Enzo Crivelli et les Caennais doivent retrouver leur jeu, fait d’enthousiasme et d’intensité. (©Sport à Caen)
Dix matchs. La série d’infortune du Stade Malherbe Caen commence à se faire longue. Voilà donc dix rencontres, dont neuf en championnat, que la victoire échappe aux Caennais. Pire, Malherbe a perdu ses trois derniers matchs à domicile, dont le dernier contre Nîmes à l’issue d’une prestation que Fayçal Fajr a lui-même qualifiée de « nulle » (1-2). C’est toutefois son dernier match nul à Strasbourg, plus positif malgré une première mi-temps à sens unique en sa défaveur, qui l’a fait glisser dans la zone rouge. Dix-huitième devant Monaco, l’équipe qui n’aurait jamais dû le battre le 24 novembre, Caen est désormais à deux longueurs de Dijon et Amiens.
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Toulouse est un peu plus haut sans être dans le confort. Le quinzième de Ligue 1 compte quatre points d’avance sur cette zone rouge, ou au moins orangée (le dix-huitième disputera les barrages), avant de se rendre en Normandie. Il a toutefois un match de moins que Caen, comme les équipes qui le précèdent, mais contrairement à celles qui le suivent. Autrement dit, le Téfécé peut réaliser une très belle opération comptable s’il parvenait à s’imposer au stade d’Ornano. Or il s’y présente avec un regain de confiance. Après avoir enchaîné onze matchs sans victoire en Ligue 1, qui lui avaient valu de passer du podium au quinzième rang, Toulouse a retrouvé le sourire en prenant le meilleur sur Reims (0-1) il y a plus de deux semaines. Le rebond demande toutefois confirmation…
« Emmener nos supporters avec nous »
Un rebond impératif côté caennais, dans un stade d’Ornano maudit depuis deux mois et demi. « Je constate que sur les derniers matchs, nous n’avons pas été performants à domicile. On n’a pas mis assez dans la balance », observe Fabien Mercadal. Et le coach caennais de poursuivre :
J’ai reçu le responsable d’un groupe de supporters qui ne comprenait pas pourquoi les joueurs ne se lâchaient pas. C’est de l’ordre de l’incompréhensible. Les joueurs ont envie de le faire, personne ne triche. À nous de faire tourner les choses. Je ne crois pas aux fantômes, donc il n’y a pas de fantôme.
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Fabien Mercadal espère retrouver le sourire contre Toulouse. (©Léa Quinio/Sport à Caen)
Caen doit retrouver le « petit quelque chose » (F. Fajr) laissé aux oubliettes depuis de trop longues semaines après avoir enthousiasmé d’Ornano en début de saison. « En fait, il faut retrouver de la fraîcheur, estime le coach caennais. Ce n’est pas athlétique, c’est mental. Il faut jouer avec fraîcheur et lucidité. » La victoire contre Toulouse passera par « un grand match ».
Il faudra jouer de la première à la 95ème minute en se dépensant, en emmenant nos supporters avec nous, et on fera les comptes à la fin.
Caen terminera ensuite l’année par un déplacement à Reims, samedi 21 décembre (21h00). « On a deux matchs avant la trêve pour pouvoir sauver cette première partie de saison. »