
Jacques Mathot (au centre), ancien entraîneur et président du club de Gisors, s’en est allé à l’âge de 69 ans. (©DR)
Si un jour un « Question pour un champion » spécial boxe avait été proposé, Jacques Mathot aurait été sans aucun doute un potentiel vainqueur tant il connaissait tout du noble art.
Au centre du ring, on l’appelait « la Bible », tant il se souvenait de chaque round des combats de l’époque Cerdan à ceux des années 90.
C’est cette passion de la boxe d’antan qui lui avait valu d’écrire plusieurs ouvrages remarqués dans la famille des uppercuts.
La boxe perd aujourd’hui l’un de ses plus grands passionnés, Jacques Mathot.
En fin de semaine dernière, ce dernier est décédé brutalement à l’âge de 69 ans, alors qu’il était encore en train de rire en pensant aux « Frères Jacques ».
L’humour, c’est l’autre trait de caractère dont se rappellent tous ceux qui ont eu la chance de le côtoyer notamment lors de son passage à la présidence du club de boxe de Gisors, dans l’Eure.
« Il rendait les choses faciles »
Très attristé par cette disparition, le coach historique du club, Fernando Rodrigues se souvient de cette complicité avec son ami.*
C’était un homme intelligent et drôle, avec lui, il n’était pas possible d’avoir un conflit, car il rendait les choses faciles. Il nous facilitait notre quotidien, les échanges avec les élus, les sponsors, il s’occupait de cela avec passion. Il venait apporter sa bonne humeur. Même en quittant la Normandie, on restait en contact. Le club de boxe de Gisors se souviendra de lui.
Lui qui connaissait la France pour l’avoir parcouru au volant de l’ambulance des établissements Berthelot était parti s’installer dans la Creuse pour profiter de sa retraite aux côtés de sa compagne Michèle vers qui vont toutes nos pensées aujourd’hui, en plus de sa soeurs et de ses proches.
Une dernier hommage sera rendu à Jacques Mathot ce vendredi 21 décembre 2018 à 14 h 30 en l’église de Chauvincourt-Provemont.