
1. Aigle Blanc. 2. Kira. 3. Christianium. 4. Lucas di Léo (crédit photo : Catch Révolt). (©Revolt Catch)
Dans les années 1950 à 1970, les combats de catch, ou lutte professionnelle, étaient nombreux en France, mais aussi sur le petit écran. Les plus anciens se souviennent encore des commentaires de Roger Couderc et Thierry Roland et des vedettes phares de l’époque : l’Ange Blanc, Le Petit Prince, Le Bourreau de Béthune, Cheri-Bibi ou encore Roger Delaporte.
Aujourd’hui, une Fédération française de catch professionnel regroupe différentes écoles dont l’ICWA (International Catch Wrestling Alliance) basée dans le Pas-de-Calais où le Cherbourgeois Nicolas Hamel, président de Révolt Catch, a été formé.
« J’ai fait du catch durant 10 ans, de 2007 à 2017, raconte Nicolas, qui a aujourd’hui 31 ans. Quand je suis revenu à Cherbourg, où je travaille à présent dans la sécurité, j’ai constaté qu’il y avait peu de chose autour du catch. C’est pourquoi j’ai créé voilà 2 ans l’association Révolt Catch qui propose de l’animation événementielle avec des galas clefs en main : ring, éclairage, sonorisation, catcheurs, arbitre, speaker ».
Entre sport et spectacle
Chose étonnante, la pratique du catch est rattachée au ministère de la Culture.
Le catch n’est pas considéré comme un sport mais comme un spectacle
explique Nicolas Hamel. Pourtant, moi qui l’ai pratiqué, j’estime que c’est un vrai sport, une activité physique. Contrairement à ce que peuvent laisser penser les combats télévisés, ce n’est pas du chiqué. On se prend vraiment des coups, le corps est mis à rude épreuve avec les chutes ».
Outre la promotion de la pratique à travers des shows, galas, initiations et entraînements, Révolt Cath a également une mission de prévention. « C’est une discipline qui peut être dangereuse et pour se former il est nécessaire de faire du tri parmi les écoles, en choisissant des professeurs sérieux. Il est difficile de vivre du catch. En France, on ne compte vraiment qu’une petite trentaine de professionnels de niveau européen ».
Interactif
Pour le gala de La Ferté-Macé, qui sera animé par le speaker Samuel Block, l’arbitrage a été confié à Cody McWide. Sur la douzaine de catcheurs et catcheuses prévus, plusieurs noms ont été dévoilés : Aigle Blanc (Paris), spécialiste des sauts de la 3e corde et de la haute voltige ; Christianium (Paris), le Congolais surréaliste ; Lucas di Léo (Lille) ; mais aussi Kira (Vendée).
Les Afrika Bomayé ont également lancé un Open Challenge à n’importe quel lutteur ou n’importe quelle équipe
annonce l’organisateur. On prévoit 2 h 30 de spectacle avec plusieurs combats 1 contre 1, mais aussi un combat 2 contre 2, et un autre avec trois catcheurs sur le ring, chacun pour soi ».
Mais si les catcheurs sont les vedettes, le spectateur est lui aussi un acteur majeur pour la réussite de cette soirée.
« C’est un spectacle familial et interactif, confirme Nicolas Hamel. Le public est invité à faire du bruit, à encourager son favori, en venant pourquoi pas avec des cornes de brume. C’est à nous, organisateurs, de faire en sorte de créer le lien entre le ring et la salle ».
Samedi 24 novembre, 20 h 30, salle Guy-Rossolini, boulevard Hamonic. 8 € ; gratuit pour les – de 12 ans (retirer toutefois un billet gratuité qui sera demandé à l’entrée de la salle). Réservations auprès de l’Office de tourisme, 11, rue de la Victoire, 02.33.37.10.97. Contact : www.revoltcatch.fr.