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Val-d'Oise. Municipales : le maire de Magny-en-Vexin veut rempiler en 2020

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Jean-Pierre Muller, maire (Dvg) de Magny-en-Vexin, a profité de la cérémonie des voeux pour annoncer sa candidature aux prochaines élections municipales.

Jean-Pierre Muller, maire (Dvg) de Magny-en-Vexin, a profité de la cérémonie des voeux pour annoncer sa candidature aux prochaines élections municipales. (©La Gazette du Val-d’Oise)

Un dernier round pour la route. Jean-Pierre Muller, maire (Dvg) de Magny-en-Vexin (Val-d’Oise), a décidé de se lancer dans la course aux prochaines élections municipales en 2020.

Ce dernier l’a annoncé devant une salle des fêtes comble, dimanche 20 janvier.

À la tête d’une liste renouvelée

Arrivé au pouvoir en 2001, l’élu espère décrocher un quatrième et dernier mandat

« Le mandat de maire a toujours été considéré, et par tous les élus, comme le plus beau des mandats. Je me suis dès lors interrogé, par une sorte d’introspection, sur ce qui faisait, ce qui avait fait que, par trois fois déjà, j’avais sollicité la confiance des Magnytois, ce qui faisait que je la solliciterai une quatrième et dernière fois l’année prochaine », explique Jean-Pierre Muller, chef de file du groupe minoritaire au Conseil départemental du Val-d’Oise.

Le maire a annoncé vouloir mener « une liste renouvelée représentant, à l’exception des extrêmes, toutes les opinions, avec une organisation et des méthodes renouvelées. Avec les mêmes principes que j’ai voulu miens : ceux d’honnêteté, de simplicité et d’efficacité ».

S’appuyant sur son expérience politique engrangé au fil des années, l’élu s’est dit « fier du nombre de nos réalisations depuis 2001 ». Parmi elles, la construction du complexe sportif Jesse-Owens, la réalisation du gymnase Jean-Zay, l’installation de la bibliothèque George-Sand ou encore la mise en place de l’espace Nelson-Mandela.

Jean-Pierre Muller en a également profité pour rappeler les marges de manœuvres restreintes de la commune dans la réalisation de certains projets de ville. La faute, principalement, à la baisse continue des dotations de l’État. Une situation qui a poussé la municipalité à mener une gestion « d’autant plus rigoureuse et adaptée au contexte ».

Diminution de la dette de la Ville

Cette baisse des dotations a d’ailleurs entraîné la hausse des impôts locaux, « de façon mesurée », à deux reprises (hausse de 4,5% en 2016 et de 6% en 2018, ndlr).

Principale diminution notable : la dotation forfaitaire, principale dotation versée par l’État, qui est passée de 1 340 764 euros en 2013 à 714 358 euros en 2018. 

« Si l’on cumule les dotations perdues depuis 2013, on constate que le manque à gagner s’élève à 1 825 997 euros. Autant d’argent en moins, c’est autant de projets et de travaux devenus impossibles à réaliser », insiste Jean-Pierre Muller.

Malgré tout, la municipalité a réussi à diminuer la dette de la Ville de 20 % entre 2014 et 2017, passant ainsi de 6 655 897 euros à 5 316 015 euros.

Ce qui vous attend en 2019 

Malgré des restrictions budgétaires, la commune de Magny-en-Vexin entend poursuivre sa transformation. En 2019, de nombreux projets devraient être réalisés (sous réserve du vote du budget 2019 de la Ville).

L’année sera marquée par des travaux de mise en sécurité aux abords des écoles, l’installation de jeux pour enfants, l’implantation de nouveaux mobiliers urbains ou encore la mise en place d’équipements sportifs de rue.

Est également prévue l’intensification de la réfection de l’éclairage public avec la mise en place d’ampoules leds, sans oublier la poursuite de la réfection de la voirie communale, comprenant notamment le projet de requalification de la rue de Crosne, « certaines rues du centre ancien mais aussi du quartier d’Arthieul ».

Côté immobilier, la municipalité a vendu l’immeuble des anciens bains-douches, situés boulevard de la Tour-Robin, dans le cadre d’un projet de résidence privée. La Ville a également acquis le carré Weiss, implanté entre la rue de Rouen, la rue d’Archemont et le boulevard des Ursulines. 

« Cet achat doit permettre de désenclaver le lieu, fluidifier les trafics, réhabiliter les bâtiments existants et tout cela dans le cadre d’un contrat d’aménagement régional avec la Région Île-de-France », précise Jean-Pierre Muller.

L’hôtel de Brière, immeuble classé, va faire l’objet de travaux de réhabilitation. Parmi les autres projets, il y a l’extension de l’école Jean-Moulin à Arthieul, avec la création d’un troisième restaurant scolaire et celle d’une salle polyvalente, la construction d’une nouvelle crèche de 40 berceaux ainsi qu’une nouvelle classe et une salle d’évolution au sein de l’école Paul-Éluard.

En revanche, en ce qui concerne les travaux de restauration de l’église, il faudra encore patienter, la faute à un montant du chantier coûteux : environ 7,5 millions d’euros.

Affaire Picault. « Les sanctions viendront »Lors de son discours, Jean Pierre-Muller est revenu brièvement sur l’une des affaires qui tient en haleine la commune depuis 2016 : l’affaire Picault (l’ancien élu est soupçonné d’avoir favorisé sciemment plusieurs entreprises lors de l’attribution de marchés publics). Le maire en a profité pour tacler de nouveau son ancien premier adjoint chargé des finances. « Confronté à la tromperie, à la trahison au plus près, j’ai pris mes responsabilités sans ciller. La compromission, le détournement du regard à des fins personnelles bassement intéressées, à des fins politiciennes pour le moins inavouables, ne sont pas mes façons de procéder. Je blâme ceux qui ont cédés ». Pour rappel, la municipalité s’est constituée partie civile dans cette affaire. En revanche, rien de nouveau dans l’avancée du dossier. « Le temps de la justice est long et le temps ne changera rien à l’affaire. Les faits sont là et les sanctions viendront. »


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