ils sont agriculteurs ou viticulteurs sur Vieillevigne et recherchent un associé ou un repreneur. Parce qu’un collègue est parti en retraite ou parce qu’eux-mêmes vont avoir l’âge d’arrêter. Un type de recrutement pas simple : « une fois qu’on a interrogé le cercle familial et le cercle des confrères dans un petit rayon et qu’il n’y a pas de candidat, on est démuni, » exprime Bruno Minoza responsable du service installation-transmission à la chambre régionale d’agriculture.

Une première dans la région

Certes, un site internet dédié (le répertoire départ installation) existe « mais il ne touche pas forcément tous les candidats potentiels et se résume à des caractéristiques techniques et des photos ». D’où l’idée de créer des vidéos. Qui seront mises en ligne sur ce site Web mais aussi sur les réseaux sociaux.

« A part une expérience en Touraine, c’est une première à ma connaissance, ajoute Bruno Minoza qui travaille également sur un projet similaire. Le principal avantage, c’est que cela apporte un côté humain et un certain dynamisme qui est difficile de faire passer autrement ». Les six exploitants ont donc « vendu » leur ferme et leur métier en deux minutes d’images.

Face à l’objectif d’Estate camera, société de production audiovisuelle basée à Remouillé, ils se sont donc prêtés à l’exercice. Pour lequel ils ont reçu une formation de deux jours. Certaines étaient urgentes comme ces trois sexagénaires associés en production laitière qui étaient même prêts à céder l’habitation avec la ferme, et ce Gaec en polyculture (vin, lait élevage) qui recherche un 4e associé, nécessaire pour le bon fonctionnement de l’exploitation et garder un rythme d’astreinte d’un week-end sur quatre.

D’autres un peu moins, « mais voulant prendre le temps d’une transmission en douceur » comme ce vigneron, installé sur 25 ha en vin de pays et certifié haute valeur environnementale, ou cet éleveur de volaille, travaillant avec deux associés.

25 % des exploitants ont plus de 50 ans

Quel que soit le résultat, l’initiative a été saluée par les élus locaux. C’est un peu eux qui sont à l’origine de cette démarche. Lors de l’élaboration du nouveau plan local d’urbanisme, ils avaient commandé un diagnostic sur l’agriculture.

« Celui-ci avait fait apparaître en 2016 que sur les 103 chefs d’exploitation, 27 avaient plus de 55 ans », note Jean-Philippe Arnaud qui, à la suite de ces données, a encadré le groupe d’agriculteurs locaux pour mettre en place des mesures. Dont celle-ci qui a pu être réalisée grâce au soutien financier de plusieurs partenaires.

La commune de Vieillevigne est l’une des plus productrices de lait en Loire-Atlantique, avec 19 exploitations sur 46 dans ce domaine (soit 17 millions de litres par an). Comme beaucoup de secteurs, elle connaît une érosion de ses effectifs agricoles : de 160 actifs en 2000 à 139 en 2016 ; et 56 exploitations en 2009 à 40 aujourd’hui. Un patrimoine de près de 5 000 ha à conserver. Donc à transmettre. Ce qui sera peut-être le cas avec ces vidéos.

Viewing all 19790 articles
Browse latest View live