
Le site d’EDF à Flamanville. L’Autorité de sûreté nucléaire estime que le calendrier de démarrage de l’EPR pourrait être à nouveau retardé si les justifications d’EDF, concernant la reprise de huit soudures, n’étaient pas suffisantes. (©La Presse de la Manche)
« Il y a clairement besoin d’un ressaisissement collectif et stratégique autour de la formation professionnelle et des compétences clefs d’exécution, pour atteindre le niveau de qualité et de sûreté attendu du nucléaire », a jugé, mardi 29 janvier 2019, Bernard Doroszczuk, le nouveau président de l’Autorité de sûreté nucléaire.
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"Il n'y aura pas de décision de mise en service de l'#EPR de #Flamanville en fin d'année si les éléments présentés par @EDFofficiel et @EDFEPR ne sont pas convaincants. Aucune décision n'est encore prise." pic.twitter.com/JUVe7ANe5a
— Autorité de sûreté nucléaire (ASN) (@ASN) January 29, 2019
Ces difficultés sont particulièrement illustrées par le chantier de l’EPR de Flamanville (Manche), qui connaît de nouveaux retards et surcoûts en raison de problèmes de soudures.
Une décision annoncée début mai
EDF avait annoncé en avril 2018 des « écarts de qualité » sur des soudures du réacteur nucléaire en construction.
EDF doit se justifier auprès de l’ASN pour éviter de reprendre ces soudures et le gendarme du nucléaire est en train d’instruire le dossier.
Ce dernier rendra son avis « début mai ».
À l’automne déjà, le gendarme du nucléaire avait prévenu EDF.
Entretien avec B. Doroszczuk président de l'@ASN
« L’état des installations est un vrai sujet de préoccupation » https://t.co/6kAtKr3rv8 [photo Guillaume Herbaut pour @lemondefr] #PPE #EPR #nucléaire @NabilWakim pic.twitter.com/NycYFCEQBU— Autorité de sûreté nucléaire (ASN) (@ASN) January 29, 2019
« Dans la mesure où il n’est pas certain que cette démarche aboutisse, nous invitons EDF à engager, dès à présent, les actions préalables à la réparation de ces soudures », indiquait alors l’ASN.